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Pirotte Jean-Claude

Officier (2015)

Né le 20 octobre 1939 d’une mère professeur d’allemand et d’un père professeur de français, Jean-Claude Pirotte passe son enfance à Gembloux.

Après des études littéraires et de droit, il devient avocat en 1964. Il est cependant exclu du barreau en 1975 et condamné à 18 mois de prison pour avoir apporté son aide à la tentative d'évasion d'un de ses clients. Bien que niant avoir commis ce délit, il s'enfuit en France où il mène une vie plus ou moins vagabonde jusqu'à la péremption de la peine, en 1981.

De retour à Namur, il se consacre pleinement à la littérature et la poésie. Progressivement reconnu et bénéficiant du soutien de Jean-Edern Hallier, Jean-Claude Pirotte devient dans les années 1980-1990 un personnage assez médiatique de la scène littéraire française.

Au fil du temps, il publie une cinquantaine de livres, des articles, des poèmes et des préfaces. Son œuvre est jalonnée de nombreux prix : prix Victor-Rossel en 1986 pour Un été dans la combe ; prix des Deux Magots en 2006 pour Une adolescence en Gueldre ; prix Franz de Wever et grand prix de poésie du Mont-Saint-Michel en 1963 ; prix Marguerite Duras en 2002 pour Autres arpents ; prix Louis Montalte ; prix Roger-Kowalski en 2008 pour Passage des ombres ; prix Maurice Carême en 2009 ; prix Apollinaire en 2011 pour Cette âme perdue et Autres séjours ; prix Marcel Thiry et prix Pierre Mac Orlan en 2011. Enfin, en 2012, il reçoit le Grand prix de poésie de l'Académie française puis le prix Goncourt de la poésie pour l’ensemble de son œuvre.

À l'origine de la création du prix littéraire Cabardès, il fut directeur de collection des Lettres du Cabardès aux éditions Le temps qu'il fait.

Il passe les dernières années de sa vie dans le Jura et décède le 24 mai 2014.

Le 17 septembre 2015, Jean-Claude Pirotte a été élevé au rang d’officier du Mérite wallon, à titre posthume.