Jo Van Hove

Chapelle Saint-Roch de Soignies

Construite en dehors des murs d’enceinte dans le premier tiers du 17e siècle dans le but d’accueillir les pestiférés de la ville, la chapelle Saint-Roch était autrefois entourée d’un cimetière dont plusieurs pierres tombales sont aujourd’hui encastrées dans les façades intérieures et extérieures. 

À la fin du 17e siècle, un ermitage consacré à saint Antoine est construit juste à côté et subsiste jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Située en retrait de la rue, la chapelle est composée d’un chœur avec chevet semi-hexagonal et d’une nef unique précédée d’une petite construction à deux niveaux dont l’étage servait d’habitation à l’ermite qui était chargé de l’entretien de l’oratoire, sous l’autorité du chapitre de la collégiale Saint-Vincent. Le sanctuaire a été principalement élevé en briques, à l’exception du soubassement de moellons de calcaire. 

Après la Révolution, la ville devient propriétaire des lieux et y établit un hospice pour vieillards en 1816. Rapidement abandonnée par la suite, la chapelle est rendue au culte en 1875 et remise en état à l’initiative du doyen François, comme l’indiquent deux chronogrammes situés sur la façade-pignon. L’édifice est à nouveau restauré à la fin des années 1980 dans le but de le transformer en petit espace culturel.

 

Chapelle Saint-Roch de Soignies © IPW

Rue de l’École moderne 44
7060 Soignies

carte

Classée comme monument le 25 juin 1980

Institut du Patrimoine wallon