Saint-Amand Olivier

Politique

Enghien 09/05/1967

Député wallon : 2009-2012*

Instituteur de formation ayant mené ses humanités au collège Saint-Vincent de Soignies, Olivier Saint-Amand exerce son métier d’instituteur primaire pendant douze ans, tout en militant dans les rangs du mouvement Écolo. Élu conseiller communal d’Enghien en octobre 2000 (212 vp), il contribue à la mise en place d’une majorité arc-en-ciel en janvier 2001. Avec 2 élus, Écolo obtient un poste d’échevin qu’exerce Olivier Saint-Amand. En charge de la Culture, de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mobilité, le nouvel échevin abandonne alors son métier d’enseignant. D’emblée, il contribue à la mise en place d’un nouveau centre culturel, mais surtout met en application divers principes écologiques dans la gestion communale. Tête de liste en 2006, il contribue au succès des Écolos qui, avec 15%, enlèvent un 3e siège. Si la Culture échoit à un second échevin Écolo dans l’équipe présidée par la MR Florine Pary-Mille, Olivier Saint-Amand (717 vp) garde ses autres compétences scabinales et reçoit les Travaux publics ; il mène à bon terme notamment le plan communal de mobilité, le plan communal de développement de la nature et l’aménagement du nouvel hôtel de ville.

Relativement discret lors des élections fédérales auxquelles il a participé (9e candidat suppléant aux fédérales de 2003 (533 vp), 11e suppléant en 2007 (1.753 vp), Olivier Saint-Amand prépare très activement le scrutin régional de juin 2009. L’échevin entend imposer la marque verte dans la circonscription de Soignies et la régionale Écolo le désigne comme tête de liste. Avec 2.711 vp, celui qui se présente pour la première fois au scrutin régional réalise un coup historique, en donnant à sa circonscription son premier représentant vert à Namur. Écolo progresse de 10%.

Vice-président du Parlement de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, député wallon, il renonce à son échevinat à Enghien. Le principe du décumul appliqué généralement dans les instances d’Écolo s’inscrit désormais dans les pratiques du Parlement wallon : ainsi que le prévoyait l’accord du gouvernement, un décret est effectivement voté au Parlement wallon, majorité contre opposition, en décembre 2010. Il interdit le cumul entre le mandat de député wallon et des fonctions exécutives au niveau des communes. Les débats ont été animés, mais le résultat correspond en partie aux souhaits des écologistes, dont Saint-Amand.

Onzième suppléant en 2010, il confirme une forte popularité dans son canton (1.867 vp) et prépare sérieusement son retour au plan communal, organisant notamment un certain nombre de réunions citoyennes. Par conséquent, les résultats d’octobre 2012 ne constituent qu’une demi-surprise. Avec 25% des suffrages, Écolo progresse de 10% par rapport à 2006 et double ses sièges (6) ; les Verts devancent la liste libérale de Pary-Mille (6) et celle du PS (4) en recul. Seul le cdH (6), lui aussi en recul, devance en pourcentage Écolo, dont le chef de file réalise, avec 1.052 vp, le score le plus élevé de la localité. À la tête d’une majorité arc-en-ciel, Olivier Saint-Amand devient le bourgmestre d’Enghien, en charge des Finances. Il devient aussi le troisième « Vert » à exercer cette fonction après Jean-Luc Roland à Ottignies et Jean-Michel Javaux à Amay. Il démissionne de son mandat de député wallon, où il est remplacé par Bénédicte Linard.

Administrateur du Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces (CECP), de l’Union des Villes et des Communes de Wallonie et de l’IPALLE, Saint-Amand apporte son soutien à la liste Écolo présentée dans la circonscription de Soignies, le 25 mai 2014. Quatrième effectif (1.351 vp), il ne briguait aucun mandat quand les électeurs de Wallonie sanctionnent durement la participation écologistes aux différents exécutifs.
 

Mandats politiques 

Conseiller communal d’Enghien (2001-)
Échevin (2001-2009)
Député wallon (2009-2012)
Bourgmestre (2012-)

 

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse -2014