Guy Focant

Hospice Glépin de la Bonne Maison de Bouzanton

À l’opposé de la cour intérieure de la Bonne Maison de Bouzanton, ensemble en L datant en très grande partie du XVIIe siècle, les deux ailes de l’hospice Glépin, abritant toujours une maison de retraite, complètent un îlot à vocation sociale. 

Construit au début du XXe siècle, comme le stipule le cartouche « 1902 - Hospice Glépin –Ménages », cet hospice doit sa fondation à Henri Glépin. Celui-ci légua à la fin du XIXe siècle à la Ville de Mons la somme considérable pour l’époque de 1.500.000 francs (soit environ 25.000 €) afin de construire un hospice pour personnes âgées et de créer un musée destiné à accueillir ses collections.

Séparées par une esplanade, les deux ailes de l’hospice adoptent un plan et une allure similaires : soubassement en pierre de faible hauteur, deux niveaux de briques séparés par un bandeau et percés de baies dont les appuis et les linteaux, entre autres, se prolongent en bandeaux continus, toitures d’ardoises. Autant d’éléments qui se veulent le rappel d’un style traditionnel parsemé de détails éclectiques.

Un muret supportant de remarquables grilles en fer forgé borde l’esplanade de l’hospice du côté de la place Nervienne.

Rue Achille Legrand et Place Nervienne 33 
7000 Mons 

carte

Classé comme monument le 29 août 1988 (Ailes)
Classé comme monument le 19 janvier 1999 (Murets et grilles d’enceinte)

Institut du Patrimoine wallon