Joseph-Jean Merlot

Seraing 27/04/1913, Seraing 22/01/1969

Successeur de son père à la tête de la ville de Seraing (1947-1969), Jean-Joseph Merlot devient député socialiste de l’arrondissement de Liège en 1954, accède à ses premières fonctions ministérielles en 1961, mais doit démissionner de son ministère des Travaux publics dès 1962 en raison du désaveu de la Fédération liégeoise du PSB totalement opposée à l’adoption du projet Gilson de fixation de la frontière linguistique. Trempé dans l’action wallonne depuis longtemps, particulièrement attentif au volet économique, J-J. Merlot n’est pas un tiède en matières wallonnes ; il soutient fermement le combat fédéraliste. Premier président du Comité permanent des Fédérations wallonnes du PSB, rapporteur général du Congrès des Socialistes wallons à Verviers (1967), J-J. Merlot y fait adopter un plan de réformes parmi lesquelles figurent la reconnaissance des communautés flamande, wallonne et de Bruxelles, l’installation d’organes à compétences économiques et culturelles, des ministres régionaux... Sur base de ce plan, il entre dans le gouvernement Eyskens en tant que vice-premier ministre (juin 1968), en charge des Affaires économiques. Mais, en janvier 1969, il perd la vie dans un accident de voiture.

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, 2001, t. II
DELFORGE Paul, Cent Wallons du Siècle, Liège, 1995

conseiller communal de Seraing (1946-1969)
bourgmestre (1947-1969)
député (1954-1969)
ministre (1961-1962, 1968-1969)
vice-premier ministre (1968-1969)

Paul Delforge, octobre 2011