Occupation des sols en Wallonie

Au cours du temps, l’occupation, voire l’exploitation de l’espace et de ses ressources ont considérablement varié. L’habitat, l’exploitation agricole, la sylviculture, le transport, l’exploitation du sous-sol, les activités artisanales, commerciales et industrielles, les activités liées au développement durable (recyclage, énergie verte, etc.) ont évolué à des rythmes différents, tout en entrant eux-mêmes en concurrence. Reste-t-il encore en Wallonie un espace qui n’a pas été exploré ?


Souvent l’évolution des zones forestières est prise comme exemple d’une transformation multiséculaire. Couvert de bois et de forêts à l’époque romaine, l’espace wallon a été abondamment défriché au fil du temps et l’on considère que l’année 1866 est celle où la superficie des forêts wallonnes atteint son minimum (315.645 ha), nonobstant les mutations liées aux types d’arbres qui y poussent (feuillus, résineux). À l’entame du XXIe siècle, on recense près de 500.000 hectares de forêt. L’exercice pourrait être fait pour l’agriculture, les zones d’urbanisation, celles d’exploitation du sol, voire les voies de communication.


Clichée au début du XXIe siècle, la situation représentée sur la carte fait clairement apparaître le sillon urbanisé Sambre-et-Meuse, ainsi que le massif ardennais. En 2011, 1.333 km² du sol wallon était bâti, soit 7,9% de la superficie totale. Sur les 87,2% de sol non bâti (sachant que près de 5% n’est pas cadastré), 4.699 km² servent de terres agricoles et 3.851 km² de pâtures. Quant aux bois, ils représentent 29% de la superficie totale de la Wallonie avec 4.954 km².


Références
BD_Bod ; L_EEA ; www_iweps


Paul Delforge