Les années 1960 et 1970 sont émaillées d’incidents dans les villages de Comines et Warneton ; ils sont dus à des groupes extrémistes venus de Flandre (TAK, VMO, etc.) pour exiger le « retour de Comines et Warneton à la Flandre » ou s’opposer à la construction de la fameuse route Pecq-Armentières destinée à désenclaver la région cominoise. La tension se focalise en 1979 sur la question de l’ouverture d’une école flamande. Le nombre de demandes étant insuffisant par rapport à la loi, le ministre de l’Éducation nationale (fr) Jacques Hoyaux refuse d’ouvrir un tel établissement scolaire. Le 29 septembre 1979, près de 2.000 manifestants flamands tentent de participer à une « marche » dans les rues de Comines placées en état de siège. L’entrée de la ville leur est interdite par un important déploiement de forces de l’ordre.
Politique
29 septembre 1979
Tentative de manifestation flamande à Comines
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