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Dinant Noëlla

Politique, Député wallon

Mons 25/12/1919, Mons 10/05/1985

Députée wallonne : 1980-1981

Diplômée en Comptabilité de l’École industrielle supérieure de Mons puis de l’Université du Travail de Charleroi, fonctionnaire au ministère de la Reconstruction, du Budget et de la Santé publique (1947-1954), enseignante à l’Institut technique de l’État à Namur (1954-1955), Noëlla Dinant devient professeur à l’Institut communal d’enseignement technique à Cuesmes (1955-1980).
Résistante armée du Front de l’Indépendance, militante syndicale CGSP enseignement, elle s’engage au sein du Parti communiste, qu’elle représente en tant que conseillère provinciale du Hainaut (1965-1972) et chef de groupe. Vice-présidente du comité de la régionale du Borinage du Mouvement populaire wallon (avril 1961), membre du comité de la section locale de Mons du MPW (mars 1962), Noëlla Dinant demeurera vice-présidente de la régionale du Borinage du MPW durant les années soixante et membre de son conseil général, en tant que représentante du parti communiste.
Députée suppléante du PCB lors des élections de novembre 1971, Noëlla Dinant remplace Marc Drumaux, inopinément décédé en novembre 1972, à la Chambre des représentants (1972-1974). Fortement engagée dans le combat en faveur de l’émancipation féminine et proche de Willy Peers, elle est l’auteure d’une des premières propositions de loi sur la dépénalisation de l’avortement ; elle restera fidèle à ce combat tout au long de sa carrière parlementaire, mais n’aura pas la possibilité d’assister à son aboutissement, en 1990, par l’adoption de la proposition de loi Lallemand-Michielsens. Représentante de l’Union démocratique et progressiste choisie par l’arrondissement de Mons (1974-1977), elle n’est pas réélue en 1977, mais bien en 1978. Fidèle aux directives du PCB, elle joue son rôle de mandataire de l’opposition au moment où sont débattues les lois d’août 1980. Lors du vote (4 août), elle est absente de la Chambre. Néanmoins, elle participe à la séance inaugurale du nouveau Conseil régional wallon, à Wépion, le 15 octobre 1980, ainsi qu’aux travaux de l’assemblée wallonne jusqu’en novembre 1981. Parmi les 131 membres que compte alors cette assemblée, elle est l’une des huit femmes parlementaires de Wallonie.



Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 202

conseillère provinciale du Hainaut (1965-1972)
députée (1972-1977, 1978-1981)
membre du Conseil régional wallon (1980-1981)