Merlot Joseph

Militantisme wallon, Politique

Seraing 14/09/1886, Seraing 31/01/1959

Bourgmestre de Seraing (1921-1947), député POB de Liège (1924-1958), Joseph Merlot a été successivement ministre des Travaux publics (1936-1938), de l’Intérieur et de la Santé publique (1938-1939), du Budget (1946-1948), de l’Administration générale et des Pensions (1948-1949). En 1945, il est nommé Ministre d’État. Sous l’Occupation, le bourgmestre de Seraing est placé sous surveillance par l’occupant avant d’être démis de sa fonction (1941) voire d’être utilisé comme otage. Prenant le maquis, il est dénoncé par Paul Collin, arrêté par la Gestapo et connaît la captivité à Nordhausen jusqu’à la fin de la guerre. À son retour au pays, il accepte de prendre la présidence du Congrès national wallon. Jusqu’en 1953, il assure la direction de toutes les assises wallonnes et en défend la revendication principale : l’instauration du fédéralisme. En 1952, avec François Van Belle, et au nom du Groupe parlementaire wallon, Joseph Merlot réintroduit une nouvelle proposition de loi visant une réforme fondamentale de la Belgique sur la base de deux communautés - wallonne et flamande - et de trois territoires : la Wallonie, la Flandre et le territoire fédéral de Bruxelles. À l’époque, sans succès. 

 

Mandats politiques

Conseiller communal de Seraing (1911-1952)
Bourgmestre (1921-1947)
Député (1924-1958)
Ministre (1936-1939, 1946-1949)
Ministre d’État (1945)

 

Sources

Un siècle de projets fédéralistes pour la Wallonie. 1905-2005, Charleroi, Institut Jules-Destrée, 2005
Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, 2001, t. II
Wallonie. Atouts et références d’une région, Namur, 2005