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D'autres traces liées au comté de Namur

De nombreux autres bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin à leur passé namurois parmi lesquels ceux cités ci-après.

1. Andenne/Bonneville, château de Bonneville, siège de la seigneurie hautaine de Sclayn-Bonneville dépendant du comté de Namur. Ensemble en L cantonné de trois tours d’angle carrées, principalement du XVIIe siècle. Présence d’une pierre de remploi de 1622 aux armes de Jacques Zuallart, conseiller aux États du comté de Namur.

2. Andenne/Landenne, ferme du château (ou ferme Libois), siège d’une seigneurie namuroise passée entre diverses mains.

3. Andenne/Seilles, château-ferme de Seilles, siège d’une seigneurie hautaine. Nombreux blasons des familles seigneuriales ayant occupé les lieux entre 1463 et 1753.

4. Andenne/Seilles, ferme d’Atrive, ancien siège d’une seigneurie construite entre la seconde moitié du XVIe siècle et 1617. Linteau orné des blasons du seigneur Philippe d’Orjo et de son épouse Marguerite de Nève.

5. Andenne/Thon, château-ferme de Thon, ancien siège d’une seigneurie foncière réunie à la seigneurie hautaine par les Rahier au XVIIIe siècle. Vaste ensemble clôturé flanqué de tours carrées qui s’est développé à partir d’un donjon médiéval aux XVIe et XVIIe siècles.

6. Andenne/Thon (Samson), dominant la route de Gramptinne, quelques vestiges d’un château féodal, siège du baillage de Samson.

7. Andenne/Vezin (Melroy), château et ferme de Melroy, ancienne seigneurie engagée à partir de 1580 et dont les bâtiments ont été reconstruits au XVIIIe siècle.

8. Anhée (Warnant), ferme de Corbais, dépendance de la seigneurie d’Ohey. Seigneurie hautaine éclissée du domaine du comte de Namur et vendue en engagère en 1630. Ensemble semi-clôturé des XVIIe et XVIIIe siècles.

9. Anhée/Annevoie, château d’Annevoie, siège d’une seigneurie hautaine et foncière dépendant du baillage de Montaigle. La seigneurie appartient à plusieurs familles sous l’Ancien Régime parmi lesquelles celle de Montpellier dont Charles-Alexis (1707-1807) fut le dernier bailli de Montaigle. Élégante demeure sise dans les célèbres jardins d’Annevoie, intérieur décoré de stucs réalisés par les Moretti.

10. Anhée/Bioul, château de Bioul, siège d’une seigneurie hautaine dépendant du baillage de Bouvignes. Profondément remanié au XVIIIe siècle par le maître de forges Guillaume de Bilquin.

11. Anhée/Bioul, église Saint-Barthélemy. Au sol, au fond du collatéral nord, dalle de François del Forge « en son temps lieutenant bailli et maieur de Montaigle » (1575).

12. Anhée/Denée (Maredsous), ferme de Maharenne, quadrilatère fortifié, ancienne seigneurie ressortissant au baillage de Montaigle. Plusieurs fois modifiée et reconstruite, la ferme conserve toutefois des bâtiments du XVIIe siècle.

13. Assesse (Arville), château d’Arville, siège d’une seigneurie hautaine.

14. Assesse/Maillen, ferme de la tour, siège probable d’une seigneurie dépendant de la prévôté de Poilvache.

15. Assesse/Maillen (Arche), château et ferme d’Arche, ancien fief de la prévôté de Poilvache. Vaste ensemble fortifié du début du XVIIe siècle.

16. Assesse/Maillen (Ronchinne), château et ferme de Ronchinne, ancien fief de la prévôté de Poilvache. Blasons martelés de la famille de Spontin.

17. Assesse/Maillen (Yvoy), ferme d’Yvoy, ancien fief de la prévôté de Poilvache relevé en 1658 par le seigneur de Courrière.

18. Braives/Fumal, église Saint-Martin. Dalles funéraires des baillis Jean et Guillaume de Fumal.

19. Braives/Latinne (Hosdent), ancien château de Hosdent (ou ferme du Cortil), siège de la seigneurie de Hosdent qui relevait de la cour féodale de Namur. Dalle funéraire imposante d’Eustache Charles de Salmier, baron de Hosden.

20. Braives/Latinne (Hosdent), ancienne Cour de justice, possession du seigneur de Hosden. Cartouche armorié « Salmier » daté de 1685.

21. Châtelet/Châtelineau, ancienne ferme no 12, rue Gendebien datant de 1630. Aurait été liée au château détruit à la fin du XVIIIe siècle et qui était alors une seigneurie hautaine du comté de Namur.

22. Dinant/Bouvignes, ancienne maison du baillage (aujourd’hui maison du patrimoine médiéval mosan), également appelée « maison espagnole », construite dans le dernier tiers du XVIe siècle dans l’esprit Renaissance.

23. Dinant/Bouvignes, église Saint-Lambert. Au mur du transept sud, épitaphe des frères Harroy : « Cy gist Piere de Harroy, escuier, seigneur dudit lieu, en partie capitaine du chasteau et maieur de la ville de Bovigne qui après la ruine dudit par le François et pour lui avoir avecqz ses fidels bourgeois valeureusement résisté (…) » (1574). Au sol, dans le local sous les orgues, dalle de Marie de Neffe « espeuze a Waulthier, bailly et maieur de Waulsor et Hastuers et eschevin de ceste ville » et de son époux « Jean Waulthier, receveur des domaines du roy (…) et leur fils Antoine Waulthier, licencié en droits, avocat au Conseil de Namur (…) » (1618).

24. Dinant/Falmignoul, ruines de Château-Thierry, siège d’une seigneurie luxembourgeoise de la prévôté de Poilvache devenue namuroise en 1344. Mentionné pour la première fois en 1260, le château fort est assiégé et incendié par les Dinantais en 1390, reconstruit et à nouveau détruit par les troupes d’Henri II en 1554. À nouveau relevé de ses ruines et adapté à l’artillerie, il sera définitivement ruiné par les Français en 1675. Vestiges notamment d’un donjon et d’une tour circulaire du XVe siècle.

25. Dinant/Sorinnes, église Saint-Martin. Au sol, dalle de Noël de Villenfagne « Seigneur des deux Sorinnes et javelan capitaine de grenadier au service de sa majesté très chrétienne (…) » (1744).

26. Éghezée/Aische-en-Refail, château et ferme d’Aische, logis seigneurial cité dès 1289. Donjon imposant, ferme et portail de style classique aux armes de Simon-Charles de Neuf, seigneur d’Aische-en-Refail.

27. Éghezée/Bolinne, château de Harlue, siège d’une seigneurie hautaine. Ensemble architectural exceptionnel composé du château, de sa ferme, d’une église et de son presbytère, le tout daté des XVIIe et XVIIIe siècles et sis dans un vaste parc arboré.

28. Éghezée (Frocourt), château de Frocourt, construit au début du XVIIe siècle par Louis de Beaurieu, seigneur hautain du lieu.

29. Éghezée/Hanret (Montigny), ferme de Montigny, ancienne seigneurie hautaine citée depuis le XIVe siècle et engagée à partir de 1621. Ensemble fortifié des XVIIe et XVIIIe siècles presque entièrement ceinturé de douves.

30. Éghezée/Liernu, ferme de la Rigauderie, ancien fief (seigneurie hautaine) cité depuis la première moitié du XIVe siècle.

31. Éghezée/Leuze (Roissia), ferme de Roissia, ancien siège d’une seigneurie engagée notamment à Alphonse Chapelle, échevin de la Cour de justice de Namur dont la famille reste propriétaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

32. Éghezée/Mehaigne, ferme du Monceau, vendue en 1612 par les archiducs Albert et Isabelle à Maximilien de Jamblinne.

33. Éghezée/Meux (Mehaignoule), château de Mehaignoule, siège d’une seigneurie hautaine comprenant aussi les hameaux de Matignée et de Tripsée.

34. Éghezée/Saint-Germain, ferme de la Sitine, ancien siège de la seigneurie hautaine du fief « delle motte » remontant au XIVe siècle.

35. Éghezée/Upigny, ferme Saint-Michel ou de la Tour, siège d’une seigneurie hautaine citée pour la première fois en 1358. Ensemble homogène reconstruit par le seigneur du lieu en 1749.

36. Fernelmont/Franc-Waret, château de Franc-Waret, seigneurie du comté de Namur depuis le XIIIe siècle. Ensemble imposant dans une vaste propriété boisée reconstruit à partir du début du XVIIe siècle sur les plans de l’architecte Jean-Baptiste Chermanne.

37. Fernelmont/Noville-les-Bois, château de Fernelmont, ancien siège d’une petite seigneurie du comté de Namur détachée au XIIIe siècle de celle de Noville-les-Bois. Quadrilatère principalement du XVIe siècle construit à partir d’une tour-porche d’origine.

38. Fernelmont/Pontillas, château-ferme de Pontillas, siège d’une seigneurie hautaine engagée pour la première fois en 1626.

39. Fernelmont/Tillier, château de Tillier, ancien fief de la Motte, siège d’une seigneurie hautaine depuis 1626. Logis seigneurial de la seconde moitié du XVIe siècle côtoyant des bâtiments postérieurs.

40. Fleurus/Wangenies, ferme du château, tirant son nom de la proximité du château détruit au XVIIIe siècle et siège de la seigneurie hautaine. Portail aux armes de Louis de Hérissem, seigneur de Wangenies. À proximité, dans l’ancien cimetière, pierre tombale avec bas-relief de Guillaume de Gulpe, seigneur de Longchamps.

41. Floreffe/Soye, château, ancien siège d’une seigneurie hautaine donnée en 1396 par le comte Guillaume II de Namur au seigneur de Denée et passée entre diverses mains ensuite ; bâtiments du XVIe au XVIIIe siècle. Ferme du château : ensemble homogène remarquablement conservé construit entre 1664 et 1688 ; armoiries du seigneur François-Philippe d’Yve présentes sur les deux porches d’entrée.

42. Florennes/Flavion, moulin de Flavion, ancien moulin banal cité dès 1265 comme possession du comte de Namur. Racheté et reconstruit en 1679 par François Houtart et remanié par la suite.

43. Florennes/Flavion, ferme du château, propriété construite par Jean de Niverlée, mayeur de la Haute Cour de justice de Flavion en 1560 et seigneur du lieu en 1578.

44. Florennes/Rosée, ferme de la Chevalerie, ancien siège du fief des Chaudrons, un des deux fiefs principaux de la seigneurie de Rosée.

45. Florennes/Rosée, ferme de la Laiterie, mentionnée comme château au XVIIIe siècle, siège de la seigneurie de Rosée. Ensemble peut-être reconstruit par les Jacquier, seigneurs de Rosée qui réunirent en 1688 les seigneuries des Rosées et des Chaudrons.

46. Fosses-la-Ville/Sart-Eustache, château de Sart-Eustache, siège d’une seigneurie hautaine citée en 1664.

47. Gembloux/Beuzet (Ferooz), château de Ferooz, ancien siège d’une seigneurie hautaine. Édifice de la seconde moitié du XVIIIe siècle, remanié par la suite.

48. Gembloux/Bothey, château et ferme d’Acosse, ancien siège d’une seigneurie hautaine. Habitation seigneuriale traditionnelle du XVIIe siècle autour de deux cours pavées et plusieurs fois remaniée. Présence des initiales du seigneur François Pasquet et d’ancres sur la grange.

49. Gembloux/Mazy, château-ferme de Falnuée, siège d’une ancienne seigneurie foncière devenue hautaine en 1626 lorsqu’elle fut engagée par Philippe IV et rattachée à la seigneurie hautaine de Mazy.

50. Gerpinnes/Acoz, château. Jadis alleu créé en 1350, la terre d’Acoz devient seigneurie hautaine après son rachat par Jean Marotte en 1543. Titrés chevaliers puis comtes, ses descendants embellissent la propriété aux XVIIe et XVIIIe siècles. Exceptionnel ensemble encore ceinturé de douves et présentant des éléments de nombreuses époques.

51. Gerpinnes/Gougnies, ancienne ferme fortifiée, siège d’une seigneurie hautaine du comté de Namur. Bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles.

52. Gerpinnes/Villers-Poterie, ferme du château, ancienne ferme castrale jadis fortifiée et remontant au XVIe siècle. Siège d’une seigneurie hautaine ; blason de Gérard d’Enghien d’Havré, seigneur de Presles.

53. Gesves, château de Gesves, ancienne avouerie de la prévôté de Poilvache citée en 1333 lorsque le comte de Luxembourg la donne en fief à Éverard de Bolland et passé entre diverses mains depuis. Aujourd’hui, ensemble développé au XVIIe siècle caractérisé par un donjon massif de trois niveaux et une tour ronde percée de meurtrières.

54. Gesves/Faulx-les-Tombes, château de Faulx, siège d’un fief du comté de Namur passé entre diverses mains jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

55. Gesves/Haltinne, château de Haltinne, ancien siège d’une seigneurie hautaine. Vaste quadrilatère cantonné de tours carrées et ceinturé de douves enjambées par un pont-levis.

56. Gesves/Mozet (Goyet), actuel foyer intercommunal Saint-Antoine, autrefois siège d’une seigneurie hautaine acquise en 1760 par Pierre-Joseph Deville.

57. Hamois/Schaltin, château de Schaltin, siège d’une seigneurie hautaine dépendant de la prévôté de Poilvache. Ensemble reconstruit à partir de 1717.

58. Hannut/Merdorp, vestiges de l’ancien château de Merdorp, siège d’une seigneurie hautaine. Le village de Merdorp faisait partie sous l’Ancien Régime du comté de Namur ; la seigneurie hautaine appartenait au souverain du pays. Aujourd’hui subsistent trois tourelles englobées dans le mur d’enceinte de la propriété ; le tout date du XVIIIe siècle.

59. Huy/Ben-Ahin (Solières), borne du XVIIe replacée dans le parc du château de Solière et marquant la limite de juridiction des cours de justice de Marchin, Beaufort et Goesnes.

60. Jemeppe-sur-Sambre/Balâtre, ferme-château, ancien fief tenu depuis le XIIIe siècle.

61. Jemeppe-sur-Sambre/Spy, château de Spy, seigneurie hautaine relevant du comte de Namur et engagée à partir de 1613 au seigneur de Mielmont et passée entre diverses mains tout au long de l’Ancien Régime. Construction du derniers tiers du XVIIIe siècle.

62. La Bruyère/Émines (Hulplanche), ferme d’Hulplanche, seigneurie hautaine. Cense mentionné entre 1601 et 1602 comme propriété du seigneur Nicolas de Ponty.

63. La Bruyère/Émines (Saint-Martin), ferme de Saint-Martin, ancien siège d’une seigneurie hautaine engagée en 1642 à Paul de Berlo, dont la famille reste propriétaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

64. La Bruyère/Rhisnes (Arthey), ferme d’Arthey, siège d’une seigneurie hautaine engagée en 1626 au seigneur de Reux.

65. La Bruyère/Rhisnes (La Falize), ferme de La Falize, ensemble fortifié anciennement siège d’une seigneurie hautaine.

66. La Bruyère/Villers-lez-Heest, parc du château, deux piloris de justice, l’un aux armes Cuvelier, provenant de la place du village, l’autre aux armes Gavere provenant d’Aiseau.

67. La Bruyère/Villers-lez-Heest, ferme « la Petite-Tréhet », ancien fief relevant de la Cour féodale de Villers.

68. Mettet/Biesme, château de Biesme, ancien siège de la seigneurie acquise en 1671 par la famille de Gozée et revendue en 1709 aux seigneurs de Sart-Eustache. Ensemble des XVIe et XVIIe siècles flanqué de trois tours d’angle.

69. Mettet/Saint-Gérard, ferme de Libenne, seigneurie hautaine relevée depuis 1343. Incendiée en 1914, elle est partiellement rebâtie. 70. Mettet/Stave, ferme du château, siège d’une seigneurie hautaine.

71. Mettet/Stave, ferme du Coporal et ferme du pays du roy, biens appartenant aux seigneurs de Stave.

72. Namur/Champion, château au fond de la cour du pensionnat des sœurs de la providence, construit entre 1772 et 1778 par Albert-Ignace de Cuvelier, seigneur hautain de Champion. Armoiries du seigneur et de son épouse sur le fronton central.

73. Namur/Dave, château de Dave, remplace une forteresse située sur les hauteurs et siège d’une seigneurie hautaine citée depuis le XIVe siècle relevant de la mairie de Namur. Bâtiments aujourd’hui du début du XVIIe siècle, remaniés au siècle suivant.

74. Namur/Flawinne, château David (ou château de Flawinne), siège d’une seigneurie hautaine achetée en 1686 par Jean-Jacques d’Hinslin, seigneur de Maibes, dont la famille resta propriétaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Demeure du premier tiers du XVIIIe siècle, prolongée par des jardins à la Française en terrasses.

75. Namur/Lives-sur-Meuse (Brumagne), château de Brumagne, siège d’une seigneurie foncière dépendant de la Principauté de Liège et devenue en 1500 seigneurie hautaine du comté de Namur.

76. Namur/Loyers (Bossimé), ferme de Bossimé, siège d’une seigneurie hautaine érigée en 1653 au profit de la famille d’Harscamp qui reste propriétaire jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

77. Namur/Marche-les-Dames (Wartet), ferme du château, ancien siège de la seigneurie de la Tour. Ensemble fortifié qui s’est étendu depuis le Bas Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle. Chapelle seigneuriale conservant de nombreuses dalles funéraires et gisants des seigneurs du lieu des XVIIe et XVIIIe siècles.

78. Namur, maison nos 5-7 rue des Brasseurs, ancien fief du Barbeau, relevant de la Cour féodale d’Upigny (Éghezée).

79. Namur, maison nos 15-17 rue des Brasseurs, maison de rapport de Georges Zoude, seigneur de Courrière.

80. Namur, église Saint-Loup et bâtiments de l’Athénée, construits avec l’aide des États du comté et des échevins de la ville pendant la première partie du XVIIe siècle.

81. Namur, ancien hospice Saint-Gilles, passé sous la juridiction du comte de Namur puis de l’échevinat de la ville. Aujourd’hui siège du Parlement wallon.

82. Namur/Saint-Marc, château de Saint-Marc, ancien siège d’une seigneurie hautaine. Habitation traditionnelle du second tiers du XVIIIe siècle.

83. Namur/Suarlée, centre d’accueil ou ancien château Zualart, autrefois siège d’une seigneurie hautaine engagée en 1672. Petit château classique édifié dans le troisième quart du XVIIIe siècle.

84. Namur/Vedrin (Berlacomine), ferme de Berlacomine, ancienne seigneurie citée au XVe siècle. Logis seigneurial du milieu du XVIe siècle côtoyant des bâtiments postérieurs.

85. Namur/Vedrin (Frizet), ferme de Frizet, siège d’une seigneurie foncière devenue hautaine après son rachat en 1626 par Jean de Pinchart.

86. Namur/Wierde, ferme no 14 rue de Jausse, arrière-fief du comté de Namur cité à la fin du XIVe siècle.

87. Namur/Wierde (Andoy), château d’Andoy, ancien siège d’une seigneurie hautaine.

88. Ohey/Goesnes, ferme du perron, ancien siège d’une seigneurie de la prévôté de Poilvache. Point de départ en 1274 de la Guerre de la Vache au cours de laquelle elle fut détruite. Édifice entièrement reconstruit en 1687 par les seigneurs de Warnant-Waha comme l’indique une dalle armoriée sur le porche d’entrée.

89. Ohey/Goesnes (Filée), ferme de la tour, ancienne propriété des seigneurs de Goesnes et siège d’une cour de justice. Donjon-porche du XIIIe siècle et ferme du XVIe siècle construite par les Warnant.

90. Ohey/Jallet (Houdoumont), château d’Houdoumont, ancienne dépendance de la seigneurie de Goesnes. Ensemble composé du logis seigneurial et d’une ferme fortifiée qui s’est développée à partir d’un donjon médiéval.

91. Ohey (Wallay), ferme de Wallay, route de Gesves, siège d’un fief de Poilvache.

92. Onhaye/Anthée, château de la Forge, siège d’une seigneurie hautaine du comté de Namur. Accolé au château, vaste ensemble de bâtiments de ferme.

93. Onhaye/Anthée, église Saint-Materne. Dans un local annexe, au nord du choeur, épitaphe de Pierre de Senselle « escuier en son temps, seigneur de Saint Martin, bailli de Namur et capitaine du chasteau dudict Namur (…) » (1559).

94. Onhaye/Falaën, château-ferme de Falaën. Le château est le centre de la terre de Falaën, ancienne fraction de Montaigle engagée à partir de 1628. Vaste quadrilatère homogène hérissé de quatre tours. Présence du pilori dans la cour, symbole de la justice du domaine de Montaigle et siège du baillage après l’abandon de la forteresse.

95. Onhaye/Falaën, église Saint-Léger. Sur le mur nord du choeur, épitaphe de Pierre Polchet « en son vivant cheualier seigneur de Montaigle la ville, sergeant maior au seruice de sa majesté catholique (…) » (1705).

96. Onhaye (Chestrevin), ferme de Chestrevin, siège primitif de la seigneurie du même nom, ensemble traditionnel en U de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

97. Onhaye/Sommière, château-ferme de Hontoir, fief* dépendant du baillage de Bouvignes et siège d’une seigneurie hautaine détenue par le comte de Namur et ses successeurs jusqu’en 1626 lorsqu’elle est vendue et aliénée par Philippe IV.

98. Onhaye/Weillen, château de Weillen, siège d’une seigneurie hautaine du comté de Namur dépendant du baillage de Bouvignes.

99. Philippeville/Roly, château-ferme de Roly, seigneurie partagée entre Liège et Namur mais dont le manoir était namurois. Imposant complexe castral encore partiellement entouré de fossés présentant un donjon du XIIIe siècle et des bâtiments des XVIe et XVIIe siècles.

100. Pont-à-Celles/Viesville, ancienne ferme clôturée dite ferme du bailli. Bâtiments du dernier tiers du XVIIIe siècle, porche-colombier daté de 1779.

101. Profondeville/Arbre, château d’en-haut, construit dans le dernier tiers du XVIIIe siècle par Hyacinthe Bivort, seigneur hautain d’Arbre et de Rivière.

102. Profondeville/Arbre, château d’en-bas, construit en 1776 par Hyacinthe Bivort, seigneur hautain d’Arbre et de Rivière.

103. Profondeville/Lesve, ferme de la Bouverie, ancien siège de la seigneurie hautaine. Quadrilatère en grès groupant autour d’une cour rectangulaire des bâtiments du XVIIe au XIXe siècle.

104. Profondeville/Lesve, château et ferme de Lesve, ancien siège d’une seigneurie hautaine.

105. Sombreffe/Tongrinne, site du château de Tongrenelle, siège d’une seigneurie hautaine de Namur dont ne subsistent que la ferme et les douves.

106. Somme-Leuze/Baillonville, église Saint-Hubert. Contre le mur sud du chœur, dalle funéraire de Claude de Waha « seigneur de Bailhonville, de Grandchampt et de Vecmonz, en son temps prevost de Poilevache (…) » (1558-1560).

107. Villers-la-Ville/Marbais, donjon et vestiges médiévaux du château du Châtelet ou Vieux-Châtelet, possession de la famille chevaleresque du Châtelet dès le XIe siècle. Forteresse entrée dans la haute vassalité du comte de Namur au XIIIe siècle.

108. Walcourt/Thy-le-Château, château de Thy, seigneurie hautaine du comté de Namur et possession du comte de Namur Henri l’Aveugle. Importante forteresse citée à partir du XIIe siècle, de nombreuses fois détruite et remaniée au fil des siècles.

109. Wasseiges, maison du bailli. Wasseiges était le siège d’un des 7 baillages du comté de Namur. La seigneurie hautaine appartenait directement au comte de Namur jusqu’à son engagement en 1755. Bâtiment de la seconde moitié du XVIIIe siècle flanqué de deux cours et présentant un beau décor intérieur.

110. Yvoir/Évrehailles, château d’Évrehailles, siège d’un fief cité depuis le XIIIe siècle et d’une seigneurie hautaine. Reconstruit par la famille seigneuriale du lieu à la fin du XVIe siècle et remanié ensuite ; plafond stuqué aux armes des Maillart.

111. Yvoir/Évrehailles, ferme de la Bouverie, propriété des seigneurs d’Évrehailles et liée au château ci-dessus.

112. Yvoir/Godinne, vieille ferme, siège d’une seigneurie foncière aux mains des Maillen depuis 1512 et dont François de Maillen acquit la seigneurie hautaine en 1612. Portail en plein cintre surmonté de ses armoiries et témoin de la reconstruction du lieu en 1623.

113. Yvoir/Houx, tour de Géronsart, maison forte. Siège d’un fief relevant de Poilvache à partir du XVe siècle, érigée à la pointe d’un éperon abrupt et séparée de la forteresse de Poilvache par un ravin encaissé. Maison forte en ruine du début du XVe siècle et siège du fief dit « de la Tour de Houx sous Poilvache ».

114. Yvoir/Spontin, château de Spontin, siège d’une puissante seigneurie luxembourgeoise entrée en 1344 dans les possessions du comté de Namur et relevant alors de la prévôté de Poilvache. Imposant ensemble composé d’un château médiéval en quadrilatère cerné de douves en face de longs bâtiments de ferme. Le site exceptionnel conserve son enceinte, un châtelet d’entrée, le logis seigneurial, une ferme et une tour-porche.

Frédéric MARCHESANI, 2013

Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée - Sofam

Buste CAMUS Jules

Située devant la façade principale de l’hôtel de ville d’Andenne, sur le côté droit, la stèle qui porte le buste de Jules Camus (1849-1914) rappelle le martyr du bourgmestre de la localité lors de l’invasion allemande de 1914. Fils d’un journalier andennais, Jules Camus avait fait des études de médecine et exerçait son art dans la cité mosane depuis les années 1870. Engagé en politique au sein du parti libéral, conseiller provincial (1880-) et échevin d’Andenne (1890), il fait fonction de bourgmestre pendant une vingtaine d’années, le ministre catholique de l’Intérieur refusant de le nommer. Finalement, en juillet 1912, il devient maire effectif. C’est par conséquent à ce titre qu’il doit faire face à l’invasion allemande d’août 1914. Malgré les mesures prises par l’autorité communale pour maintenir l’ordre, le bourgmestre est pris en otage et malmené à travers la cité. Le 20 août en fin de journée, son exécution par des soldats allemands est le prélude au terrible massacre de Seilles-Andenne (262 civils tués).

Immédiatement après l’Armistice, les autorités locales se sont préoccupées de rendre hommage à l’ensemble des victimes de la Grande Guerre. Ville-martyr, Andenne a érigé un monument collectif. Ce n’est que beaucoup plus tard, en décembre 1938, que le conseil communal d’Andenne prend la décision de faire ériger un buste à la mémoire du bourgmestre martyr. Inauguré en 1939, ce buste est en bronze et dressé sur un socle de pierre ; l’ensemble mesure 3 mètres de hauteur sur une largeur d’un mètre. Sur le socle, les mots suivants ont été gravés :

« DOCTEUR 
J. CAMUS
BOURGMESTRE
MARTYR
20 AOÛT 1914 »

Olivier STANDAER, La mémoire d'une « Ville Martyre ». Manifestations et évolution de la mémoire de la Grande Guerre à Andenne. 1918-1940, Bruxelles, Archives générales du Royaume, 2005, Études sur la Première Guerre mondiale
John HORNE, Alan KRAMER, 1914, les atrocités allemandes, traduit de l’anglais par Hervé-Marie Benoît, Paris, Tallandier, 2005, p. 50-55
Jean SCHMITZ, Norbert NIEUWLAND, Documents pour servir à l’histoire de l’invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg, 2e partie, Le siège de Namur, Bruxelles, Paris, 1920, p. 28-31, 42-45, 90-97
Dr A. MÉLIN, Une Cité Carolingienne. Histoire de la Ville et du Ban d'Andenne, Andenne, 1928, p. 346-358
Les atrocités allemandes dans la province de Namur, à Spontin, Andenne et Haut-Bois, en ligne sur http://www.eglise-romane-tohogne.be/environs/images/atrocites_allemandes_spontin_andennes_gesves.pdf
http://www.bel-memorial.org/cities/namur/andenne/andenne_mon_jules_camus.htm 
http://www.bibliotheca-andana.be/?attachment_id=102759 (s.v. août 2013)

place des Tilleuls, sur la droite de l’hôtel de ville
5300 Andenne

carte

Paul Delforge

Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée - Sofam

Buste Jean Tousseul

Buste à la mémoire de Jean Tousseul, réalisé par André Wagnies, 7 octobre 1951.
 

Né à Landenne-sur-Meuse, Olivier Degée déménage à Seilles quand il a cinq ans : c’est là qu’il accomplit ses études, c’est aussi là qu’il commence à travailler dans les carrières qui donnent au village sa couleur grise. Il partage le sort des casseurs de pierre pendant plusieurs mois, avant d’être affecté aux fours à chaux, puis dans les bureaux de l'administration de l'entreprise. C’est l’époque de la Grande Guerre, période qui affecte encore davantage l’état de santé déjà fragile du jeune Degée. C’est aussi le moment où il est saisi par le virus de l’écriture et de la politique : journaliste, militant, pacifiste, socialiste, syndicaliste tout se mêle jusqu’au moment où il trouve sa voie. Écrivain régionaliste et écrivain social tout à la fois, Jean Tousseul réussit à rendre l’atmosphère de la vie de tous ceux qui travaillent et peinent dans sa région traversée par la Meuse. Le Village gris, Le Retour, L’Éclaircie, La Rafale, Le Testament sont autant de romans – publiés entre 1927 et 1936 – formant la saga de Jean Clarembaux ; l’histoire se situe principalement durant la période 14-18 et apparaît fortement autobiographique. Elle se poursuit dans une certaine mesure avec le triptyque François Stiénon. Installé dans un village de la banlieue bruxelloise de 1927 à 1942, il reviendra habiter à Seilles, en 1943, quand l’occupant allemand lui interdit toute publication, vivant tant bien que mal de ses traductions à l’étranger. Après sa mort, en février 1944, les amis de l’écrivain se sont efforcés de faire connaître ses romans et d’honorer sa mémoire. Ils ont sollicité des communes dont cinq ont attribué le nom de plume d’Olivier Degée à leur rue ou à leur place.

Dans son village natal, le fameux Village gris, une place porte son nom (depuis 1946) et un monument y est inauguré en octobre 1951, devant un important parterre de hautes personnalités. Soutenu par les autorités locales, un Comité Jean Tousseul (présidé par R. Jassogne) s’est en effet mis en place à la fin des années 1940 et a confié à André Wagnies (1924-), « chantre des carriers et des gens de chez nous » le soin de réaliser le monument. Une sorte de petit jardin a été dessiné et aménagé selon les plans de M. Lermigneau, architecte de jardins et professeur à l’École d’Horticulture de Mariemont. Originaire de Montigny-le-Tilleul, formé à l’Académie de Bruxelles puis à l’Institut supérieur d’Anvers auprès d’I. Opsomer, le sculpteur André Wagnies est professeur de dessin à l’Athénée de Huy tout en menant sa propre carrière artistique, se rapprochant de l’expressionnisme. Membre du Cercle littéraire et artistique de Charleroi (1950), il est surtout le collègue de travail, à l’Athénée de Huy, de René Roland qui est un membre très actif du Comité Tousseul. Wagnies livre à Seilles le buste en bronze de l’écrivain Tousseul que l’on imagine en costume-cravate. Il est posé sur un socle de granit du pays, parfaitement droit et lisse, émergeant d’un bloc brut, donnant l’impression d’être à peine travaillé. L’enchevêtrement entre la pierre polie et le bloc brut est tel qu’il laisse apparaître sobrement, sous le buste, la simple mention :

« Jean
Tousseul

1890
1944
 

Sources


Atouts et références d’une région, Namur, 2005 
http://www.vitrifolk.be/VITRIVAL/temps-mort/temps-mort-136.html (s.v. juillet 2013)
Désiré DENUIT, Biographie nationale, 1971-1972, t. 37, col. 772-784
Pierre DEMEUSE, Introduction à Jean Tousseul, Bruxelles, 1942, Collection nationale
http://www.bibliotheca-andana.be/?p=77513 
http://www.namurtourisme.be/cirkwi.php?cdf_id_circuit=14987 (s.v. octobre 2013)
Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Lasne, 2003, t. II, p. 771
La Vie wallonne, 1951, n°256, p. 290-291
 

Buste Jean Tousseul

Place Jean Tousseul
5300 Seilles

carte

Paul Delforge

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Tombe Pierre STIÉNON

Le cimetière de Petit-Waret, section de la localité de Landenne, abrite la tombe d’un soldat des guerres napoléoniennes. 

L’épitaphe de Pierre Stiénon précise qu’il fut « décoré de la croix de fer de Napoléon Ier » ; le soldat fut en fait décoré de la médaille de Sainte-Hélène, qu’il demanda à Napoléon III sous le Second Empire.

Pierre Stiénon est décédé le 3 mai 1877 à l’âge de 93 ans.

Cimetière de Petit-Waret
Rue Auguste Seressia
5300 Petit-Waret

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

Bruxelles, KIK-IRPA

Stèle Édouard de MERCX de CORBAIS

Dans le choeur de l’église Saint-Étienne de Seilles se trouve une stèle à la mémoire du chef d’escadron Édouard de Mercx de Corbais. Officier au service de l’Autriche entre 1805 et 1809, il passe au service de l’empire français comme capitaine au 8e chevau-légers lanciers et prend part à la douloureuse campagne de Russie au cours de laquelle il est grièvement blessé et fait prisonnier. Transféré à Saratov, sur la Volga, il parvient à s’échapper le 4 août 1813, après 9 mois de captivité et à rejoindre le QG impérial à Dresde. 

Napoléon le promeut chef d’escadron pour sa bravoure. Il participe ensuite aux batailles de Kulm, Pirna, Leipzig et Hanau, où il est une fois encore blessé. En 1814, il prend part à la bataille de Paris avant le premier exil de l’empereur. Il rejoint ensuite l’armée néerlandaise et sert en Belgique dans les rangs de l’armée des Pays-Bas pendant la campagne de 1815. 

Édouard de Mercx de Corbais est inhumé dans la sépulture de famille, dans le cimetière jouxtant l’église.

 

Eglise Saint-Etienne
Rue Warnier 3
5300 Andenne (Seilles)

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

Jo Van Hove

Ferme à Vezin

Sous l’Ancien Régime, Vezin était une des trente-deux seigneuries du ban d’Andenne qui étaient placées sous l’autorité d’un influent seigneur, le chapitre de la collégiale d’Andenne. Ce ban était un des plus puissants et des plus influents du comté de Namur. L’entité est constituée de nombreux hameaux au départ du village de Vezin (Houssoy, Melroy, Sclaigneaux, Sclairmont et Ville-en-Warêt). 

Au centre du hameau de Ville-en-Warêt se trouve une belle ferme en U, homogène et clôturée, construite en calcaire dans la première moitié du XVIIIe siècle et progressivement restaurée depuis plusieurs années. La ferme se compose d’un logis double de facture traditionnelle. Contre un des angles de la façade arrière se situe une tour carrée de trois étages. À droite du logis se trouvent les dépendances et, en face, une petite grange percée d’une porte charretière et des étables. Derrière la grange ensuite, encore une ancienne aire de battage, endroit où l’on séparait les graines des épis et tiges des plantes cultivées dans la région, le plus souvent des céréales. Le long de la rue, derrière le long mur de clôture, se déploie un grand jardin attenant à la ferme.

Rue de Ville-en-Warêt 250
5300 Vezin

carte

Classée comme monument le 26 avril 1989

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant SPW

Ferme de Houssoy à Vezin

Sous l’Ancien Régime, Vezin était une des trente-deux seigneuries du ban d’Andenne qui étaient placées sous l’autorité d’un influent seigneur, le chapitre de la collégiale d’Andenne. Ce ban était un des plus puissants et des plus influents du comté de Namur. 

L’entité est constituée de nombreux hameaux au départ du village de Vezin (Houssoy, Melroy, Sclaigneaux, Sclairmont et Ville-en-Warêt). Au centre du hameau de Houssoy se trouve la ferme du même nom. Elle fut autrefois le siège d’une seigneurie foncière achetée par la famille Salmier à Jean de Houssoy au début du XVIe siècle. Construite en grès ferrugineux, la ferme s’est développée au XVIIe siècle autour d’un donjon carré probablement construit dans la première moitié du XIVe siècle, seule partie classée de l’ensemble au titre de monument. Cette haute tour rassemble les composantes principales des maisons fortes du Moyen Âge et est constituée de quatre niveaux d’environ 9 mètres de côté. Ses murs sont percés de petites fenêtres carrées et d’une porte en plein cintre. Elle était autrefois fermée d’un toit d’ardoise et constitue l’angle du complexe agricole. 

L’asbl « Les compagnons de la tour carrée » œuvre à la restauration de la tour et y organise divers évènements (foire médiévale le 15 août, conférences, expositions). L’ensemble formé par la ferme et les terrains environnants a été classé comme site.

 

Ferme de Houssoy © G. Focant

Rue Haute 366
5300 Vezin

carte

Classée comme monument et comme site le 5 juin 1981

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Kiosque à musique de Seilles

Dans la lignée des innovations architecturales du 19e siècle, les kiosques apparaissent dès les années 1820-1830 sous forme d’édicules provisoires et démontables. 

Jusqu’après la Seconde Guerre mondiale, ils sont le produit de l’engouement musical qui se propage dans les villes et villages par le biais des sociétés de musique, des harmonies, des fanfares et des fêtes locales. 

Dès 1840, ces lieux privilégiés, souvent situés sur la place communale, s’implantent de façon permanente, comme un symbole du nouvel art musical. Il est le moyen de rendre accessible la culture musicale à tous. 

Un kiosque existe à Seilles, vraisemblablement depuis 1906 mais l’actuel aurait été érigé en 1935 ou 1936 à l’initiative de Charles Mélot. 

Posé sur un haut socle de pierre, le kiosque est constitué de colonnes en fer forgé supportant la toiture et reliées entre elles par une balustrade en fer forgé décorée de lyres dorées.

Place Joseph Wauters
5300 Seilles

carte

Classé comme monument le 25 juin 1999

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ferme d'Atrive à Seilles

Sous l’Ancien Régime, Seilles était une des trente-deux seigneuries du ban d’Andenne qui étaient placées sous l’autorité d’un influent seigneur, le chapitre de la collégiale d’Andenne. Ce ban était un des plus puissants et des plus influents du comté de Namur. En contrebas de la très belle église romane classée se trouve la ferme d’Atrive, construite entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle. Son nom viendrait du latin trivium signifiant « rencontre de trois voies ». 

On accède à une longue cour par un grand portail orné de deux blasons dont celui des Atrive. Le côté sud de l’ensemble est occupé par de longues étables qui épousent la courbe de la voirie. Au nord se trouve le logis, construit pour la première fois au XVIe siècle mais transformé vers 1617, comme l’indiquent les inscriptions au-dessus d’une des portes, ornée des blasons des propriétaires Philippe d’Orjo et Marguerite de Nève.

Rue du Château 2
5300 Seilles

carte

Classée comme monument le 1er août 1933

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant

Église Saint-Étienne à Seilles

Sous l’Ancien Régime, Seilles était une des trente-deux seigneuries du ban d’Andenne qui étaient placées sous l’autorité d’un influent seigneur, le chapitre de la collégiale d’Andenne. Ce ban était un des plus puissants et des plus influents du comté de Namur. Au milieu d’un quartier composé de vieilles maisons en pierre et en brique, l’église Saint-Étienne remonte à la seconde moitié du 11e siècle. Tout comme l’église de Sclayn, il s’agit d’une fondation de l’abbaye de Cornelimunster, près d’Aix-la-Chapelle. 

La tour romane, dotée de meurtrières, avait à l’origine une fonction défensive, comme à Sclayn, mais également résidentielle. Le porche et les collatéraux, de style gothique, datent pour leur part du 16e siècle. L’intérieur est typique du style mosan avec ses colonnes carrées et son plafond en bois mais est surtout remarquable pour ses peintures murales d’origine médiévale découvertes lors de travaux de restauration dans les années 1970. À l’intérieur sont conservées de nombreuses statues en bois des 17e et 18e siècles, quelques belles peintures et un grand nombre de dalles funéraires gothiques, Renaissance et de l’Époque moderne. Dans le mur du cimetière, on trouve également un fragment de croix gothique daté de 1578.

Rue du Cimetière
5300 Seilles

carte

Classé comme monument le 1er août 1933

Institut du Patrimoine wallon