Boulangier Corinne

Culture, Journalisme

La Louvière 14/02/1973

En même temps que ses candidatures en Romanes à l’Université catholique de Louvain, Corinne Boulangier entreprend une formation à l’Institut des Arts de Diffusion (option théâtre), fait du théâtre amateur et participe à la Ligue d’Impro. Sans achever sa deuxième licence, elle privilégie le Centre d’études théâtrales de Louvain-la-Neuve.

Travaillant comme étudiante pour la télévision communautaire Antenne Centre, elle allie ses centres d’intérêt quand elle anime l’émission Mémoires des rues. Repérée par la RTBf lors d’un casting, elle se voit confier des remplacements (Bingovision et Pour la Gloire, 1999), puis l’animation de divers programmes, souvent en duo, dont Génies en herbe (1999-2004), avec Thomas Van Hamme, la dictée du Balfroid avec Jacques Mercier, ou 100% Télé avec Patrick Ridremont (2003). Elle présente aussi des « événements » liés à des anniversaires ou à des pages d’histoire. 

Abandonnant le théâtre pour privilégier la télévision, elle s’impose à partir de 2004, année qui marque le début de sa carrière et qui lui vaut un « Moustique d’or », puis le Prix Ex-libris 2005. Chroniqueuse, animatrice ou présentatrice dans le domaine culturel, elle touche tant au cinéma (Ca tourne, 2002), qu’à la grande musique (Concours musical Ysaye, depuis 2004), à l’histoire (Les années belges, 2004), voire à la littérature (Mille feuilles, 2005-2007). Elle s’essaye aussi au talk-show (C’est la vie (en plus), 2007-2008), avant de valoriser le patrimoine wallon (Ma Terre, depuis 2009). Sa voix est également sur les ondes de la radio, auprès de J-P. Hautier (2002-), ou dans Culture club (2004-2012), voire Nuwa émission consacrée à l’environnement (2010-). Depuis 2007, elle préside aussi le jury du Prix Première, récompense littéraire décernée par les auditeurs de la RTBf.

Sa collaboration avec l’Institut du Patrimoine wallon, depuis 2009, a permis la réalisation de grands magazines thématiques de qualité touchant à l’histoire de la Wallonie. Cela lui a valu d’être élevée au rang de chevalier du Mérite wallon (septembre 2012).

 

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse