Thiran Bernard
Art public
Kinshasa, 1954
Céramiste, et plus spécifiquement potier, Bernard Thiran n'a cessé de combattre les catégories artistiques qui cloisonnaient sa pratique dans les zones de la création jugées secondaires ou mineures. Rehaussant parfois ses oeuvres (théières, vases etc.) d'éléments plastiques, il s'inspire des formes de créations propres à l'histoire de l'art. Ainsi, plusieurs séries d'oeuvres sont recouvertes de graffitis incisés. Une sorte d'écriture instinctive se répand sur la surface, comme une calligraphie sauvage qui évoque les expériences menées à la frontière du dessin et de l'écriture.
Parfois encore, le céramiste imprime des clichés photographiques sur la surface émaillée, déjà couverte de signes graphiques. Les thèmes des photos sont des sites industriels désaffectés, des traces d'activités humaines arrêtées. La terre retrouve alors sa fonction de réceptacle de la mémoire. Elle conserve les traces physiques de l'action de l'homme (le moulage et l'écriture), comme l'image de ses réalisations.
Fondation, en 1984, avec les céramistes Della et Sleppe, du groupe Namur-Bouge.
Réalise, en 1992, les Caïus, pour la Fondation Prométhéa destinés à récompenser le mécénat d'entreprise.
Nombreuses expositions personnelles et collectives, en Belgique et à l'étranger
Intégration d'œuvres
Fontaine, au casino de Namur
Vierge à l'enfant, Chapelle Notre-Dame-au-Bois, à Wépion