Collignon Christophe

Politique, Député wallon, Ministre wallon

Waremme 21/07/1969

Député wallon : 2004-2009 ; 2009-2014 ; 2014-2019 ; 2019-2020* ; 2024-
18e Président du Parlement de Wallonie : juin-septembre 2019
Ministre wallon : *2020-2024

Licencié en Droit de l’Université de Liège (1992), avocat, Christophe Collignon prend la tête du cabinet d’avocats familial. Président des Étudiants socialistes à l’Université de Liège, ainsi que de la section des Jeunes socialistes d’Amay dans les années 1990, il est élu au Conseil provincial de Liège (2000-2004), mais c’est la dimension régionale wallonne qui intéresse celui qui sera membre du Mouvement du Manifeste wallon (2008).

Le 13 juin 2004, candidat tête de liste dans la circonscription de Huy-Waremme où son père, Robert Collignon, n’a jamais cessé d’être élu député wallon depuis 1981, Christophe Collignon obtient à son tour la confiance des électeurs (12.438 vp), le PS dépassant alors les 40%. Cinq ans plus tard, le PS y perd 10% et ne compte plus qu’un seul élu, Christophe Collignon, avec 11.233 vp. Rapporteur de la Commission spéciale dite Francorchamps (2005), le député wallon s’intéresse surtout aux questions institutionnelles. Avec cinq autres députés PS, il dépose au Parlement wallon une proposition de décret spécial instaurant une Constitution wallonne, texte qui n’est pas pris en considération (avril 2006). Désigné comme l’un des dix sénateurs de communauté francophones, il siège aussi au Sénat (2007-2010). Membre actif du Groupe Wallonie-Bruxelles (2007-2008), il y préside le groupe de travail « économie ». Au Parlement wallon, il est membre du « groupe de réflexion sur la réforme institutionnelle », créé en 2008 et il préside la Commission des Affaires intérieures et du Tourisme (2009-2014). En 2011, il est encore membre de la Commission interparlementaire Wallonie-Bruxelles (janvier-mai). En octobre, il tente de lancer un Groupe de convergence wallonne, avec trois autres députés des partis traditionnels. En 2013-2014, il est l’un des deux vice-présidents de la Commission spéciale relative à la mise en œuvre de la 6e réforme de l’état.

Sur le plan communal, candidat à la succession paternelle à la tête de la commune d’Amay en octobre 2006, Christophe Collignon se retrouve dans l’opposition suite au succès de la liste Écolo conduite par Jean-Michel Javaux qui met fin à 85 années de majorité absolue socialiste. Président de la Conférence des élus de Meuse-Condroz-Hesbaye (2011-), Ch. Collignon déplace ses activités sur Huy, où il devient conseiller du CPAS (juillet 2010), avant d’accéder à sa présidence (août). En tant que membre du Collège communal de Huy, il reçoit alors la compétence de l’Enseignement. Patiemment, à la tête de l’USC de Huy, il entreprend de pacifier les relations internes alors particulièrement tendues. Lors du scrutin d’octobre 2012, cependant, c’est en ordre dispersé que se présentent les socialistes membres ou anciens membres du PS, tandis que sept listes sont en présence pour se disputer l’hôtel de ville. Malgré les 1.162 vp de Christophe Collignon qui poussait la liste et les 1.445 vp d’Alexis Housiaux, la tête de liste, le PS perd sa majorité absolue (32%, -14%) et trois élus (10). S’imposant d’emblée comme deuxième force politique de la cité mosane, la liste POURHUY emmenée par Anne-Marie Lizin (1.711 vp) convainc 18% de l’électorat et obtient cinq élus, talonnée par écolo (17%) qui lui aussi décroche cinq sièges. Avec le MR (13% et 3 s.) et idhuy (14%, 4 s.), le paysage politique est désormais éclaté et toutes les combinaisons politiques paraissent possibles. Choisissant de faire alliance avec le MR et idhuy (tendance cdH), le PS d’Alexis Housiaux garde l’hôtel de ville, et l’accord politique prévoit que le bourgmestre en confiera les clés, à mi-législature, à Christophe Collignon. Au sein du nouveau Collège communal où il est Premier échevin, il est déjà titulaire d’un très gros portefeuille (Enseignement, Petite Enfance, Sports, événements, Logement, Patrimoine, Personnel, Emploi, Économie sociale et Cohésion sociale). À partir du 19 janvier 2016, conformément à l’accord de majorité, Christophe Collignon remplace Alexis Housiaux comme bourgmestre de Huy ; son objectif reste de réaliser le « projet de ville » avec les partenaires du PS que sont le MR et idhuy. Requalification urbaine avec soutien du secteur privé, mise en place d’un ambitieux master plan touristique et effort en matière de cohésion sociale sont au programme d’un maïeur concerné aussi directement par l’avenir de la centrale nucléaire de Tihange.

Au scrutin wallon du 25 mai 2014, Christophe Collignon contribue à casser la tendance baissière du PS dans la circonscription électorale de Huy-Waremme. Le PS y progresse même de 1% par rapport à 2009 et obtient 31,66% de l’électorat. Le MR (28,27%) conserve un deuxième siège, tandis que le 4e mandat revient au PTB-GO ! (6,45%), en raison des aléas du système de l’apparentement. Son excellent taux de pénétration au scrutin régional permet à Christophe Collignon (11.765 vp) de faire partie des huit parlementaires wallons du PS autorisés, en vertu du décret spécial wallon du 9 décembre 2010 sur le cumul, à exercer conjointement son mandat à Namur et des fonctions exécutives à Huy. 

Membre de la majorité quand se met en place le gouvernement wallon de Paul Magnette à l’été 2014, il est appelé à présider le groupe socialiste de l’assemblée wallonne lorsque Philippe Courard prend la présidence du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, suite à la démission de Jean-Charles Luperto (20 novembre 2014). Il est aussi secrétaire du bureau du Parlement de Wallonie (2024-juillet 2017) et membre de la Commission Affaires générales-Relations internationales, de la Commission Pouvoirs locaux-Logement-énergie, de la Commission de Coopération avec la Communauté germanophone et du Comité mixte Assemblée nationale du Québec-Parlement de Wallonie ; de 2014 à juillet 2017, il est également membre de la Commission des Poursuites, de la Commission de Vérification des dépenses électorales et du Groupe de travail sur les finances communales.

Co-initiateur de la Commission spéciale relative au Renouveau démocratique dont il fait partie avec onze collègues PS, MR et cdH (mai 2015-2019), membre du « Groupe de travail sur le thème de la consultation populaire » (2017-2019), il mène une réflexion sur les mesures de bonne gouvernance à mettre en œuvre au niveau régional ou local, visant notamment à améliorer tant la démocratie représentative que la démocratie participative. à la suite de ses travaux, la Wallonie adopte notamment deux décrets qui en font la première entité du pays à adopter le principe d’une consultation d’initiative citoyenne. Cette consultation peut être organisée si une majorité simple des députés le décide ou si sont réunies au moins 60.000 signatures de citoyens belges et étrangers résidant en Wallonie.

Porte-parole du principal parti de la majorité jusqu’en juillet 2017, Ch. Collignon contribue à faire voter une série de décisions, dont la refonte du CoDT (mai 2016), ou le décret interdisant tout abattage animal sans étourdissement préalable (18 mai 2017). Les premiers mois de la législature wallonne sont aussi marqués par un bras de fer budgétaire avec le niveau fédéral, le chef de groupe PS dénonçant les chiffres du gouvernement fédéral de Charles Michel et son caractère minoritaire dans la défense des intérêts wallons. Porteur d’une proposition de résolution en faveur de l’organisation d’un salon international des technologies en Wallonie (2015), il fait voter, en mars 2016, une proposition de résolution visant à la réouverture de la liaison Thalys sur la dorsale wallonne (avec Véronique Salvi, Dimitri Fourny, Philippe Henry, Morreale et Stéphane Hazée). Les débats wallons où intervient Christophe Collignon portent notamment sur l’avenir de la production d’armes en Wallonie, la liaison des allocations aux revenus des parents, le fonds de garantie locative en matière de logement, l’amélioration de la communication des TEC, la limitation des salaires des patrons d’organismes publics comme ceux des députés wallons, le décumul intégral des mandats, la suppression de la radio-redevance voire le refus par la Wallonie de signer le texte du Ceta (octobre 2016), avant que le dossier « Publifin » ne focalise toute l’attention en 2017. Dans le dossier CETA, il vote la résolution du 14 octobre 2016 par laquelle le Parlement de Wallonie refuse l’accord entre l’UE et le Canada ; après la mini-crise internationale qui s’en est suivi, il porte avec Dimitri Fourny le projet de motion qui valide le compromis par lequel l’Europe s’engage à prendre en considération les doléances wallonnes de manière contraignante lors de la signature et dans l’application du CETA, ainsi que dans tous les autres traités de nouvelle génération à venir (28 octobre 2016). Pressenti initialement pour faire partie de la Commission spéciale Publifin, le député wallon de Huy se déporte et observe son déroulement de l’extérieur, approuvant, le 12 juillet 2017, ses conclusions et recommandations. En octobre 2015, avec Pierre-Yves Dermagne et Nicolas Martin, Christophe Collignon signe une carte blanche remarquée (La Wallonie est une évidence) en faveur de la régionalisation de l’Enseignement et de la Culture. Durant l’été 2016, il lance un autre appel à un débat au sein du PS, voire à l’organisation d’un Congrès des socialistes wallons.

Après l’appel du 19 juin 2017 de Benoit Lutgen et le changement de majorité à Namur, Christophe Collignon se fait le porte-parole de l’opposition socialiste pour dénoncer la nouvelle Déclaration de politique régionale, et surtout l’attitude du cdH (juillet). Afin de se concentrer davantage sur ses activités maïorales, Christophe Collignon décide, lors de la rentrée politique de septembre 2017, de céder le témoin en tant que chef de groupe du PS à Namur, et c’est P-Y Dermagne qui le remplace. Dans le même temps, désormais député wallon de l’opposition, il devient premier vice-président du Parlement de Wallonie jusqu’à la fin de la législature, tout en étant membre de la Commission Pouvoirs locaux-Logement-Infrastructures sportives, de la Commission de Coopération, de la Commission des Poursuites et de celle sur le Renouveau démocratique. Bien sûr, la plupart des textes qu’il dépose avec ses collègues du PS sont recalés par la nouvelle majorité, seuls quelques dossiers rencontrant l’agrément de tous les partis comme le Code wallon du bien-être animal porté par le ministre cdH Di Antonio (3 octobre 2018), l’instauration de la consultation populaire (18 juillet 2018) ou la réforme des circonscriptions électorales wallonnes (25 janvier 2018).

Au soir du scrutin communal d’octobre 2018, le PS hutois progresse (+ 3% et + 2 s.), mais ne retrouve pas la majorité absolue d’antan (35,3%, 12 s.). Avec 2.109 vp, Christophe Collignon réalise, de loin, le meilleur résultat de tous les candidats hutois, mais écolo est lui aussi en progrès, de 5,6% (22,6%), et gagne 2 sièges (7), devenant nettement la deuxième force politique de la ville mosane, où cinq partis comptent des élus. Ayant la main pour signer le nouveau pacte de majorité, Christophe Collignon opte pour la poursuite de sa collaboration avec le MR (3) et IDHuy (2).

Quelques mois, plus tard, lors du scrutin wallon du 26 mai 2019, il reste le plus populaire de sa circonscription (11.579 vp), devant les MR Caroline Cassart-Mailleux (9.003 vp) et Manu Douette (7.010 vp), et l’écolo Rodrigue Demeuse (3.518 vp), ses adversaires politiques en terres hesbignonnes qu’il retrouve désormais comme collègues de majorité au Parlement de Wallonie durant la législature 2019-2024. à nouveau, son excellent taux de pénétration autorise le député wallon à conserver son mandat de bourgmestre de Huy. Dès le 11 juin 2019, s’y ajoute la fonction de Président du Parlement de Wallonie. Christophe Collignon devient en effet le 18e titulaire de ce poste, depuis le libéral Franz Janssens, en novembre 1974, alors président du Conseil régional wallon provisoire. Il est le premier dont le père a déjà exercé les prérogatives, Robert Collignon ayant été le onzième président de l’assemblée wallonne, entre 2000 et 2004. Le mandat du fils est cependant plus court ; le temps de mettre en place la nouvelle majorité arc-en-ciel et Jean-Claude Marcourt lui succède (13 septembre 2019).

Membre de la Commission économie-Aménagement du Territoire-Agriculture (2019-janvier 2020), de la Commission Logement-Pouvoirs locaux, de la Commission des Poursuites et du Comité mixte Assemblée nationale du Québec-Parlement de Wallonie (2019-octobre 2020), le député wallon soutient la majorité PS-MR-écolo et sa Déclaration de politique régionale qui entend mettre l’accent sur la transition économique, sociale et environnementale. Très vite cependant, la pandémie de la Covid-19 s’impose comme une nouvelle priorité nécessitant des mesures d’urgence. Sur proposition de textes de Christophe Collignon, notamment, le Parlement de Wallonie accorde des pouvoirs spéciaux à son gouvernement et le député wallon de Huy-Waremme représente son parti au sein de la « Commission spéciale chargée de contrôler l’action du gouvernement wallon dans le cadre de la crise sanitaire de la Covid-19 » (15 avril-17 juin 2020). Il intervient encore pour que soit assuré le bon fonctionnement démocratique de toutes les structures publiques durant la période de confinement.

Le 1er octobre 2020 quand le gouvernement fédéral d’Alexandre De Croo se met enfin en place après une crise politique de 492 jours (par rapport aux élections) – ou de 662 jours si l’on retient la chute du gouvernement de Charles Michel –, Pierre-Yves Dermagne est appelé comme vice-Premier ministre fédéral et c’est Christophe Collignon qui le remplace dans le gouvernement wallon, en tant que ministre du Logement, des Pouvoirs locaux et de la Ville. éric Dossogne le remplace à l’hôtel de ville de Huy et éric Lomba comme député wallon (mi-octobre 2020). L’entrée en fonction du nouveau ministre intervient à l’heure de la seconde vague de la Covid-19. De nombreuses mesures ont déjà été prises, mais son attention se porte principalement sur les communes. Celui qui avait participé au Groupe de travail sur les finances communales durant la législature précédente n’ignore pas les difficultés auxquelles les représentants des pouvoirs locaux sont habituellement confrontés qu’il s’agisse des aspects financiers ou de la gestion humaine de leurs administrés ; la législature wallonne 2019-2024 y ajoutent d’autres problèmes : contrôle du confinement, organisation des vaccinations, conséquences des inondations de juillet 2021, flambée des prix, en particulier de l’énergie. 

Dans le cadre de ses compétences, le ministre Collignon déplore à plusieurs reprises le rôle du pouvoir fédéral qui « dégrade les finances locales » en se défaussant sur les communes d’une série de politiques (zones de police, CPAS, zones de secours et cotisations pensions) sans accompagnement budgétaire. Tout en sollicitant, au nom du gouvernement wallon, un débat au sein du Comité de Concertation, il prend plusieurs mesures pour soutenir les finances locales (maintien de l’indexation du fonds des communes, subvention à la rénovation énergétique des bâtiments publics, etc.), dont la plus spectaculaire est le Plan Oxygène, doté d’importants moyens, pour permettre aux communes de retrouver leur souffle. Sous forme de prêts, pour l’essentiel, dont les intérêts sont pris en charge par le budget régional, les communes peuvent notamment financer les charges de pensions et de transferts et changer ainsi leur trajectoire budgétaire (novembre 2021). La reprise de 60 % du coût de financement des zones de secours par les provinces contribue aussi à alléger la charge sur les communes, mais en la déplaçant sur un autre niveau de pouvoir (janvier 2021). Dans le cadre de la politique intégrée de la ville, les neuf plus grandes villes de Wallonie (Charleroi, Liège, Namur, Mons, La Louvière, Tournai, Mouscron, Seraing et Verviers) obtiennent aussi d’importants subsides (près de 300 millions d’€) pour le développement de projets spécifiques (décembre 2021). Pour économiser l’énergie, le ministre adresse un volumineux guide des bonnes pratiques à l’ensemble des communes (septembre 2022). Il adresse aussi une circulaire aux communes pour les autoriser, dans certaines conditions, à instaurer la semaine des quatre jours. Malgré d’importants incitants à la clé, le ministre ne parvient pas à convaincre d’autres communes que Bastogne et Bertogne de procéder à une fusion volontaire de leur administration (projet inscrit dans la DPR et que définit le décret De Bue du 30 avril 2019). Avec des arguments identiques, le ministre ouvre alors la porte à des expériences de supracommunalité souples, qui peuvent prendre des formes très variées, tout en appelant à tirer de ces expériences des enseignements pour fixer un cadre légal minimum.

Face aux 100.000 sinistrés des inondations de juillet 2021, le ministre wallon du Logement fait comme ses collègues du gouvernement : imaginer dans l’urgence une série de solutions techniques (installation de containers ou de logements modulaires préfabriqués, etc.) et financières (28,5 millions d’aide d’urgence aux communes et CPAS, 15 millions aux sociétés de logement de service public pour reloger les ménages sinistrés). Le certificat PEB est aussi utilisé pour réguler l’indexation des loyers durant les périodes de crise (inondations et énergie). En-dehors des périodes tendues, un effort majeur est réalisé dans le logement social public wallon : mesure phare de la législature, plus de 3.200 nouveaux logements sont désormais sous la gestion des agences immobilières sociales (9.600 au total) ; les prêts immobiliers sociaux augmentent. Inscrite dans la DPR, « l’allocation d’attente logement en Wallonie » est introduite le 1er janvier 2023, tandis qu’est mise en place une grille portant sur la vétusté naturelle des logements. La lutte contre l’inoccupation des logements est favorisée par de nouvelles mesures (septembre 2022). En juin 2023, un appel à projet est lancé pour la création de 770 logements d’intérêt public spécifiquement à destination des étudiants (kots). Quant au projet REPowerEU, visant à équiper les logements sociaux de panneaux solaires et/ou pompes à chaleur, il est adopté en fin de législature (avril 2024).

à ce moment, le ministre wallon parvient aussi à faire aboutir d’autres dossiers importants, comme la réforme de la fonction publique locale (cela concerne près de 140.000 agents), ainsi que la simplification et la modernisation du fonctionnement et de l’organisation des pouvoirs communaux, provinciaux et des CPAS (légalisant notamment le recours à la signature électronique, à la visioconférence, etc.) (mars 2024). à la quasi-unanimité, le Parlement de Wallonie adopte aussi « son » décret « funérailles et sépultures », long travail de co-construction qui « modernise » le cadre légal en tenant compte de l’évolution et des demandes de la société : caveaux et cellules de columbarium d’attente, fœtus, animaux de compagnie, etc. Fixant une feuille de route pour une réforme du financement des lieux de culte à défaut d’un nouveau décret, le ministre obtient une majorité sur le décret invitant les communes à mettre à disposition une salle neutre pour les cérémonies funéraires. Avec ses collègues Philippe Henry et Christie Morreale, il parvient à boucler un montage financier assurant au tram liégeois ses deux extensions, vers Herstal et vers Seraing (février 2024).

Le 9 juin 2024, Christophe Collignon occupe à nouveau la 1ère place sur la liste PS, dans la circonscription de Huy-Waremme, sollicitant des électeurs le renouvellement de son mandat de député wallon. Avec 10.473 vp, il parvient à conserver son siège à Namur, mais le PS a perdu des plumes (22,2%, -4,2%), dans une circonscription où les Engagés enlèvent deux sièges, alors que ni le PSC ni le cdH n’y avaient jamais obtenu d’élu.

 

Mandats politiques

Conseiller provincial de Liège (2000-2004)
Député wallon (2004-10/2020)
Conseiller communal à Amay (2006-2007)
Sénateur de communauté francophone (2007-2010)
Président du CPAS de Huy (2010-2012)
Conseiller communal à Huy (2012-)
Échevin (2012-01/2016)
Chef de groupe PS au Parlement de Wallonie (11/2014-09/2017)
Bourgmestre de Huy (01/2016-10/2020)
Ministre wallon (10/2020-2024)

 

Sources

Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 111-112
Centre de Recherche & Archives de Wallonie, Institut Destrée, Revue de presse (-06/2024), dont Le Soir, 3 mai 2022, 2 janvier 2023, 28 mars 2023, 31 octobre 2023, 27 mars 2024, 27 avril 2024 
Parlement de Wallonie, Rapports d’activités, de 2004 à 2023, https://www.parlement-wallonie.be/rapports-brochures
Cumuleo (-2023)
https://collignon.wallonie.be/home/biographie.html 

Député wallon (2024-)

 

Parlementaires et ministres de Wallonie (+ 2024)