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Calvaire dit "Li Vî Bon Dju"

Aménagée dans le mur de soutènement bordant la rue, une niche cintrée en brique datant du XIXe siècle abrite un remarquable calvaire. Dénommé « Li Vî Bon Dju », celui-ci se compose de trois statues polychromes de facture populaire, datant probablement du XVIe siècle. Celles-ci proviendraient de l’église Saint-Servais d’où elles furent enlevées en 1649.

Rue Pierreuse 138
4000 Liège

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Classé comme monument le 4 novembre 1977

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant SPW

Fontaine de la Tradition ou des Savetresses

Située à l’extrémité de la place du Marché et installée au XVIe siècle, cette fontaine en calcaire fut réédifiée en 1659 et en 1719, époque à laquelle remonte l’édicule. L’appellation ancienne « fontaine des Savetresses » provient de l’habitude qu’avaient les vendeuses de chaussures de se rassembler à cet endroit.

La face sud est dotée d’une porte en bronze présentant la date de 1719 et la signature de Pierre Levache ainsi qu’une inscription commémorative doublée des armoiries du prince-évêque Joseph Clément de Bavière, des bourgmestres Nicolas Dieudonné de Trappé et Jacques Mathias de Lambinon : «NOBLE ET HONORE SEIGR/ NICOLAS DIEU=DONNE/ DE TRAPPE CHLR/ CONSEILLIER DE S.A.S.E./ DANS SA SOUVERAINE/ COUR FEODALE/ BOURGUEMAITRE DE/ LA NOBLE CITE DE LIEGE/ HONORE SEIGR/ IACQUES MATHIAS/ DE LAMBINON/ IURISCONSULT/ BOURGUEMAITRE/ DE LA NOBLE CITE/ DE LIEGE/ L’AN 1719 ». 

Les trois autres reliefs, de la main de Georges Petit et placés en 1930, évoquent des scènes traditionnelles de la vie populaire liégeoise : le cramignon, les marionnettes et les botteresses. L’emmarchement englobe quatre grandes vasques en forme de coquilles. Quatre pilastres marquent les angles de l’édicule couronné d’une épaisse corniche soutenant un dôme galbé à quatre nervures sommées d’une pomme de pin.

Place du Marché
4000 Liège

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Classée comme monument le 24 juillet 1936

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Croix Notre-Dame à Froidmont

La croix Notre-Dame est un calvaire en pierre datant du XVIIe siècle. Elle est composée d’un  socle trapézoïdal en pierre et d’une colonne toscane à chapiteau surmontée d’une croix.  L’ensemble a une hauteur approximative de cinq mètres. On retrouve mention d’un calvaire situé à cet emplacement dès le XVe siècle, cette ancienne croix était probablement constituée de bois. La croix était utilisée comme point d’accueil entre les représentants de Tournai et l’évêque. En plus de cette fonction religieuse, elle marquait la limite de la ville.

Remarquez sur une des faces du socle, un bas-relief figurant une croix ainsi que la date de 1631.

Rue des Déportés et chaussée de Douai

7504 Tournai (Froidmont)
 

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Classée comme monument le 11 juin 1945

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant - SPW 

Source de la Sauvenière

Source la plus fréquentée après celles du centre-ville, la Sauvenière, le long de l’ancienne route de Malmedy, est une des étapes obligées de la promenade des fontaines. L’exercice physique est en effet vivement conseillé aux curistes en complément de l’ingestion d’eau ferrugineuse. Bien que renommée depuis le XVIe siècle, cette source n’est aménagée qu’au début du XVIIIe siècle. À cette époque, un petit édicule de calcaire surmonté d’un dôme en forme de cloche est érigé, complété en 1753 d’un simple pavillon octogonal à colonnes et toiture d’ardoise et d’un promenoir qui le relie à un bâtiment annexe. Le mécénat d’un curiste anglais permet enfin d’agrémenter les alentours de promenades à labyrinthes, reposoirs, etc.

Placée, comme d’autres sources, sous le patronage de saint Remacle, la tradition voulait que les femmes souhaitant porter un enfant dans l’année boivent de l’eau de la Sauvenière, le pied posé dans l’empreinte du saint, taillée au XVIIIe siècle. Les travaux de restauration de 1980 ont mis au jour une forme creusée dans la pierre qui pourrait suggérer le caractère ancien de cette tradition.

Route de la Sauvenière
4900 Spa

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Classée comme site le 17 mars 1980

Institut du Patrimoine wallon

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Ensemble décoratif en céramique de l'avenue Henrijean à Spa

Le style Art déco est peu représenté à Spa, si ce n’est, par exemple, au travers de cet ensemble atypique composé d’une balustrade en céramique vernissée qui orne, sans doute depuis les années 1920, le jardin d’une villa spadoise. Cet élément décoratif de teinte bleu-vert borde, en adoptant la forme d’un oméga, la terrasse qui surplombe ce jardin. 

Une fontaine du même matériau occupe le cœur de la courbe décrite par la balustrade. Elle se compose d’un pied octogonal entouré de colonnes supportant une vasque décorée de feuilles de nénuphar d’où émerge la partie supérieure de la fontaine, également octogonale. Visages stylisés et grenouilles devaient moduler les jets d’eau. 

La balustrade, tout comme la vasque, est décorée de guirlandes de perles et de demi-ovales qui rejoignent les grands vases posés sur des socles quadrangulaires situés à ses extrémités.

Avenue Professeur Henrijean 63
4900 Spa

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Classé comme monument le 4 mars 1986 (balustrade)

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Calvaire de Frizet à Vedrin

En contrebas de la ferme de Frizet, vers la vallée, un simple édicule composé d’une toiture supportée par quatre piliers et aménagé en 1905 abritait, jusqu’au début des années 1990, un Christ en croix en bois peint de la première moitié du XVIe siècle. Restauré en 1993 avec l’aide de la Fondation Roi Baudouin, ce dernier a pris place dans l’église de Vedrin. Un nouveau Christ, œuvre du sculpteur Guy Leclercq, a rejoint le calvaire en 2009.

Rue de Frizet 40 (en contrebas)
5020 Vedrin (Namur)

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Classé comme site le 24 décembre 1958 (calvaire et les arbres qui l’entourent)

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Abribus de La Plante

Sans doute moins grandiose que d’autres pièces maîtresses du patrimoine architectural namurois, cet abribus, construit en 1932, témoigne d’un certain souci esthétique de l’époque pour la conception des équipements. 

Appuyé sur un soubassement en pierre, il conserve sa structure de ferronnerie et de verre dont ne sont pas exclues quelques recherches décoratives.

Avenue de la Plante 54 (en face)
5000 Namur 

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Classé comme monument le 14 octobre 1992

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Pompe de la place du Marché aux légumes à Namur

Située au centre de la place, la pompe constitue un élégant monument en calcaire, élevé en 1778. Sur un haut socle finement mouluré se dresse un mince pilier carré à chapiteau toscan. Il est orné de panneaux ainsi que de palmettes et renforcé à la base par de grosses volutes. Au-dessus, une large tablette supporte une corbeille de fruits et de légumes.

Place du Marché aux légumes
5000 Namur

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Classée comme monument le 15 janvier 1936

Institut du Patrimoine wallon

 SPW - G. Focant

Pompe de l'Ange à Namur

Cette œuvre du sculpteur namurois François-Joseph Denis, de style Louis XVI, est datée de 1791. Exécutée en pierre bleue, elle est relevée de quelques touches dorée. Son piédestal est formé de six éléments en faisceau sur lesquels s’élève une colonne cannelée. Celle-ci est reliée à son support par des colonnes, dont les amples volutes sont surmontées d’une feuille d’acanthe. Au centre de l’élévation, un large bandeau est marqué de cartouches ovales. Au sommet, on peut contempler les têtes de bélier aux cornes desquels s’accrochent de lourdes guirlandes de feuilles de chêne. Ces ovidés supportent un chapiteau triangulaire, sommé d’un charmant ange sonnant de la trompette. Le monument a bénéficié d’une restauration globale, achevée en 2011.

Rue de l’Ange 54-56
(en face)
5000 Namur

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Classé comme monument le 15 janvier 1936

Institut du Patrimoine wallon

IPW

Ancien puits de la place du Parc à Mons

Œuvre du sculpteur A. Fonson, ce puits en pierre bleue, initialement dressé au Marché-aux-Poulets, jadis dénommé Marché-aux-Poissons, porte le millésime de 1776. Celui-ci prend la forme d’un haut pilier triangulaire à pans coupés et panneaux incurvés. L’eau jaillissait de cracheurs à masque léonin situés dans la partie inférieure de chaque face, au-dessus d’une vasque incurvée. En 1825, la statue de saint Pierre, patron des poissonniers, a été remplacée par un vase. L’ensemble a été restauré en 1926.

Aménagée dans le premier tiers du XIXe siècle, la place du Parc dessine un pentagone irrégulier reconnu pour ses qualités urbanistiques, qualités qui s’appliquent également à la rue des Fillettes. Elle accueille notamment un monument aux morts de la première moitié du XXe siècle ainsi qu’un monument commémoratif dédié à Antoine Clesse, poète et chansonnier wallon, dû en 1908 au sculpteur J. Dubois.

Place du Parc 31 (à droite)
7000 Mons

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Classé comme monument le 10 novembre 1955 (puits) et place classée comme site (trottoirs compris) le 26 juillet 1977, extension du site à la rue des Fillettes le 22 juillet 1981

Institut du Patrimoine wallon