no picture

Tiberghien Luc

Politique, Député wallon

Mouscron 11/10/1957

Député wallon : 1999-2004 ; 2009-2014

Diplômé de l’Institut Cardijn à Louvain-La-Neuve, assistant social, Luc Tiberghien est employé par la Fédération des Mutualités chrétiennes de Mouscron, ainsi que dans un centre de rééducation par logopédie de 1978 à 1985. À partir de 1993, il devient professeur de pratique professionnelle en section « éducation ». C’est vers 1993-1994 que Luc Tiberghien rejoint les rangs d’Écolo. Auparavant, il a été actif au sein de l’Union des Progressistes et du Rassemblement populaire wallon. En octobre 1988, candidat RPW sur la liste socialiste, il fait son entrée au Conseil communal de Mouscron. Ses interventions visent régulièrement la gestion communale de Jean-Pierre Detremmerie. Or, le PS mouscronnois tend à se rapprocher du maïeur PSC. Dès lors, des tensions naissent entre RPW et PS, essentiellement au sujet de l’IEG. En décembre 1992, la rupture est consommée. Avec Jean Dricot, autre conseiller communal RPW, Luc Tiberghien rejoint les rangs d’Écolo, sur la liste duquel il reste conseiller communal. Avec le libéral Philippe Bracaval, L. Tiberghien mène désormais une lutte sans répit contre « la gestion Detremmerie ».

Secrétaire politique d’Écolo Picardie (1997-1999), Luc Tiberghien est élu au Parlement wallon en juin 1999 et renonce à son mandat de conseiller communal. Dans le seul canton de Mouscron, Écolo a récolté 25% des voix. Secrétaire du bureau du Parlement wallon (12 juillet 1999-13 juin 2004) sous la majorité arc-en-ciel, il se fait un nom dans les commissions par le travail qu’il y réalise. Plusieurs initiatives visent à améliorer le travail parlementaire. Globalement, il ne cache pas sa satisfaction d’avoir réussi à faire adopter des règles d’éthique et de déontologie, notamment en matière d’indemnités des membres du bureau du Parlement wallon. Du côté de la Communauté française, Luc Tiberghien accompagne activement le ministre Nollet dans la réforme profonde de l’ONE (décret du 17 juillet 2002).

En juin 2004, Écolo perd près de la moitié de ses voix et ses deux mandataires dans l’arrondissement de Tournai-Ath-Mouscron, et L. Tiberghien n’exerce plus aucun mandat politique. De 2004 à 2009, il devient le coordinateur de la plateforme picarde de Concertation pour la Santé mentale. En octobre 2006, il redevient conseiller communal, mais est contraint à une nouvelle cure d’opposition, même si les « affaires mouscronnoises » explosent alors. Membre du Conseil de développement de la Wallonie picarde (2006), administrateur de l’Intercommunale de financement de la région de Mouscron (2006-2007), administrateur de l’IEG (2008-2009, 2012-2013), il est membre du bureau politique d’Écolo et membre du Conseil supérieur des Villes, Communes et provinces de la Région wallonne (2009-).

En juin 2009, Luc Tiberghien apporte sa contribution au large succès remporté par Écolo. Tête de liste, il retrouve le Parlement wallon en tant que représentant de la Wallonie picarde. Observateur lors d’une mission belge au Burundi (2010), président de la Commission des Affaires générales, de la Simplification administrative et des Relations internationales en fin de législature (décembre 2013 – mai 2014), il est aussi membre de la Commission des poursuites chargée de statuer sur le statut de Bernard Wesphael. Auteur de nombreuses questions écrites et orales à l’adresse de tous les ministres, généralement sur des dossiers concernant la Wallonie picarde, il avait abandonné son mandat communal au moment de siéger à Namur. Tête de liste au scrutin d’octobre 2012, il retrouve le conseil communal de Mouscron, toujours dans l’opposition.

Lors du triple scrutin de mai 2014, Luc Tiberghien n’est candidat à aucun d’entre eux, ayant annoncé son retrait de la vie parlementaire, dès le moment où il n’était plus tête de liste.

 

Mandats politiques

Conseiller communal de Mouscron (1989-1999)
Député wallon (1999-2004)
Conseiller communal (2006-2009)
Député wallon (2009-2014)
Conseiller communal (2012-)

 

Sources

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse 2009-2014
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 537-538