SPW - G. Focant

Ancienne abbaye de Stavelot

L’abbatiale, érigée au XIe siècle et détruite à la Révolution, a été mise au jour par des fouilles archéologiques récentes. Les bâtiments conventuels, essentiellement du XVIIIe siècle, abritent trois musées inaugurés en 2002 après une vaste campagne de restauration : le musée Guillaume Apollinaire, poète français ayant séjourné à Stavelot, le musée de la Principauté de Stavelot-Malmedy et le musée du Circuit de Spa-Francorchamps qui retrace l’histoire du plus beau circuit du monde et qui présente une collection de véhicules d’exception. Une galerie d’art, des salles en location, une boutique et le café des musées complètent l’ensemble.

Cour de l'Abbaye 1
4970 Stavelot

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Classée comme monument et site le 24 décembre 1958
Classée comme monument (avec zone de protection) le 20 juillet 1994
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

www.abbayedestavelot.be

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant - SPW

Waux-Hall de Spa

Judicieusement implanté en dehors du centre de Spa, à la rencontre des principales routes menant aux fontaines qui ont fait la renommé de la ville thermale, le Waux-Hall constituerait l’une des plus anciennes salles de jeux d’Europe. Œuvre de l’architecte liégeois Jacques-Barthélemy Renoz, du stucateur Antoine-Pierre Franck et du peintre Henri Deprez, ce vaste édifice aux proportions harmonieuses a été édifié en trois phases dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, soit l’avant-corps et les ailes latérales, l’arrière-corps et enfin, l’aile en retour, elle-même reconstruite dans la seconde moitié du XXe siècle. La sobriété de l’architecture extérieure en brique et pierre bleue contraste avec le faste de la décoration intérieure – stucs muraux, plafonds peints, cheminées en marbre, miroirs, etc. – répartie dans les cinq pièces du premier étage au nombre desquelles figure une salle de bal. 

Au fil du temps, cette « salle de jeux et d'assemblée » a connu diverses affectations : hôpital militaire, temple protestant, école, orphelinat, musée communal ou siège d’associations locales. La restauration de l’enveloppe extérieure, première phase d’une restauration globale, a été achevée en 2009, préservant ainsi les riches décors intérieurs.

Le monument a désormais fière allure, avec son badigeon rose pâle, ses garde-corps et grilles en fer forgé rehaussés de dorure et ses grands châssis d’époque restaurés et sertis de vitrages soufflés artisanalement.

Rue de la Géronstère 10
4900 Spa

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Classé comme monument le 24 juillet 1936
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant SPW

Galerie Léopold II

Depuis l’époque romaine, Spa est réputée pour son eau ferrugineuse, attirant à elle au XVIIIe siècle de grands personnages, tel le tsar Pierre le Grand. Après une phase de déclin, un vaste programme, appuyé par Léopold II, roi des Belges, relance la station thermale. Dans ce cadre, une galerie couverte de 130 m est inaugurée en 1878 dans le parc de Sept-Heures, promenade créée en 1758 dans la prairie du même nom où les curistes avaient coutume de se rassembler, faisant ainsi de cette dernière et de celle de Quatre-Heures voisine, la plus ancienne promenade publique de Belgique. La galerie Léopold II reçoit à ses extrémités deux pavillons, celui ovale des Petits Jeux et celui carré dédié à l’épouse de Léopold II, la reine Marie-Henriette. Trois avant-corps ponctuent ce long promenoir couvert d’un plafond en bois compartimenté supporté par des colonnes en fonte et orné d’éléments décoratifs en fer forgé. Le projet de restauration de 2009 prévoit la restitution de certains éléments originaux, comme la fermeture en façade arrière.

Remanié à de nombreuses reprises, le parc de Sept-Heures et le Fawetay, double allée bordée de tilleuls décrivant un U à partir de l’avenue Professeur Herijean au sud-ouest de Spa, sont les deux seules promenades spadoises à faire l’objet d’une protection.

Parc des Sept-Heures
4900 Spa

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Classée comme monument le 20 avril 1982
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant (SPW)

Château médiéval de Sombreffe

Sombreffe est un exemple intéressant d’un château médiéval de plaine. Il se divise en deux parties : une haute-cour, avec une tour-porche et un donjon, et une basse-cour, protégée par une enceinte polygonale ponctuée de tours circulaires et, à l’origine, par des douves. Le donjon (XVe siècle) possède un bel étage, avec une voûte sur croisée d’ogives, une cheminée, des fenêtres à banquettes, des latrines. La basse-cour était accessible par le châtelet d’entrée, percé, comme les autres tours, de meurtrières et de canonnières.

Rue du Château 1
5140 Sombreffe

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Classé comme monument le 25 novembre 1971
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant - SPW

Collégiale Saint-Vincent de Soignies

Étroitement liée au culte de saint Vincent (VIIe siècle), l’ancienne collégiale de Soignies, en grès et calcaire mêlés, possède un choeur à chevet plat, couvert d’une ancienne voûte d’arêtes (XIe siècle). Le maître-autel baroque magnifie les reliques de saint Vincent conservées dans une chapelle supérieure. Le transept, surmonté d’une imposante tour-lanterne, le massif occidental et les nefs permettent de suivre l’évolution du style roman en Hainaut. Si la tour-clocher et les chapelles Saint-Hubert et du Saint-Nom-de-Jésus sont gothiques, le jubé de chœur  est Renaissance et les stalles en bois sont baroques. Le musée du Chapitre expose les principales pièces du trésor.

 

Collégiale Saint-Vincent de Soignies intérieur G. Focant © SPW

 

Collégiale Saint-Vincent de Soignies intérieur

 

Collégiale Saint-Vincent de Soignies vue de l'extérieur

Grand Place

7060 Soignies

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Classée comme monument le 10 novembre 1941
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Château d'Ordange

Le château d’Ordange à Seraing, mentionné dès le XVe siècle, dépend de la cour allodiale de Liège. Meurtri par les troupes de Charles de Téméraire en 1468 et détruit par les de la Marck lors de leur lutte contre l’évêque Jean de Horn en 1490, le château est reconstruit et connaît diverses occupations durant le XVIe siècle.

Le château a conservé le caractère fermé et les douves de son passé de forteresse médiévale. Deux tours circulaires du XVe ou XVIe siècle encadrent le porche d’entrée dans lequel se trouve une pierre au blason du prince-évêque Gérard de Groesbeeck (1564-1580), accompagnées d’armoiries illisibles. Originaire du comté de Looz, possession liégeoise, le prélat cumula ses fonctions liégeoises avec celles de prince-abbé de Stavelot-Malmedy à partir de 1576. Il fut nommé cardinal en 1578 pour récompenser sa lutte contre l’hérésie et introduisit les Jésuites à Liège.

Les tours sont éclairées de baies à croisées et étaient à l’origine précédées d’un pont-levis aujourd’hui remplacé par un pont de pierre. Les deux tours sont reliées par un passage ouvert surmonté d’une baie à linteau. On peut encore apercevoir dans le portail les vestiges des ouvertures utilisées pour manœuvrer les chaines du pont-levis, l’étage comporte quant à lui, des arquebusières.

Le château comporte d’anciennes écuries et une chapelle castrale caractérisée par un plafond à voussettes et par la présence de peintures murales remarquables dans la sacristie. Le logis, de six travées, s’élève sur deux niveaux. Sa façade, millésimée 1643, est composée de briques et calcaire en partie cachés par le lierre. Le mobilier du corps de logis est exceptionnel, citons les cheminées gothiques, renaissance et classiques.
 

Rue d'Ordange 8
4100 Seraing

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Classé comme monument et site le 22 janvier 1979
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (décor mural de la chapelle, meubles immobilisés)

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant

Cristalleries du Val-Saint-Lambert

De l’abbaye du Val-Saint-Lambert, fondée au XIIIe siècle, ne demeure que l’aile orientale du cloître gothique. 

Cristalleries du Val-Saint-Lambert façace extérieure

En 1751, l’abbaye est reconstruite, dont le palais abbatial, actuel « château ». À partir de sa fondation en 1826, la cristallerie perfectionne les procédés de soufflage, de taille et de gravure du cristal, devenant vers 1900 la plus grande cristallerie au monde. Malgré de grandes difficultés dans les années 1970, l’activité industrielle se poursuit sans interruption jusqu’à nos jours. 

Le complexe abbatial, restauré, est réaffecté en centre d’activités touristiques centrées sur un parcours-spectacle qui raconte l’histoire du cristal et des cristalleries. Depuis  2010, le Val-Saint-Lambert est aussi l’un des deux sièges du cercle de Wallonie.

 

 

Cristalleries du Val-Saint-Lambert façace extérieure

 

Cristalleries du Val-Saint-Lambert salle intérieure avec arches au plafond

Esplanade du Val 245
4100 Seraing

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Classées comme monument et site classé le 26 novembre 1973 et le 16 janvier 1998
Scriptorium et autres éléments repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

Guy Focant (SPW)

Château de Seneffe

Œuvre du plus célèbre architecte des Pays-Bas autrichiens, Laurent-Benoît Dewez, le château de Seneffe, construit entre 1763 et 1769 en style néoclassique, se compose d’un corps de logis surmonté d’une balustrade et d’un fronton armorié, auquel sont adjointes deux galeries à colonnades se terminant par deux pavillons à dôme. 

Vers 1780, le parc est agrémenté d’un aménagement paysager à la mode anglaise, et l’orangerie et le théâtre sont érigés. Après une restauration du parc et du château, la Communauté française de Belgique, propriétaire du site, y a installé le musée de l’Argenterie.

Rue Lucien Plasman 7-9
7180 Seneffe

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Classé comme monument et site le 24 décembre 1958
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

SPW - G. Focant 

Ancien palais abbatial de Saint-Hubert

C’est à l’initiative de Pépin II de Herstal et de son épouse qu’est fondée l’abbaye. Suite à une période trouble, l’évêque Walcaud entreprend le développement du culte de saint Lambert ainsi que l’affirmation de la présence liégeoise dans ce territoire retiré. Il installe à l’abbaye des moines bénédictins et transforme le site en un centre religieux, commercial, industriel et administratif d’importance. 

Au lendemain de la Révolution française, les moines sont expulsés et l’abbaye vendue. Ce site exceptionnel est composé de l’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul et du quartier abbatial.

L’avancée des armées françaises en Wallonie après la victoire de Fleurus est en grande partie une promenade de santé. La conquête du duché de Luxembourg est toutefois bien plus compliquée. Le blocus de Luxembourg-Ville, entamé le 21 novembre 1794, est long et difficile.

Alors que les troupes du général Debrun font face à la forteresse, les Français sont déjà maîtres de tout l’ancien duché et ressentent la nécessité d’y organiser une administration civile comme cela était le cas dans les autres anciens "pays" conquis. Bernard Stevenotte, directeur de forge à Neupont (Wellin), est nommé commissaire civil et chargé de cette mission. La petite ville de Saint-Hubert est ainsi choisie pour abriter cette administration provisoire pour sa position avantageuse sur la route reliant Bruxelles à Luxembourg.

Les bâtiments de l’ancienne abbaye, en grande partie laissés à l’abandon, constituaient le lieu idéal pour ce genre d’affectation : les bâtiments abbatiaux sont récents, en bon état et surtout d’une superficie plus qu’agréable.

Le 9 janvier 1795, les représentants du peuple auprès des armées du Nord et de Sambre-et-Meuse arrêtent que "l’administration d’arrondissement de la ci-devant province de Luxembourg, dont le chef-lieu est provisoirement fixé à Saint-Hubert, sera composée de neuf membres et d’un agent national".

L’administration est officiellement installée le 31 janvier suivant. La capitulation de la place forte de Luxembourg quelques mois plus tard met fin au statut de préfecture provisoire de Saint-Hubert. Le 16 juin 1795, les services sont transférés à Luxembourg et les bâtiments abbatiaux à nouveau vidés de leurs occupants.

Le sort de la ville évolue encore : après avoir été le siège d’une administration d’arrondissement provisoire du département des Forêts, Saint-Hubert et sa région sont annexés au département de Sambre-et-Meuse et dépendent dès lors de la préfecture de Namur.

Les bâtiments connaissent par la suite de nouvelles affectations tout au long du régime français. L’abbaye accueille ainsi un tribunal de police correctionnelle puis un tribunal civil de 1ère instance ainsi qu’une sous-préfecture du département de Sambre-et-Meuse en 1800. C’est à cet endroit également que se trouvent les bureaux de l’inspectorat des bois et des forêts. Enfin, l’ancien hôpital abbatial est pour sa part transformé en gendarmerie.

Le quartier abbatial, dénommé aujourd’hui palais abbatial, appartient, tout comme les communs, à l’État et abrite, entre autres, un de ses dépôts d’archives. Conçu dans la première moitié du XVIIIe siècle selon un plan en U, il dénote une influence française, conséquence d’un effet de mode mais également de l’attachement à la couronne et au roi, un des protecteurs de l’abbaye. 

L’édifice enserre ainsi une cour fermée par une grille, remplacée aujourd’hui par un exemple moderne. La polychromie de cette dernière renvoie à celle de l’édifice en briques peintes et pierres et marbres de pays et en particulier au tympan  du fronton qui domine la façade principale. Cette polychromie se retrouve à l’intérieur au niveau des pavements mais également, à l’origine, sur la rampe en fer forgé de l’escalier d’honneur.

Place de l'Abbaye 12
6870 Saint-Hubert

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Classé comme monument et site le 4 juillet 1990 et comme monument le 24 janvier 2001 (tour-porche)
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant-SPW

Basilique des Saints-Pierre-et-Paul

Saint-Hubert se développe dès l’an mil autour de l’abbaye qui, encore aujourd’hui, caractérise la localité. Au Moyen Âge et à l’Époque moderne, l’abbaye est sans nul doute un des plus importants établissements monastiques du diocèse de Liège. Sa gloire et sa popularité sont sans conteste liés à la présence des reliques du saint, évêque de Tongres-Maastricht et à l’existence d’un pèlerinage de renom. Située sur les terres du duché de Luxembourg, l’abbaye se rapproche des souverains à l’aube de l’Époque moderne. En 1451, l’abbé Nicolas Ier de Vervoz assiste à la séance des États qui reconnaissent Philippe le Bon comme duc de Luxembourg et admettent ainsi la dépendance de Saint-Hubert aux Pays-Bas bourguignons, au moment où le prince-évêque de Liège revendique encore sa souveraineté sur les terres abbatiales. 

En 1509, Érard de la Marck interdit à l’abbé Nicolas III de Malaise de siéger à Luxembourg. À partir du XVIIe siècle, les abbés deviennent francophiles ; en 1718, l’abbé Clément Lefebvre refuse d’assister à la reconnaissance de l’empereur d’Autriche comme duc de Luxembourg. Entre 1744 et 1748, l’abbé Célestin de Jong se réfugie à Sedan au cours de la guerre opposant Français et Autrichiens. Il faut attendre l’abbatiat de Nicolas Spirlet (1760-1794) pour que se renversent les alliances : Saint-Hubert est à nouveau proche des cours de Bruxelles et de Vienne.

Fondée au VIIIe siècle, l’abbaye accueillit en 825 les reliques de saint Hubert, évêque de Liège (†727), qui fut, dès lors, considéré comme l’apôtre de l’Ardenne. Invoqué pour guérir la rage, le saint fut à l’origine d’un important pèlerinage. Plusieurs églises abbatiales se sont succédé Saint-Hubert et l’édifice actuel, élevé au rang de basilique en 1927, compte cinq nefs, un déambulatoire et plusieurs chapelles.

Si la crypte et les tours datent des XIe et XIIIe siècles, l’intérieur a été construit entre 1525 et 1564 en pur style gothique. La façade baroque est du début du XVIIIe siècle, ainsi que l’élégant palais abbatial. Actuellement, il abrite le Service des Archives de l’État et la  Direction des Affaires culturelles de la Province.

L’ancienne église abbatiale, promue basilique en 1927, est un édifice d’origine romane détruit par un incendie en 1525 et reconstruit ensuite en style gothique entre 1525 et 1567. L’imposant sanctuaire de 90,5 m de long a englobé des éléments médiévaux tels la tour ou la crypte et a été embelli d’une haute façade-écran de style classique entre 1700 et 1702. Parmi la riche décoration intérieure, un élément retient ici l’attention : le chapiteau du 5e pilier sud est décoré de l’aigle bicéphale et de la couronne espagnole, témoin de la reconstruction de l’abbatiale sous les règnes de Charles Quint et Philippe II. Le monastère se place ainsi sous la protection directe de l’empereur dans le conflit qui opposait l’abbé de Saint-Hubert au prince-évêque Érard de la Marck au début du XVIe siècle. Un autre aigle, cette fois dépourvu de couronne, est présent sur la colonne maîtresse se trouvant derrière l’autel dédié à sainte Agathe, datant lui aussi de la première moitié du XVIe siècle.

La basilique compte également plusieurs monuments funéraires, le plus souvent d’abbés. Parmi ceux-ci, la dalle de Jean-Bernard Wervy retient notre attention. Cette dalle de calcaire noir veiné de blanc, réalisée en 1726 dans un style rococo comporte une inscription faisant référence aux fonctions du défunt : « Cy git Jean Bernard de Wervy, escuyer vivant seigneur de Bourdon, Habaye, Marene et autres lieux dans la province de Luxembourg (…) ». Les motifs végétaux du haut de la composition encadraient autrefois un blason. 

Le hameau de Saint-Michel, non loin de là, conserve pour sa part une trace liée à la couronne autrichienne. La porte de la maison dite de l’abbé de Saint-Hubert est décorée d’un blason à l’aigle daté de 1771. L’édifice fait partie de l’important domaine du Fourneau Saint-Michel, édifié la même année par Dom Nicolas Spirlet, dernier abbé de Saint-Hubert.

Place de l'Abbaye
6870 Saint-Hubert

carte

Classée comme monument le 22 février 1938
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Institut du Patrimoine wallon