Enjambant la voie dans le but de relier les terrains appartenant anciennement à la Chartreuse, cette porte monumentale en briques et calcaire a été élevée vers 1600 et restaurée dans la première moitié du XVIIIe siècle. 

Il s’agit d’un édifice de plan rectangulaire, flanqué à l’arrière d’une tourelle carrée coiffée d’un pavillon. La construction s’ouvre au rez-de-chaussée en un large passage en plein cintre doublé d’un triple rouleau de briques. L’étage est percé de meurtrières récentes et orné d’une élégante niche en tuffeau sur les deux faces. La toiture en bâtière est soulignée par une frise dentée.

Cet ancien couvent de Chartreux installé en 1360 sur le Mont-Cornillon, dans les dépendances de l’ancienne forteresse de Cornillon, se maintient jusqu’en 1797. Il est ensuite occupé par les petites sœurs des pauvres dès 1853, avant d’abriter une maison de retraite. 

Les vestiges de ce couvent sont englobés dans des bâtiments du XIXe siècle, remaniés au XXe siècle. Il s’agit des restes du grand cloître, reconstruit au milieu du XVIIe siècle par Jeanne de Fossé et Mathieu de Liverloo, parents du prieur Gilles de Liverloo, dont il ne subsiste qu’un seul niveau long de trente travées, adossé à une chapelle néogothique.

À droite de l’entrée subsiste une aile de la ferme conventuelle des Chartreux. Ce bâtiment rectangulaire, en briques et calcaire, remonte aux XVIe et XVIIe siècles. 

Située au fond d’une cour pavée, la façade encadrée de chaînes d'angle est percée de deux portes à piédroits chaînés. Le premier étage est éclairé par six petites baies aux appuis prolongés en bandeau. 

Le pignon présente une maçonnerie en moellons de grès, de tuffeau et de calcaire pour la moitié inférieure. La partie supérieure en briques est striée de bandeaux de calcaire et ponctuée de deux cartouches. 

La façade arrière, partiellement construite en moellons de grès, est percée de deux baies au linteau en mitre et piédroits chaînés. 

La toiture en bâtière de tuiles à croupettes sur corbeaux de calcaire est surmontée d’un épi de faîtage.

Cette remarquable habitation a été construite dans la première moitié du XVIIe siècle.

Elle s’élève sur quatre niveaux et compte quatre travées animées de baies jointives. Ces dernières étaient autrefois à croisée aux deux premiers niveaux. 

Les deux demi-niveaux supérieurs de la bâtisse conservent leurs baies à meneau. Des cordons saillants couronnent les différents étages accentuant les divisions horizontales de la façade. Les allèges, encadrées de harpes, sont ornées d’éléments décoratifs en tuffeau.

La toiture en bâtière à coyaux est soulignée d’une corniche à modillons sculptés entre lesquels prennent place des symboles de la guerre et de la musique.

Cette élégante maison de style néoclassique a été édifiée vers 1780 en briques et calcaire. Elle est encadrée de refends et compte quatre niveaux de hauteur dégressive. 

Les fenêtres rectangulaires qui la rythment montrent des piédroits prolongés encadrant les allèges. L’entrée s’opère par un portail rectangulaire encadré de chaînes à refends. 

Ce dernier est couronné par un larmier sur modillons moulurés. Son linteau est orné d’un lacis d’entrelacs, d’un croissant de lune et d’une inscription "AU CROISSANT". Le bâtiment est couvert d’une toiture en bâtière à coyaux sur corniche de pierre en cavet.

Le même numéro englobe également, à droite, une remarquable maison datant du début du XVIII^e siècle. Posée sur un soubassement de calcaire à refends, la façade s’élève sur quatre niveaux animés de baies rectangulaires jointives. Les deux niveaux inférieurs sont percées de croisées et les niveaux supérieurs de baies à meneaux. Les piédroits sont prolongés et soulignent la verticalité de la façade. 

Au dernier étage, petite sayeute (élément en surplomb) en bois, fruit d’une importante restauration. Le bâtiment est couvert d’une toiture en bâtière à coyaux et son pignon est en briques et colombage.

Édifié en 1853 pour servir de manège, le Cirque des Variétés a connu au fil de son histoire différentes affectations (cirque permanent de plusieurs milliers de places, école d'équitation, music Hall ayant entre autres accueilli un spectacle de Buffalo Bill, etc.). Transformé en 1892 par l’architecte François Petit, il est repris en 1894 par la Société du Manège sur la Fontaine puis transformé en garage en 1935, utilisant pour ce faire des monte-charges spéciaux. 

Le Cirque est constitué d’un bâtiment cylindrique en briques couvert d’une toiture conique couronnée par un lanterneau. À l’intérieur, une salle circulaire de 34 mètres de diamètre, pourvue à l’origine de trois étages de balcons, est divisée en quatre niveaux par des dalles de béton. Le dernier étage est occupé par une grande salle de spectacle couverte par une intéressante toiture mêlant le bois, le métal et le verre, restaurée en 1989 à l'initiative de l'association Ville et Quartier.

Cette belle demeure de style néoclassique a été édifiée dans le dernier quart du XVIIIe siècle. 

Sa façade est limitée par des chaînes à refends et éclairée par des baies rectangulaires à encadrements moulurés. Ces dernières sont également couronnées de guirlandes ou de cornes d’abondance. Les appuis se situent en retrait entre les piédroits.

La façade postérieure bien conservée est également encadrée de chaînes à refends. Elle est percée, au long de ses quatre travées, de baies jointives à linteau échancré et clé. 

Une belle corniche profilée supporte la toiture en bâtière.

Cette habitation en briques et calcaire a été construite durant la première moitié du XVIIIe siècle sur trois niveaux de hauteur dégressive séparés par des larmiers moulurés. 

Des chaînes à refends en marquent les extrémités et séparent la travée de droite.

Les baies rectangulaires sont jointives aux trois premières travées, bordées par des piédroits prolongés qui encadrent des allèges de briques. 

Les transformations du rez-de-chaussée n’altèrent pas le caractère de la demeure qui est en outre couronnée par un fronton triangulaire percé d’un oculus.

Cette intéressante habitation a été construite en briques et calcaire au milieu du XVIIIe siècle. 

Elle s’élève sur trois niveaux de hauteur dégressive séparés par des larmiers moulurés et compte quatre travées limitées aux extrémités de la façade par des chaînes à refends. 

Des baies au linteau bombé et clé passante animent la façade en la quadrillant, les appuis ourlés se prolongeant en bandeaux plats continus et les piédroits courant sur toute la hauteur du bâtiment.

Les allèges sont ornées de cartouches en pierre. 

Quatre lucarnes éclairent les combles.

Cet ancien hôtel de maître de trois niveaux de hauteur dégressive, dont un rez-de-chaussée transformé à des fins commerciales, remonte à 1777, comme l’atteste la date présente sur le garde-corps de la porte-fenêtre du premier étage. 

Sa façade de quatre travées est bâtie en briques enduites et calcaire et percée de baies au linteau bombé à clé passante sculptée d’une feuille d’acanthe. 

Des chaînes à refends soulignent les angles ainsi que les deux premières travées. Celle de gauche est en outre percée d’une porte cochère au linteau intradossé à large clé moulurée ornée d’une guirlande de lauriers. 

Le bâtiment est couvert d’une toiture en bâtière sur corniche de pierre moulurée en cavet.

Cette façade de trois niveaux et demi de hauteur dégressive sous une toiture en bâtière compte trois travées construites entièrement en calcaire dans les années 1750. 

Les deux premiers étages sont percés de baies au linteau échancré à clé passante. Ces percements sont en outre couronnés d’une corniche moulurée et leurs appuis saillants sont ourlés. 

L’allège de la baie centrale du premier étage est ornée d’un gland sculpté. 

Le niveau sous corniche est percé de baies rectangulaires aux appuis saillants prolongés en bandeau. 

Le rez-de-chaussée a été transformé à des fins commerciales.