D'autres traces liées au marquisat de Franchimont
Plusieurs autres bâtiments et monuments sont liés de près ou de loin au passé franchimontois, parmi lesquels ceux cités ci-après.
1. Pepinster (Harras), borne seigneuriale de 1660 marquant la limite avec Ensival, témoin des querelles de partages des bois communaux entre Theux et Ensival pour marquer l’appartenance de Pepinster au territoire de Theux sous l’Ancien Régime. Monument en forme de pyramide tronquée et sculptée dans du calcaire, ornée d’un petit carré creusé et sculpté de la lettre E.
2. Pepinster (Mousset), ancien moulin banal de la seigneurie de Grand-Rechain, jadis dans une enclave principautaire en terres limbourgeoises. Alimenté par un cours d’eau dont l’octroi accordé par la chambre des comptes du prince-évêque remonte à 1525. Propriété depuis le XVIIe siècle du duc de Limbourg qui payait redevance à l’évêque.
3. Theux/La Reid (Hautregard), château de Hautregard, siège d’une seigneurie résultant d’un octroi d’Érard de la Marck en faveur de la famille de Presseux détentrice de la charge de bailli de Franchimont.
4. Theux, place du Marché, chapelle Saint-Nicolas, sanctuaire de la fin du XIIIe siècle érigé à l’emplacement de l’assassinat en 1285 du prince-évêque Henri de Gueldre. L’église fait office de chapelle castrale du château de Franchimont jusqu’à la fin du XVIe siècle. Reconstruite en style classique en 1739.
5. Theux, maison du bailli (ou maison Wolff) construite au XVIe siècle par Englebert de Presseux, bailli de Franchimont de 1505 à 1516.
6. Theux, hôtel de ville, siège de la Cour de justice à partir de 1719. Reconstruit en 1770 par Barthélemy Digneffe en lieu et place de l’ancienne halle.
7. Theux, moulin banal, cité depuis le IXe siècle et propriété du prince-évêque.
8. Verviers, monument commémoratif du pont aux lions d’Érard de la Marck (lions d’origine conservés au musée communal).
9. Verviers, hôtel de ville, construit avec l’accord de François-Charles de Velbrück et siège de la Cour de justice (déjà dans l’ancienne halle de 1527). Bâtiment de style classique construit de 1775 à 1780 sur les plans de Jacques-Barthélemy Renoz. Fronton autrefois aux armes princières, martelées à la Révolution et remplacées par le blason moderne de la ville et la devise « Publicité, sauvegarde du peuple ».
Frédéric MARCHESANI, 2013