Galler Jean

Officier (2013)

Né à Liège le 6 février 1955, Jean Galler grandit dans l’univers de la pâtisserie familiale fondée par son grand-père en 1930. Il garde tout au long de son enfance le plaisir de travailler le beurre et la crème. À 16 ans, il est attiré par le chocolat, cette matière vivante le fascine. Meilleur apprenti boulanger de Belgique à l’âge de 18 ans, il étudie ensuite à Bâle en Suisse, puis chez Gaston Lenôtre à Paris, afin de se perfectionner et de découvrir d'autres saveurs.

C’est en 1976, avec ses parents, qu’il rachète ce qui reste d’une ancienne chocolaterie à Vaux-sous-Chèvremont et crée la chocolaterie GALLER. Très vite, son épouse les rejoint et c’est elle qui, durant 30 ans, développe les emballages et l’image de l’entreprise.

Pour se distinguer sur un marché qui apparaît saturé, il se lance dans le créneau du chocolat de qualité, haut de gamme, de fabrication artisanale, inventant des goûts nouveaux. De 2 personnes en 1980, le petit atelier grandit progressivement, passant à une trentaine de passionnés en 1990 à  près de 140 collaborateurs aujourd’hui.

C’est avec cette équipe que Jean Galler conçoit, produit et commercialise des pralines, glaces, pâtisseries, barres de chocolat fourrées, ainsi que des tablettes, Langues de Chat et pâtes à tartiner. Les installations se sont agrandies, avec la construction d’une nouvelle usine en bord de Vesdre mais la localisation reste à Vaux-sous-Chèvremont.

Après avoir forgé sa réputation dans sa région, la chocolaterie Galler est présente dans plus de 30 pays. Elle possède également son propre réseau de boutiques à travers le monde. Son chiffre d’affaires est de 20 millions d’euros et toute la production se fait en province de Liège. Tout en restant une entreprise familiale, la société Galler s’est ouverte à des investisseurs étrangers, dont la famille royale du Qatar.

Manager de l'année 1994, Jean Galler a été élevé au rang d’officier du Mérite wallon le 12 septembre 2013.

Jean Galler avec Rudy Demotte et Jean-Claude Marcourt

A qui doit revenir ce mérite ? Ne serait-ce pas aux milliers d’amoureux du chocolat qui, dès le départ, m’ont fait confiance. Il est bien connu que « nul n’est prophète en son pays ». Et bien je peux l’affirmer : « Ceux qui les premiers m’ont soutenus, ce sont les gens de chez nous ». Merci !