Jo Van Hove

Ancien lavoir de Noirefontaine

Le village de Noirefontaine est mentionné depuis la fin du Moyen Âge. 

En 1359, il s’agit d’une seigneurie qui jouit du titre de sirerie du duché de Bouillon. On y trouvait alors une maison seigneuriale qui n’avait rien d’un château, dont on ignore l’origine, et qui a été détruite en 1611. À cette époque, la seigneurie tombe dans l’escarcelle des ducs de Bouillon. 

Le village devient une commune indépendante en 1897 seulement, avant d’être intégrée à celle de Bouillon en 1977 après la fusion des communes. Le village tire son nom d’une éphémère exploitation minière remontant au XVIe siècle. 

Édifice public né dans nos régions au XIXe siècle, le lavoir doit répondre à certains besoins. Typiquement rural, il est l’endroit où l’on vient laver son linge exclusivement. Il participe à la vie courante de la communauté paysanne et occupe une place importante au sein du village. Beaucoup d’entre eux n’ont malheureusement pas survécu à l’invention des machines électriques et les survivants restent aujourd’hui des témoins d’une époque révolue. 

L’ancien lavoir de Noirefontaine est un des très rares exemples wallons ayant fait l’objet d’une mesure de classement au titre de monument. Édifié sans doute au XIXe siècle avec des pierres calcaires, ce lavoir trouve sa place dans une construction datant du premier quart du XXe siècle.

Rue de la Sentinelle 115
6831 Noirefontaine (Bouillon)

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Classé comme monument le 21 décembre 1977

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Ancien lavoir public de Noville

Ce petit hameau dépendait autrefois de la commune de Noville, avant le rattachement de celle-ci à Bastogne après la fusion des communes dans les années 1970. Ce charmant petit village est riche de trois édifices classés, un cas rare en Wallonie. 

Édifice public né dans nos régions au 19e siècle, le lavoir doit répondre à certains besoins. Typiquement rural, il est l’endroit où l’on vient laver son linge exclusivement. Il participe à la vie courante de la communauté paysanne et occupe une place importante au sein du village ; il était le lieu de rendez-vous des lavandières. Beaucoup de ces monuments n’ont malheureusement pas survécu à l’invention des machines électriques et les survivants restent aujourd’hui des témoins d’une époque révolue. 

L’ancien lavoir de Rachamps est l’un des très rares exemples wallons ayant fait l’objet d’une mesure de classement au titre de monument historique. Situé au cœur du hameau, en contrebas de l’église, il a été construit en moellons de schiste, pierre typiquement ardennaise, et présente une large ouverture sur sa face sud. L’ensemble date probablement de la première moitié du 19e siècle.

Rachamps
6600 Noville

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Classement comme monument le 23 février 1983

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Calvaire Saint-Pierre d'Autelhaut

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparîit au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire chaulé, encastré dans le mur d’une ferme érigée en 1852, est bien plus ancien que ce bâtiment. Sculpté en 1696, il figure les personnages traditionnels du genre, le Christ en croix entouré de Jean et Marie. Sous cette composition, une représentation de saint Pierre donne son nom au calvaire. Le fût est gravé d’une longue inscription en luxembourgeois.

Rue Saint-Pierre 6
6706 Autelhaut

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Classé comme monument le 10 décembre 1991

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Calvaire de la rue du Ponceau

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire date de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle et représente le Christ en croix, entouré de la Vierge Marie et de l’archange Michel terrassant le dragon. Le fût est quant à lui orné d’une représentation de sainte Catherine et d’une inscription indéchiffrable. Un autre calvaire plus ancien, étonnamment non classé à la différence de nombreux autres exemplaires de l’Arelerland, est conservé à Waltzing. Située rue du Calvaire, cette croix est intégrée dans le parement du mur du pignon du n° 36. En grès également, elle est datée de 1696, représente saint Pierre portant un attribut et est surmonté d’une croix de facture plus moderne.

Rue du Ponceau 34
6700 Waltzing

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Classé comme monument le 30 novembre 1989

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Calvaire de la route du Hirtzenberg

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire est placé au sommet d’une large et massive base moulurée et possède un fût terminé par une croix dotée d’ailerons en forme de S et ornée d’un petit Christ en métal argenté. L’ensemble date peut-être du 18e siècle.

Route du Hirtzenberg 50
6700 Udange

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Classé comme monument le 17 mars 1983

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Calvaire du cimetière d'Udange

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Placé dans le fond du cimetière, ce haut calvaire repose sur un socle mouluré surmonté d’un fût orné d’une tête de mort au-dessus de deux tibias et de l’inscription « Heilligenstein 1778 ». Au sommet, le corps est richement décoré et illustre la Trinité en haut-relief : à gauche, le Fils portant sa croix, à droite le Père tenant un sceptre et, au centre, la colombe du Saint-Esprit. Le bas du corps est décoré d’un motif rocaille et de deux têtes d’angelots.

Rue du Château Barbanson
6700 Udange

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Classé comme monument le 17 mars 1983

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Croix de la rue de Habergy

Le symbole de la croix existe depuis des temps immémoriaux et exprime le lien entre le ciel et la terre. Reprise par le christianisme, la croix est également le symbole du martyr du Christ mais surtout de la force de la résurrection. Elle apparaît sous la forme que nous lui connaissons au 5e siècle, d’abord seule, puis accompagnée du Christ crucifié. Des croix de chemin balisent les voix de communication, indiquent un lieu saint, la limite d’une propriété, d’une juridiction, protège les récoltes ou les voyageurs. On en retrouve un grand nombre dans nos régions, autrefois profondément religieuses. À gauche du n° 1 de la rue de Habergy se trouve une belle croix en pierre aux extrémités dites trilobées (en forme de trèfle). Elle est ornée d’un petit Christ en métal argenté et d’une inscription « Croix érigée en 1603, restaurée par la paroisse en 1900 ».

Rue de Habergy 1

6700 Udange

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Classé comme monument le 10 juin 1982

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Calvaire de la rue Saint-Servais

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Le calvaire de la rue Saint-Servais à Udange représente le Christ en croix entouré des deux personnages traditionnels. Sa base est constituée d’un cartouche et d’une tête de mort alors que le fût est décoré d’un buste et d’une tête d’ange. Le tout est daté de 1709 comme le précise l’inscription située au-dessus de l’ange.

Rue Saint-Servais 5
6700 Udange

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Classé comme monument le 19 juillet 1984

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Jo Van Hove

Calvaire de la rue Haute

Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Cet exemplaire, situé à gauche du n° 9, a été sculpté dans la pierre au 18e siècle. Il est décoré d’un Christ en croix entouré des deux personnages traditionnels. Sous la composition se trouve une coquille Saint-Jacques faisant le lien entre le corps et le fût, lui-même orné d’une tête d’ange.

Rue Haute 9
6700 Toernich

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Classé comme monument le 17 mars 1983

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Jo Van Hove

Calvaire du Kirchberg

Le calvaire est une sorte de croix composée de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au 17e siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg (grosso modo l’actuelle province belge du Luxembourg et le Grand-Duché actuel) compte un nombre très important de témoignages de ce genre. 

Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. La butte de l’église, le Kirchberg, abrite non seulement l’église paroissiale du village mais également l’ancien presbytère construit au milieu du 19e siècle et, dans le cimetière, quelques beaux exemples d’art funéraire parmi lesquels une stèle en grès du 18e siècle de style baroque. Elle représente le Christ en croix accompagné de saint Nicolas et du saloir dans lequel se trouvent les trois petits enfants. Dans le cimetière se trouve également un beau calvaire en grès de style baroque, daté de 1759. Décoré de têtes d’anges, on y trouve les figures traditionnelles du Christ, de Marie et de Jean. Le fût est pour sa part orné d’une pietà reposant sur un socle orné d’une tête de mort.

Kirchberg 11
6706 Sterpenich

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Classé comme monument le 30 novembre 1989

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