Socio-économique
13 mai 1983
Le Plan Gandois est rendu public

Dans les années 1970, la sidérurgie wallonne connaît sa crise la plus grave et se retrouve au bord d’une disparition totale après avoir fait la prospérité de la Région. Sous l’impulsion d’Albert Frère, s’opère la fusion des bassins liégeois et carolorégiens sous la forme de Cockerill-Sambre. Mais cela ne résout pas la crise. Appelé en renfort, le Français Jean Gandois rend son plan public, le 13 mai 1983. Constatant que la faillite coûterait aussi cher que le sauvetage de la sidérurgie, il propose des mesures drastiques (perte de 8.000 emplois, fermeture de 4 usines, etc.) pour remettre la relance de l’outil à l’horizon 1985. Respecté à la lettre, le plan Gandois assurera le sauvetage économique du secteur.