Patrimoine exceptionnel

Collégiale Saint-Vincent de Soignies

Grand Place, 7060 Soignies

Classée comme monument le 10 novembre 1941
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Étroitement liée au culte de saint Vincent (VIIe siècle), l’ancienne collégiale de Soignies, en grès et calcaire mêlés, possède un choeur à chevet plat, couvert d’une ancienne voûte d’arêtes (XIe siècle). Le maître-autel baroque magnifie les reliques de saint Vincent conservées dans une chapelle supérieure. Le transept, surmonté d’une imposante tour-lanterne, le massif occidental et les nefs permettent de suivre l’évolution du style roman en Hainaut. Si la tour-clocher et les chapelles Saint-Hubert et du Saint-Nom-de-Jésus sont gothiques, le jubé de chœur  est Renaissance et les stalles en bois sont baroques. Le musée du Chapitre expose les principales pièces du trésor.

 

Collégiale Saint-Vincent de Soignies - G. Focant © SPW

 

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Collégiale Saint-Vincent de Soignies - G. Focant © SPW
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Château d'Ordange

Rue d'Ordange 8, 4100 Seraing

Classé comme monument et site le 22 janvier 1979
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (décor mural de la chapelle, meubles immobilisés)

Le château d’Ordange à Seraing, mentionné dès le XVe siècle, dépend de la cour allodiale de Liège. Meurtri par les troupes de Charles de Téméraire en 1468 et détruit par les de la Marck lors de leur lutte contre l’évêque Jean de Horn en 1490. Le château est reconstruit et durant le XVIe siècle connaît diverses occupations.

Le château a conservé le caractère fermé et les douves de son passé de forteresse médiévale. L’entrée est encadrée par deux tours circulaires du XVe ou XVIe siècles. Elles sont éclairées de baies à croisées et étaient à l’origine précédées d’un pont-levis aujourd’hui remplacé par un pont de pierre. Les deux tours sont reliées par un passage ouvert surmonté d’une baie à linteau. On peut encore apercevoir dans le portail les vestiges des ouvertures utilisées pour manœuvrer les chaines du pont-levis, l’étage comporte quant à lui, des arquebusières.

Le château comporte d’anciennes écuries et une chapelle castrale caractérisée par un plafond à voussettes et par la présence de peintures murales remarquables dans la sacristie. Le logis, de six travées, s’élève sur deux niveaux. Sa façade, millésimée 1643, est composée de briques et calcaire en partie cachés par le lierre. Le mobilier du corps de logis est exceptionnel, citons les cheminées gothiques, Renaissance et classiques.

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Cristalleries du Val-Saint-Lambert

Esplanade du Val 245, 4100 Seraing

Classées comme monument et site classé le 26 novembre 1973 et le 16 janvier 1998
Scriptorium et autres éléments repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie

De l’abbaye du Val-Saint-Lambert, fondée au XIIIe siècle, ne demeure que l’aile orientale du cloître gothique. En 1751, l’abbaye est reconstruite, dont le palais abbatial, actuel « château ». À partir de sa fondation en 1826, la cristallerie perfectionne les procédés de soufflage, de taille et de gravure du cristal, devenant vers 1900 la plus grande cristallerie au monde. Malgré de grandes difficultés dans les années 1970, l’activité industrielle se poursuit sans interruption jusqu’à nos jours. Le complexe abbatial, restauré, est réaffecté en centre d’activités touristiques centrées sur un parcours-spectacle qui raconte l’histoire du cristal et des cristalleries. Depuis  2010, le Val-Saint-Lambert est aussi l’un des deux sièges du cercle de Wallonie.

 

Cristalleries du Val-Saint-Lambert - G. Focant © SPW

 

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Cristalleries du Val-Saint-Lambert - G. Focant © SPW
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Château de Seneffe

Rue Lucien Plasman 7-9, 7180 Seneffe

Classé comme monument et site le 24 décembre 1958
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Œuvre du plus célèbre architecte des Pays-Bas autrichiens, Laurent-Benoît Dewez, le château de Seneffe, construit entre 1763 et 1769 en style néoclassique, se compose d’un corps de logis surmonté d’une balustrade et d’un fronton armorié, auquel sont adjointes deux galeries à colonnades se terminant par deux pavillons à dôme. Vers 1780, le parc est agrémenté d’un aménagement paysager à la mode anglaise, et l’orangerie et le théâtre sont érigés. Après une restauration du parc et du château, la Communauté française de Belgique, propriétaire du site, y a installé le musée de l’Argenterie.

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Ancien palais abbatial de Saint-Hubert

Place de l'Abbaye 12, 6870 Saint-Hubert

Classé comme monument et site le 4 juillet 1990 et comme monument le 24 janvier 2001 (tour-porche)
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

C’est à l’initiative de Pépin II de Herstal et de son épouse qu’est fondée l’abbaye. Suite à une période trouble, l’évêque Walcaud entreprend le développement du culte de saint Lambert ainsi que l’affirmation de la présence liégeoise dans ce territoire retiré. Il installe à l’abbaye des moines bénédictins et transforme le site en un centre religieux, commercial, industriel et administratif d’importance. Au lendemain de la Révolution française, les moines sont expulsés et l’abbaye vendue. Ce site exceptionnel est composé de l’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul et du quartier abbatial.

Le quartier abbatial, dénommé aujourd’hui palais abbatial, appartient, tout comme les communs, à l’État et abrite, entre autres, un de ses dépôts d’archives. Conçu dans la première moitié du XVIIIe siècle selon un plan en U, il dénote une influence française, conséquence d’un effet de mode mais également de l’attachement à la couronne et au roi, un des protecteurs de l’abbaye. L’édifice enserre ainsi une cour fermée par une grille, remplacée aujourd’hui par un exemple moderne. La polychromie de cette dernière renvoie à celle de l’édifice en briques peintes et pierres et marbres de pays et en particulier au tympan  du fronton qui domine la façade principale. Cette polychromie se retrouve à l’intérieur au niveau des pavements mais également, à l’origine, sur la rampe en fer forgé de l’escalier d’honneur.

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Basilique des Saints-Pierre-et-Paul

Place de l'Abbaye, 6870 Saint-Hubert

Classée comme monument le 22 février 1938
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Fondée au VIIIe siècle, l’abbaye accueillit en 825 les reliques de saint Hubert, évêque de Liège († 727), qui fut, dès lors, considéré comme l’apôtre de l’Ardenne. Invoqué pour guérir la rage, le saint fut à l’origine d’un important pèlerinage. Plusieurs églises abbatiales se sont succédé Saint-Hubert et l’édifice actuel, élevé au rang de basilique en 1927, compte cinq nefs, un déambulatoire et plusieurs chapelles. Si la crypte et les tours datent des XIe et XIIIe siècles, l’intérieur a été construit entre 1525 et 1564 en pur style gothique. La façade baroque est du début du XVIIIe siècle, ainsi que l’élégant palais abbatial. Actuellement, il abrite le Service des Archives de l’État et la  Direction des Affaires culturelles de la Province.

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Château de Warfusée

Rue de Warfusée 113, 4470 Saint-Georges-sur-Meuse

Classé comme monument et site le 22 janvier 1973
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le château de Warfusée, érigé par le frère de Charles-Nicolas d’Oultremont, prince-évêque de Liège († 1771), est en brique enduite et en pierre calcaire ; il est constitué d’un imposant pavillon à deux ailes cantonnées de deux annexes en retour d’équerre. Ses décors intérieurs sont remarquables, comme le vestibule avec son monumental escalier en chêne à deux volées ou la salle à manger qui reçut au XIXe siècle de nombreuses gravures aquarellées représentant les loges de Raphaël au Vatican. Le petit et le grand salons possèdent, quant à eux, de précieuses tapisseries d’Audenarde du XVIIIe siècle.

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Château de Lavaux

Rue du Château 8, 5580 Rochefort (Lavaux-Sainte-Anne)

Classé comme monument le 1er février 1937
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Érigé au XVe siècle sur un marécage, le château, ceint de douves, possède encore ses quatre tours circulaires d’angle, dont la plus importante constituait le donjon. Celui-ci, avec un aménagement intérieur sobre, est surmonté d’un dernier niveau, en encorbellement, à vocation défensive : quatre fentes de tir pour petits canons et de quatre niches basses qui alimentaient en projectiles divers les mâchicoulis. Au début du XVIIe siècle furent aménagées les ailes d’habitation, qui remplacent les courtines, et les puissantes colonnes annelées du passage d’entrée. Depuis 1958, le château, entièrement rénové au XXe siècle, abrite le musée de la Chasse. En 2004, le château est à nouveau rénové, tout comme l’espace d’accueil et le parking. Aujourd’hui, il compte trois  musées entièrement repensés pour rendre la visite attrayante.  Ces musées sont respectivement consacrés à la vie des  seigneurs aux XVIIe et XVIIIe siècles, la vie rurale en Famenne et XIXe siècle et la chasse et la nature en Famenne. Le programme de requalification du site a été conduit par  l’asbl Les Amis du Château de Lavaux-Ste-Anne dans le cadre de l’action menée par les Fonds européens Feder, Objectif II rural.

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Château des princes de Mérode

Rue de l'Eglise 40, 1330 Rixensart

Classé comme monument le 15 mai 1964
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Héritier d’une forteresse du XIIIe siècle, le château de Rixensart en a conservé le plan en quadrilatère et la présence d’une chapelle castrale, actuellement paroissiale. Construites entre 1631 et 1662, les quatre ailes du quadrilatère sont ponctuées de tourelles octogonales et d’une tour-porche. Mais l’élément le plus remarquable est certainement la galerie en colonnade qui est constituée d’arcades surbaissées posées sur des colonnes toscanes en pierre blanche. Propriété de la famille de Mérode depuis 1715,  inscrit sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon, le château a bénéficié en 2010 de travaux de réparations de toitures subsidiés.

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Carrières souterraines de Folx-les-Caves

Rue Auguste Baccus 35, 1350 Orp-Jauche (Folx-les-Caves)

Classées comme site le 8 juillet 1993
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

La localité de Folx-les-Caves présente la particularité d’être truffée de quelque 4 ha de galeries souterraines dont l’origine pose encore question aujourd’hui. Ces galeries, dont la première description connue date du tout début du XVIIe siècle, varient en largeur de 2 à 8 m pour une hauteur de 2 à 4 m voire de 6 m par endroits. Cet enchevêtrement, doté à l’origine d’un porche unique s’ouvrant à flanc de coteau, appartient à deux réseaux, communiquant par un passage aujourd’hui condamné.

La présence en un endroit du site d’un cours d’eau souterrain ne justifie pas cependant à lui seul l’étendue de ces galeries dont l’origine semble bel et bien humaine. Il est en effet difficile de déterminer l’époque de création de ce réseau souterrain et les raisons qui l’ont vu naître, bien que l’extraction de la marne pour l’amendement des sols lourds du plateau hesbignon reste vraisemblable. Le site de Folx-les-Caves n’en reste pas moins remarquable d’un point de vue géologique et paléontologique.

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