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Hanquet Huberte

Politique, Député wallon

Liège 29/08/1926

Députée wallonne : 1974-1977 ; 1980-1981 ; 1981-1985 ; 1985-1987

Licenciée en Sciences religieuses (1945-1948) puis en Sciences politiques et sociales (1945-1948) de l’Université catholique de Louvain, docteur en Sciences politiques et sociales (1972), professeur puis directrice d’un Centre de Formation sociale (1954-1974), Huberte Hanquet s’est engagée au sein du PSC, où elle lutte pour l’égalité des chances hommes-femmes. Chef de Cabinet adjoint de Jean-Pierre Grafé, alors ministre des Affaires wallonnes (1973), elle est élue au Sénat pour la première fois en 1974. Administratrice de la Commission d’Aide publique de Liège (1959-1963 et 1970-1976), conseillère et chef de groupe PSC du CPAS de Liège (1977-1994),  la sénatrice dépose d’emblée une proposition de loi visant la création d’un Office ou d’un Service des créances alimentaires : ce sera son combat au Parlement. En juin 1974, l’équipe Tindemans s’ouvre au Rassemblement wallon et Huberte Hanquet figure parmi les sénateurs qui votent la loi de régionalisation provisoire du duo Perin-Vandekerckhove et qui siègent au Conseil régional wallon provisoire (1974-1977) ; elle est l’une des trois femmes d’une assemblée qui compte 62 membres.
Régulièrement réélue directement au Sénat jusqu’en 1985 dans l’arrondissement de Liège,  Huberte Hanquet est désignée par le PSC pour le représenter au Conseil économique régional de Wallonie (1980-1983). Durant l’été 1980, elle n’est pas présente pour voter la régionalisation définitive, mais, à partir du 15 octobre, elle siège au sein du nouveau Conseil régional wallon. Candidate à la Chambre en 1985, elle siège comme député entre 1985 et 1987 et souhaite retrouver la Haute Assemblée en 1987, mais les électeurs en décident autrement et c’est le PSC qui choisit de la coopter pour un dernier mandat (1988-1991). Entre janvier 1988 et octobre 1991, Huberte Hanquet ne siège plus qu’au Sénat – où elle préside à la Commission des Relations extérieures – et ne participe plus aux travaux du Conseil de la Communauté française et du Conseil régional wallon où elle a siégé de 1974 à 1987 pour le premier, de 1974 à 1977 et de 1980 à 1987 pour le second.
Active dans plusieurs institutions sociales et de soins de santé, ainsi qu’au sein des structures du PSC, Huberte Hanquet est élue à la présidence du Conseil des Femmes de Belgique, organisme pluraliste (1984-1990). Elle met alors sur pied un groupe de travail préparatoire à la rencontre de Nairobi de 1985, qui clôturera la décennie de la femme en présence de 10.000 femmes. Le document final Stratégies pour l’an 2000 deviendra un instrument d’analyse permanent. C’est au nom du CFFB qu’elle prend position publiquement en 1989 en faveur d’une dépénalisation de l’avortement sous certaines conditions, afin d’éviter de renvoyer les femmes à des pratiques clandestines ; au Sénat, elle votera cependant contre la loi Lallemand-Michielsens (novembre 1989). Présidente de Caritas Catholica en Communauté française, elle sera encore présidente de l’asbl Notre-Dame des Bruyères et vice-présidente du conseil d’administration du CHU de Liège jusqu’en 2005.



Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse 2009-2014
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 289-290

sénatrice (1974-1985)
membre du Conseil régional wallon provisoire (1974-1977)
membre du Conseil régional wallon (1980-1987)
députée (1985-1987)
sénatrice cooptée (1988-1991)