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Bernard Gabrielle

Culture, Lettres wallonnes, Littérature, Théâtre

Moustier-Sur-Sambre 1893, Moustier-Sur-Sambre 1963


Dans le théâtre dialectal, Flora d’à l’Oulotte (Flora du Hibou, 1944) est « un drame paysan plein d’amour, de passion sénile, de haine, d’argent et de superstition ». Cette pièce en quatre actes suivait de près quatre grandes pièces en vers libres, sorte de fresque consacrée à la vie des mineurs du siècle passé : Les Tèris’, Ouyeûs, Li dérén et Leûs-èfants composent le recueil Do vèt’, do nwâr (1944). Si Gabrielle Bernard « trouve certainement le ton épique qui s’imposait », c’est peut-être « dans ses œuvres précédentes que son apport a été le plus considérable : Boles di savon (1942) et C’èsteûve ayîr (C’était hier), (1ère éd. partielle, 1932). (…) Avec ce recueil pour la première fois, la femme entre vraiment dans la poésie wallonne. (…) En outre, sur le plan de la forme, C’èsteûve ayîr innove par l’utilisation fréquente du style oral » (Jean Lechanteur).

La Wallonie. Le Pays et les hommes (Arts, Lettres, Cultures), Bruxelles, t. III
PIRON Maurice, Anthologie de la littérature wallonne, Liège, Mardaga, 1979, p. 470