Patrimoine exceptionnel

Église de Foy-Notre-Dame

Rue des Claviats 4, 5504 Dinant (Foy-Notre Dame)

Classée comme monument le 1er février 1937
Patrimoine exceptionnel de Wallonie (plafond à caisson)
Calvaire classé comme monument le 10 mai 1982
Classée comme site le 20 décembre 1982

L’église de Foy-Notre-Dame a été construite sur un emplacement célèbre pour son pèlerinage, apparu dès le XVIIe siècle. En 1609, un bûcheron trouva dans un chêne près de « la métairie de Foy » une statuette de la Vierge. S’ensuivit alors de 1616 à 1617 une série de miracles reconnus par l’Église et un pèlerinage à Notre-Dame de Foy. Une première chapelle est bâtie en 1618, remplacée en 1624 par l’église actuelle. Le pèlerinage  entraîna bientôt la création de processions aux itinéraires jalonnés de potales. 

L’église est composée d’un unique vaisseau terminé d’un chœur à chevet pentagonal. Elle a été construite sur la base des plans de l’architecte M. Stilmant et restaurée en 1898-1900 par l’architecte A. Van Assche. La façade est ornée d’un portail cintré à bossages. Il est flanqué de pilastres supportant un entablement millésimé et un fronton. En son centre, le portail comporte une niche Renaissance qui abrite une copie de la statue de Notre-Dame de Foy (XXe siècle). La façade est également ornée de la devise et du blason de Ferdinand de Bavière, prince-évêque de Liège. La tour est surmontée d’un clocheton carré, d’une tour-lanterne bulbeuse flanquée de quatre clochetons.

Le narthex est composé de trois arcades surbaissées supportées par des colonnes de type mosan. L’édifice est ouvert d’une série de hautes baies en anse de panier soulignées d’un cordon de pierre. Il est surmonté d’un plafond à caissons en chêne composé de 145 panneaux sculptés et peints par M. et J. Stilmant et G. Goblet datant de 1623. Ces panneaux illustrent des thèmes théologiques et apologétiques. Remarquons le mobilier d’influence Renaissance (maître-autel en marbre) ainsi que les autels latéraux en bois, le jubé, la chaire de vérité, les vitraux (XXe siècle), etc.

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Château de Walzin

Rue de Walzin, 5500 Dinant (Walzin)

Classé comme site  le 19 juillet 1997
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Installé à l’aplomb d’un large promontoire rocheux que vient lécher un méandre de la Lesse, le château de Walzin a de tout temps frappé les esprits, dont celui de Victor Hugo qui en a laissé un dessin daté de 1863. Construit à partir du XIIIe siècle, le château n’a plus guère de caractère médiéval, en dehors de la tour d’angle en fer à cheval (XVe siècle) ; elle possède encore quatre canonnières. Le reste de l’édifice a été fortement modifié, surtout entre 1930 et 1932. L’option prise a été d’adopter une architecture traditionnelle et de procéder à une unification stylistique. Mais plus que l’architecture, c’est l’environnement naturel du château qui demeure exceptionnel.

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Collégiale Notre-Dame de Dinant

Rue Adolphe Sax, 5500 Dinant

Classé comme monument et site le 23 septembre 1988
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

L’édifice actuel, érigé dans le premier style gothique (XIIIe siècle), adopte un plan en croix latine avec un sanctuaire à déambulatoire sans absidioles. L’élévation de la nef est à trois registres avec un élégant triforium à remplage flamboyant. La voûte de la nef et celle du transept ont été réalisées après le sac de la ville par les troupes bourguignonnes (1466). L’avant-corps possède deux tours dont la partie centrale est couronnée d’un clocher bulbeux.

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Mausolée des comtes Goblet d'Alviella

Rue Defalque, 1490 Court-Saint-Étienne

Classée comme monument (avec zone de protection) le 13 mai 1998

Le mausolée des comtes Goblet d’Alviella, érigé au centre du nouveau cimetière de Court-Saint-Étienne, est unique à plus d’un titre en Wallonie. Il résulte d’une commande passée en 1885 par Eugène Goblet d’Alviella à l’architecte bruxellois Adolphe Samyn. La personnalité du commanditaire, franc-maçon et libre penseur, a profondément influencé les choix de l’architecte et le devenir du cimetière puisque le monument en a déterminé la distribution générale et les accès directement reliés à la propriété toute proche des comtes Goblet. Le mausolée, au gré des modèles indiens qu’il adopte, tranche donc nettement avec les types et styles funéraires en vigueur à la fin du XIXe siècle, généralement révélateurs du contexte social ou des croyances des défunts. 

L’œuvre, de plan quadrangulaire, propose une élévation de deux étages, typique des anciens tombeaux indiens. Ces niveaux sont encadrés de colonnes massives et surmontés d’un toit en gradins supportant un édicule coiffé d’une coupole. Outre ce parti pris inhabituel, le monument est truffé de symboles tirés de diverses religions et philosophies tandis que d’autres rappellent le côté cyclique du temps ou font appel à des notions telles que la renaissance et la résurrection. Les ornements d’influences diverses sont explicités par des citations ou maximes à connotation philosophique. Ce monument funéraire se présente donc très clairement comme un manifeste et prône, au travers de son syncrétisme, une notion de tolérance chère au commanditaire.

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Château de Vervoz

Château de Vervoz, 4560 Clavier

Classé comme site le 26 mai 1986 et comme ensemble architectural le 7 juillet 2015
Chapelle et mur de clôture classés comme monument le 7 juillet 2015
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Le site de Vervoz comprend bien plus que le château qui en est le point d’orgue. Un parc aux arbres remarquables où prennent place un potager muré et un pavillon, des constructions au bâti traditionnel de qualité et un étang paysager contribuent au caractère esthétique du lieu. Un mur en appareil irrégulier de calcaire – un matériau commun à l’ensemble du site –, construit au XIXe siècle, relie l’ensemble du bâti bordant la pièce d’eau. Derrière ce mur ou dans son prolongement se sont élevés, entre le XVIe et le XXe siècle, la maison du forgeron et sa forge, deux fermes, une habitation, le château et ses dépendances ainsi qu’une chapelle seigneuriale néogothique. Le château se détache au fond d’une cour fermée par une grille et bordée symétriquement de communs. L’aspect actuel de la demeure, au noyau probablement plus ancien, date du XVIIIe siècle tandis que les communs ont été partiellement reconstruits au XIXe siècle.

Cet ensemble d’une grande cohérence architecturale et paysagère n’est cependant pas la première occupation du site, habité dès l’époque gallo-romaine. Entamées à la fin du XIXe siècle, les recherches archéologiques ont permis depuis d’identifier une agglomération routière installée le long de la chaussée reliant Tongres à Arlon avec sanctuaire et installations artisanales et complétée d’un ensemble funéraire unique. Cette implantation romaine se trouve toutefois en dehors du périmètre du site classé.

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Théâtre du château de Chimay

Rue du Château, 6460 Chimay

Classé comme monument le 24 décembre 1958
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

Érigé à l’emplacement d’un complexe palatial, récemment mis au jour, le château de Chimay, reconstruit en 1935, abrite un théâtre fondé par Madame Tallien, devenue princesse de Chimay en 1805. Il date de 1863 et il se compose d’une salle ovale, à l’italienne, avec un parterre, deux balcons et la loge princière. Son remarquable plafond est constitué d’une coupole aplatie figurant le Paradis avec, en son centre, une rosace en bois ajouré. Tout le décor s’inspire en réalité des cartons dessinés sous Louis XV pour le théâtre de Fontainebleau. Depuis 1991, la salle accueille un concours international renommé de chant baroque.

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Orgue de l'église Notre-Dame de l'Assomption à Longueville

Rue A. Libert 2, 1325 Chaumont-Gistoux (Longueville)

Classé comme monument le 7 juin 1990
Patrimoine exceptionnel de Wallonie

L’église Notre-Dame de l’Assomption, reconstruite en briques et grès dans la seconde moitié du XVIIIe siècle à l’exception de la tour en grès du XIIIe siècle, dresse sa silhouette au cœur d’un cimetière emmuré. Elle abrite un orgue et son buffet baroque, tous deux de qualité exceptionnelle. En 1785, il est racheté au prieuré de Val Saint-Martin à Louvain, supprimé par Joseph II. À cette époque, l’orgue était vraisemblablement en possession de la congrégation depuis environ un siècle sans qu’on puisse clairement en retracer l’origine. Si on ne peut l’attribuer à un facteur d’orgue en particulier, on peut néanmoins l’inscrire dans l’école allemande venue s’établir dans nos régions au XVIIe siècle. Relativement petit mais s’étirant à la verticale, le buffet possède une riche ornementation sculptée et dorée. 

Les transformations de l’instrument au fil du temps se limitent à des ornements ajoutés à la fin du XVIIIe siècle ou à des modifications du XIXe siècle. L’originalité de l’instrument ne se borne cependant pas à sa décoration remarquable mais touche également les caractères techniques qui donnent une idée assez précise du son que devait émettre un petit orgue du XVIIe siècle dont seul le clavier principal a été conservé. Chose assez rare, il nous est parvenu dans un état très proche de celui d’origine, permettant sa restauration, achevée en 1996.

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Bois du Cazier

Rue du Cazier 80, 6001 Charleroi (Marcinelle)

Classé comme monument et site le 28 mai 1990
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Patrimoine mondial (2012)

Fondé en 1822, le Bois du Cazier se développe durant tout le XIXe siècle, notamment en raison de la grande qualité du charbon extrait. Le 8 août 1956, un important incendie éclate au fond de la mine enlevant la vie à 262 mineurs de douze nationalités différentes. Fermé en 1967, le site est classé en 1990. Il compte un musée de l’Industrie, comprenant de véritables machines (laminoir à tôles, dynamos, un tramway électrique de 1904…) et outils, l’espace « 8 août 1956 », qui perpétue le souvenir de la catastrophe de 1956, et un musée du Verre. Le Bois du Cazier conserve deux beaux châssis à molettes restaurés dans un écrin de verdure (26 ha) ceinturé de trois terrils.

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Hôtel de Ville de Charleroi

Place Charles II, 6000 Charleroi

Classé comme monument le 9 septembre 2001
Patrimoine exceptionnel de Wallonie
Beffroi inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1999

L’hôtel de ville de Charleroi, inauguré en 1936, est un édifice monumental classique, aux accents Art déco grâce à ses lignes géométriques et à ses jeux de matériaux : marbres rouges et noirs, bronze, laiton, fer forgé (architectes Jules Cézar et Joseph André). L’intérieur est décoré de nombreuses statues qui visent à exalter le triomphe de la ville, sa prospérité et sa richesse industrielle. Seule la salle du Conseil communal contient une œuvre picturale en sept panneaux auxquels répondent sept vitraux aux armes des cantons de l’arrondissement de Charleroi. Chef-d’oeuvre d’architecture civile, l’hôtel de ville a son beffroi inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.

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Château d'Attre

Avenue du Château, 7941 Brugelette (Attre)

Classés comme monument et site le 17 octobre 1962 et le 19 juillet 2002
Patrimoine exceptionnel

Érigé en 1752 par le seigneur d’Attre, le château éponyme présente une façade enduite de treize travées à deux niveaux avec un avant-corps en faible ressaut surmonté d’un fronton triangulaire. L’intérieur du château est caractérisé par une grande symétrie avec des salons ayant conservé leurs parquets, leurs lambris, leurs cheminées en marbre, leurs revêtements muraux (papiers peints et soieries) et leur stucs raffinés. Dans le parc, le Rocher, qui a sa base dans un étang, propose une grotte et deux couloirs souterrains débouchant sur un cratère situé au pied d’une tour, à laquelle un sentier de crête donne accès. Une terrasse, à plus de 25 m de hauteur, surplombe le tout.

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