Jo Van Hove
Anciennes forges Amand
À l’extrême fin du 18e siècle, sous le régime français, le maître de forges Antoine-Joseph Amand (1749-1834) s’installe à Bouvignes. Originaire d’Ermeton-sur-Biert (Mettet), il se lance dans la métallurgie et érige un haut fourneau à l’entrée du village. Il acquiert également l’ancien couvent des sépulcrines et le transforme en maison de plaisance en 1820. En 1822, le fondateur laisse la main à son fils, Alexandre Amand, qui reprend l’institution.
Fort de son succès, l’entreprise croît rapidement et la construction d’une nouvelle usine est entamée quelques années plus tard. Doté d’une machine à vapeur, ce haut fourneau provoque le développement d’une intense activité industrielle dans le village, qui atteint son apogée à la fin du 19e siècle avec l’installation d’un atelier de filature et de tissage.
L’usine Amand fonctionna quant à elle près d’un siècle et employa jusqu’à une centaine d’ouvriers. Le bâtiment industriel qui abritait la machine à vapeur a été érigé en 1835. De style néoclassique, il compte deux niveaux en moellons de calcaire et pierre bleue. Au rez-de-chaussée, sur la façade latérale, on peut observer deux arcades jumelées.
Rue du Fourneau 7
5500 Bouvignes
Classées comme monument le 27 mai 1982
Institut du Patrimoine wallon