Patrimoine exceptionnel

Cathédrale Notre-Dame de Tournai

Place de l'Évêché 1, 7500 Tournai

Classée comme monument le 5 février 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Patrimoine mondial (2000)

Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000, la cathédrale Notre-Dame de Tournai impressionne avant tout par ses dimensions et son ampleur : vastes nefs romanes s’ouvrant sur un large transept (67 m), terminé par deux absides et couronné de cinq hautes tours, et un impressionnant choeur gothique de 54 m de long et de 33 m de hauteur sous voûte, qui reprend certains traits architecturaux de la Sainte-Chapelle à Paris. 2008 a vu le lancement d’un grand chantier de restauration grâce à la conclusion d’un accord-cadre entre la Région wallonne et la  Province de Hainaut accordant une subvention annuelle de trois  millions d’euros durant sept ans.

 

Cathédrale Notre-Dame de Tournai - G. Focant © SPW

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Cathédrale Notre-Dame de Tournai - G. Focant © SPW

Beffroi de Tournai

Vieux Marché aux Poteries 14, 7500 Tournai

Classé comme monument le 15 septembre 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Patrimoine mondial (1999)

Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, le beffroi de Tournai, de style gothique, est le plus ancien de Belgique. Puissant symbole des libertés urbaines, il a probablement été construit suite à l’octroi en 1188 par Philippe II Auguste, roi de France, d’une charte de franchises. Le beffroi inférieur daterait de la fondation, même s’il a été réaménagé à la fin du XIVe siècle lors de la construction du beffroi supérieur ; celui-ci contient les cloches et l’horloge, et il présente une grande unité architecturale. Les restaurations du XIXe siècle et, dans une moindre mesure, celles du XXe siècle ont conféré au beffroi son aspect actuel. Réouvert au public en 2002, après dix ans de travaux, vous y découvrirez un spectacle multimédia sur son histoire, des panneaux expliquant ses fonctions, la chambre du carillonneur et le carillon sans oublier, de son sommet, un fabuleux panorama de Tournai.

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Jardins suspendus de Thuin

Place Albert Ier 2, 6530 Thuin

Classés comme site le 29 mars 1976
Patrimoine exceptionnel

Le site des « jardins suspendus » s’étage en successions de terrasses entre lesquelles serpentent les ruelles qui relient les quartiers historiques de la ville haute à la ville basse. L’origine de ces jardins aménagés le long d’un versant de la Biesmelle doit vraisemblablement se rattacher à l’édification des enceintes urbaines successives, soit dès le XIIe siècle pour le versant sud ou au XIVe siècle pour le versant oriental. Relativement prisés durant de nombreux siècles, ce type de jardins enclos, parfois plantés de vignes, perd son attractivité durant la seconde moitié du XXe siècle, avec le désintérêt de plus en plus marqué pour la culture de jardins de subsistance. Cet état de fait entraîne l’apparition de friches et la dégradation des murs de soutènement ou de séparation des parcelles. Ces murs, construits en grès ou plus rarement en briques, font à présent l’objet de restaurations, notamment via des initiatives d’insertion socio-professionnelle guidées par le souci de la transmission des savoirs et savoir-faire en consolidation des maçonneries et travail de la chaux.

 

Jardins suspendus de Thuin - G. Focant © SPW

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Jardins suspendus de Thuin - G. Focant © SPW

Beffroi de Thuin

Place du Chapitre, 6530 Thuin

Classé comme monument le 24 mai 1949 (beffroi) et le 5 décembre 1983 (galerie)
Patrimoine exceptionnel
Patrimoine mondial (1999)

Le beffroi de Thuin, construit dans la première moitié du XVIIe siècle en remplacement d’un beffroi antérieur effondré quelques décennies plus tôt, constitue l’unique vestige de la collégiale Saints-Lambert-et-Théodard, détruite en 1811. Bien qu’elle ait été dotée d’une fonction capitulaire, la tour de la collégiale était également tour communale – et donc un véritable beffroi, le seul en Wallonie à avoir assumé dès l’origine ces deux fonctions. Cette double vocation prend forme sur la façade sud de l’édifice où sont visibles les armoiries des bourgmestres de l’époque de la construction, juste au-dessus des niches dédiées aux saints protecteurs de l’église.

Robuste, le beffroi domine la ville haute de sa silhouette de 60 m, construite en moellons de grès rythmés par des bandeaux de calcaire. La partie supérieure est occupée par de grandes ouïes surmontées des cadrans de l’horloge. Elle est coiffée d’une flèche campaniforme entourée de quatre clochetons polygonaux. Décoiffé par une tempête en 1662, le beffroi est remis en état dans la foulée tandis que d’importantes réparations sont effectuées au milieu du XVIIIe siècle. Sa double fonction doit au beffroi de ne pas avoir été démoli avec le reste de l’édifice religieux, dont on voit encore les traces de toiture sur sa face orientale. Une galerie, classée elle aussi, a été accolée à ce qui était devenu une tour isolée. Le beffroi a bénéficié d’une restauration complète au début des années 2000.

 

Beffroi de Thuin - G. Focant © SPW

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Beffroi de Thuin - G. Focant © SPW

Ancienne abbaye d'Aulne

Rue Vandervelde 275, 6530 Thuin (Gozée)

Classée comme site classé le 24 avril 1991
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Fondée au VIIe siècle sur un domaine planté d’aulnes, l’abbaye d’Aulne devient en 1147 un monastère cistercien. En 1794, les bâtiments sont incendiés. La ruine principale est celle de l’église, édifice gothique des XIIe et XVe siècles remanié au XVIe siècle. Les absidioles et le porche sont ajoutés au XVIIIe siècle. Le long de la Sambre, les moines édifièrent leurs bâtiments industriels, dont le moulin existe encore. Au sud du complexe se trouve le jardin de la Montagne qui surplombe le site à près de 30 m de hauteur. Inscrit sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie, le domaine de l’abbaye est devenu propriété régionale en 2010 et a été inscrit sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon. Celui-ci a pour mission d’y piloter, avec l’aide du Commissariat général au Tourisme, un shéma de développement.

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Ruines du château fort de Franchimont

Allée du Château 17, 4910 Theux (Franchimont)

Classé comme monument le 24 juillet 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

L’ancien château de Franchimont occupe un éperon rocheux au confluent de trois rivières dont il contrôlait avantageusement les vallées. Les premières mentions de la place forte ne datent que du milieu du XIIe siècle mais celle-ci a vraisemblablement dû être érigée dès le siècle précédent pour garantir la limite orientale de la jeune principauté de Liège. Les parties les plus anciennes, au centre, se composent d’un château-cour flanqué d’un donjon, tous deux en moellons de grès local. L’aile méridionale de cette construction rectangulaire devait abriter une résidence seigneuriale. Un incendie de la fin du XIVe siècle conduit au remaniement de la face extérieure de la forteresse qui prend l’aspect, dans le prolongement de l’ancien donjon, de deux tours pleines réunies par un bec formant ainsi un épais bouclier de maçonnerie. Conservé encore sur 20 m de hauteur, cet aménagement se révèle vite peu adapté aux progrès de l’artillerie de la fin du Moyen Âge. Le château sera complété au XVIe siècle d’une muraille dessinant un pentagone irrégulier ponctué de cinq larges tours circulaires, elle aussi rapidement démodée. Son rôle de forteresse perdu, le château n’en reste pas moins résidence épiscopale, refuge ou prison jusqu’à la fin du XVIIIe siècle et son abandon définitif lors des troubles de la Révolution française.

 

Ruines du château fort de Franchimont - G. Focant © SPW

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Ruines du château fort de Franchimont - G. Focant © SPW

Ancienne abbaye de Stavelot

Cour de l'Abbaye 1, 4970 Stavelot

Classée comme monument et site le 24 décembre 1958
Classée comme monument (avec zone de protection) le 20 juillet 1994
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

L’abbatiale, érigée au XIe siècle et détruite à la Révolution, a été mise au jour par des fouilles archéologiques récentes. Les bâtiments conventuels, essentiellement du XVIIIe siècle, abritent trois musées inaugurés en 2002 après une vaste campagne de restauration : le musée Guillaume Apollinaire, poète français ayant séjourné à Stavelot, le musée de la Principauté de Stavelot-Malmedy et le musée du Circuit de Spa-Francorchamps qui retrace l’histoire du plus beau circuit du monde et qui présente une collection de véhicules d’exception. Une galerie d’art, des salles en location, une boutique et le café des musées complètent l’ensemble.

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Waux-Hall de Spa

Rue de la Géronstère 10, 4900 Spa

Classé comme monument le 24 juillet 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Judicieusement implanté en dehors du centre de Spa, à la rencontre des principales routes menant aux fontaines qui ont fait la renommé de la ville thermale, le Waux-Hall constituerait l’une des plus anciennes salles de jeux d’Europe. Œuvre de l’architecte liégeois Jacques-Barthélemy Renoz, du stucateur Antoine-Pierre Franck et du peintre Henri Deprez, ce vaste édifice aux proportions harmonieuses a été édifié en trois phases dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, soit l’avant-corps et les ailes latérales, l’arrière-corps et enfin, l’aile en retour, elle-même reconstruite dans la seconde moitié du XXe siècle. La sobriété de l’architecture extérieure en brique et pierre bleue contraste avec le faste de la décoration intérieure – stucs muraux, plafonds peints, cheminées en marbre, miroirs, etc. – répartie dans les cinq pièces du premier étage au nombre desquelles figure une salle de bal. Au fil du temps, cette « salle de jeux et d'assemblée » a connu diverses affectations : hôpital militaire, temple protestant, école, orphelinat, musée communal ou siège d’associations locales. La restauration de l’enveloppe extérieure, première phase d’une restauration globale, a été achevée en 2009, préservant ainsi les riches décors intérieurs. Le monument a désormais fière allure, avec son badigeon rose pâle, ses garde-corps et grilles en fer forgé rehaussés de dorure et ses grands châssis d’époque restaurés et sertis de vitrages soufflés artisanalement.

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Galerie Léopold II

Parc des Sept-Heures, 4900 Spa

Monument classé le 20 avril 1982
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Depuis l’époque romaine, Spa est réputée pour son eau ferrugineuse, attirant à elle au XVIIIe siècle de grands personnages, tel le tsar Pierre le Grand. Après une phase de déclin, un vaste programme, appuyé par Léopold II, roi des Belges, relance la station thermale. Dans ce cadre, une galerie couverte de 130 m est inaugurée en 1878 dans le parc de Sept-Heures, promenade créée en 1758 dans la prairie du même nom où les curistes avaient coutume de se rassembler, faisant ainsi de cette dernière et de celle de Quatre-Heures voisine, la plus ancienne promenade publique de Belgique. La galerie Léopold II reçoit à ses extrémités deux pavillons, celui ovale des Petits Jeux et celui carré dédié à l’épouse de Léopold II, la reine Marie-Henriette. Trois avant-corps ponctuent ce long promenoir couvert d’un plafond en bois compartimenté supporté par des colonnes en fonte et orné d’éléments décoratifs en fer forgé. Le projet de restauration de 2009 prévoit la restitution de certains éléments originaux, comme la fermeture en façade arrière.

Remanié à de nombreuses reprises, le parc de Sept-Heures et le Fawetay, double allée bordée de tilleuls décrivant un U à partir de l’avenue Professeur Herijean au sud-ouest de Spa, sont les deux seules promenades spadoises à faire l’objet d’une protection.

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Château médiéval de Sombreffe

Rue du Château 1, 5140 Sombreffe

Classé comme monument le 25 novembre 1971
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Sombreffe est un exemple intéressant d’un château médiéval de plaine. Il se divise en deux parties : une haute-cour, avec une tour-porche et un donjon, et une basse-cour, protégée par une enceinte polygonale ponctuée de tours circulaires et, à l’origine, par des douves. Le donjon (XVe siècle) possède un bel étage, avec une voûte sur croisée d’ogives, une cheminée, des fenêtres à banquettes, des latrines. La basse-cour était accessible par le châtelet d’entrée, percé, comme les autres tours, de meurtrières et de canonnières.

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