Philippeville

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5600

Ancienne halle de Philippeville

Place d’Armes 12, 5600 Philippeville, Belgique

Classement comme monument le 27 septembre 1972

L’ancienne halle de Philippeville est un important bâtiment de style classique construit en bel et grand appareil de calcaire dans le dernier quart du 18e siècle. Une première construction date toutefois du 16e siècle, pendant la période espagnole, probablement vers 1588. Le mur situé à droite et décoré de volutes et d’un oculus date quant à lui de 1700. Au départ, la halle joue un rôle économique et politique et ne comporte pas d’étage. Les travaux menés par les Français au 18e siècle dotent l’édifice de cet étage ainsi que d’un balcon ; le rez-de-chaussée est pour sa part maintenu en l’état et est caractérisé par une série d’arcades. En 1819, sous le régime hollandais, les halles sont pavées en pierre de taille. Leur fonction évolue après la Seconde Guerre mondiale lorsqu’elles sont transformées en hôtel de ville dans les années 1950. Après le départ des services communaux, le bâtiment accueille un bureau de police avant d’être fermé en 2007 pour raisons de sécurité. Une longue et importante restauration est entreprise entre 2010 et 2014 afin d’installer le foyer culturel et le syndicat d’initiative et du tourisme de Philippeville.

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Église Saint-Philippe de Philippeville

Rue Église Saint-Philippe, 5600 Philippeville, Belgique

Classement comme monument le 15 janvier 1936

En 1555, les Espagnols édifient de toutes pièces une forteresse près du village disparu d’Écherennes. Cette nouvelle ville forte est baptisée en l’honneur du nouveau roi d’Espagne Philippe II. Il s’agit de protéger cette enclave namuroise en terres liégeoises des velléités des rois de France qui, toutefois, obtiennent la possession de la place forte à la suite de la signature du traité des Pyrénées en 1659. L’église Saint-Philippe est aujourd’hui le seul monument contemporain de la fondation de la ville par les Espagnols, les autres bâtiments anciens ayant été construits et remaniés par les Français. Décentrée par rapport à la place d’Armes, cœur de la forteresse, elle a été érigée dès 1556 en calcaire. De style gothique, elle était à l’origine une chapelle militaire bâtie pour la garnison installée à Philippeville. La date de son édification nous est renseignée par la pierre de fondation, conservée à l’intérieur et portant une longue inscription latine relatant les circonstances de l’événement. Le sanctuaire abrite également une trentaine de monuments funéraires de personnages liés au passé militaire de la ville sous la domination française (1659-1815). L’intérieur est remanié entre 1750 et 1761 en style classique par l’architecte Jean-Baptiste Chermanne, mais des travaux menés en 1906 sous la direction de l’architecte Lange firent disparaître ces aménagements. Sont toutefois conservées des stalles de style Louis XIV du début du 18e siècle et des fonts baptismaux contemporains de la fondation de l’église.

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Châteu-ferme de Neuville

Place de Neuville 9, 5600 Neuville-le-Chaudron, Belgique

Classement comme monument le 18 février 1981

Dès le Moyen Âge, la localité de Neuville est partagée en trois seigneuries. À l’Époque moderne, l’une d’elles appartient aux Auxbrebis, seigneurs de Samart, la seconde à la famille d’Yves et la troisième à l’abbaye de Florennes, présente à cet endroit dès le 12e siècle. Au 18e siècle et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, l’abbaye rassemble entre ses mains ces trois seigneuries. Sur la place principale, non loin de l’église, se trouve le château-ferme de Neuville, ample ensemble clôturé en calcaire dont les bâtiments agricoles ne sont pas antérieurs aux 19e et 20e siècles. Le robuste logis seigneurial et une tour d’angle datent toutefois des 16e et 17e siècles bien qu’ayant été sérieusement restaurés en 1976. Le château a été construit par la famille d’Auxbrebis dont les membres détenaient la charge de grand bailli d’Entre-Sambre-et-Meuse et qui vendirent le tout à l’abbé de Florennes en 1737. À l’entrée du complexe se trouvent les vestiges d’une tour circulaire d’un niveau percée de trois arquebusières en marbre rose, issu de carrières autrefois en activité dans la région. Au fond de la cour se situe l’imposant logis, probablement construit en trois temps et conservant à l’intérieur des aménagements de style Louis XIV parmi lesquels un escalier et un plafond stuqué.

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Église Saint-Jean-Baptiste de Neuville-le-Chaudron

Place de Neuville, 5600 Neuville-le-Chaudron, Belgique

Classement comme monument le 19 septembre 1997

Dès le Moyen Âge, la localité de Neuville était partagée entre trois seigneuries dont l’une appartenait aux influents seigneurs-abbés de Florennes. Cette importante abbaye du comté de Namur parvient à rassembler les trois fiefs au 18e siècle et devenir ainsi l’unique seigneur du coin. Non loin de l’ancien château-ferme construit par la famille Auxbrebis se trouve l’église paroissiale dédiée à saint Jean-Baptiste. Cet édifice de style classique a été construit entre 1757 et 1760 par Jean-Baptiste Chermanne, prolifique architecte du comté de Namur auquel nous devons encore bon nombre d’églises. Une tour carrée, percée d’un portail mouluré et surmonté d’un fronton triangulaire, précède une nef de quatre travées ainsi que le chœur. L’intérieur est couvert de voûtes décorées de stucs de style Louis XV dont un cartouche orné d’une colombe portant un rameau et l’inscription « Pacifice 1760 », devise de Dom Maur Bertrand, abbé de Florennes, seigneur du lieu à l’époque. Le chœur abrite un maître-autel de style Régence du début du 18e siècle ; le reste de l’église conserve du mobilier de la même époque (autels latéraux, stalles et confessionnaux). Les fonts baptismaux d’allure gothique datent du 16e siècle et sont placés sur un socle roman plus ancien. Parmi les statues présentes, celles des saints Paul de Tarse, Pierre et Jean-Baptiste datent de 1760 et sont contemporaines de la consécration du sanctuaire.

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Église Saint-Martin de Fagnolle

Rue Culot-d’en-Bas, 5600 Fagnolle, Belgique

Classement comme monument et comme site le 29 août 1988

Siège d’une importante seigneurie depuis le Moyen Âge, Fagnolle devient un village essentiellement agricole après la fin de l’Ancien Régime. Il conserve un habitat largement tributaire du 18e siècle resté très homogène. Entourée par le cimetière, la petite église dédiée à saint Martin occupe à peu près le centre de la localité. Les murs de clôture du champ des morts sont déjà exceptionnels : les pilastres d’entrée sont en effet datés « Anno 1762 » sur les sphères qui les couronnent ! L’église est un petit édifice de calcaire érigé du 16e au 19e siècle, souvent remanié, composé d’une seule nef de deux travées et d’un chœur de même largeur. La nef date probablement de la seconde moitié du 16e siècle mais a déjà été restaurée en 1725 comme l’indique une inscription sur la façade. Cette restauration a été menée grâce à la réutilisation de pierres du château fort alors en ruines. La façade est reconstruite en 1827 en réutilisant une belle porte gothique du 16e siècle que l’on prétend provenir également du château. À l’intérieur sont conservés un autel à retable du 17e siècle avec des statues des saints Victor et Charles Borromée, deux calvaires en bois des 16e et 17e siècles et plusieurs pierres tombales du 18e siècle.

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Ancien lavoir de Fagnolle

Rue de Fagnolle 15, 5600 Fagnolle, Belgique

Classement comme monument et comme site le 20 avril 1988

Après avoir constitué une importante seigneurie sous l’Ancien Régime et vécu au rythme de son château, Fagnolle se tourne vers l’agriculture au 19e siècle. Il constitue encore aujourd’hui un village agricole mais conserve des vestiges de son passé glorieux telles les ruines de son château fort et son ancienne maison du bailli, aujourd’hui reconvertie en presbytère. Édifice public né dans nos régions au 19e siècle, le lavoir doit répondre à certains besoins. Typiquement rural, il est l’endroit où l’on vient laver son linge exclusivement. Il participe à la vie courante de la communauté paysanne et occupe une place importante au sein du village ; il était le lieu de rendez-vous des lavandières. Beaucoup de ces monuments n’ont malheureusement pas survécu à l’invention des machines électriques et les survivants restent aujourd’hui des témoins d’une époque révolue. L’ancien lavoir de Fagnolle est l’un des rares exemples wallons ayant fait l’objet d’une mesure de classement au titre de monument. Situé au cœur du hameau, il se compose de trois abreuvoirs en pierre bleue du milieu du 19e siècle placés sous un abri en moellons de calcaire couvert de tôles ondulées.

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Ancienne maison du bailli à Fagnolle

Rue du Bailli 18, 5600 Fagnolle, Belgique

Classement comme monument le 14 juin 1951

À la fin du 11e siècle, le comte de Hainaut Baudouin II vend une partie de ses terres situées dans l’Entre-Sambre-et-Meuse à l’évêque de Liège Henri de Verdun. Seule la terre de Fagnolle n’était pas inclue dans cette vente et devint alors une terre franche, c’est-à-dire un territoire libéré de certaines servitudes (charges, taxes…). Le premier seigneur connu du lieu est Hugues Ier de Rumigny-Florennes en 1249. Le fief passe ensuite entre les mains de diverses familles. Pour aider le seigneur dans sa tâche, un bailli était investi de fonctions très étendues dans les domaines administratif, judiciaire, financier et militaire. Appelée également cense du seigneur, l’ancienne maison du bailli abrite le presbytère depuis 1827. Cet édifice appartient à l’origine à la famille de Niverlée qui occupa le poste de bailli de Fagnolle entre la seconde moitié du 16e siècle et la fin du 18e siècle. Il s’agit d’une solide construction carrée datant du dernier tiers du 16e siècle, bâtie en moellons de calcaire et flanquée d’une tour circulaire à l’angle sud-est. Celle-ci est percée d’une arquebusière à proximité de la porte d’entrée permettant la défense du lieu.

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Ruines du château de Fagnolle

Rue de l’Hospiteaux, 5600 Fagnolle, Belgique

Classement comme monument le 15 décembre 1970

Terre franche située aux confins de la principauté de Liège sous l’Ancien Régime, Fagnolle appartient à la famille de Rumigny-Florennes à partir du 13e siècle. La première mention d’un seigneur remonte à Hugues Ier en 1249 ; la seigneurie est ensuite entrée dans le patrimoine des Enghien et des Barbençon. Le château tomba aux mains des Français en 1554 et fut repris l’année suivante par Guillaume le Taciturne qui le fit sauter tout en maintenant une garnison. La ruine du château épuise le village même, qui est abandonné en même temps que la forteresse. Le château devient possession des princes de Ligne au début du 17e siècle puis abandonné à nouveau en 1659. En 1770, la terre de Fagnolle est érigée en comté d’Empire par Joseph II. Le château et la terre de Fagnolle ont sans conteste joué au Moyen Âge un rôle stratégique de premier plan dans la défense de l’Entre-Sambre-et-Meuse à l’époque où la forteresse devait défendre la trouée de l’Oise. Le château, édifié en calcaire, dessine un quadrilatère ponctué de quatre tours circulaires et cerné par des douves. Le complexe, aujourd’hui en ruines, aurait été érigé au 13e siècle, probablement au moment de la première prise du titre de sire de Fagnolle par Hugues Ier de Rumigny. Les quartiers d’habitation dateraient de la seconde moitié du 14e siècle. Deux tours d’angle sont encore partiellement debout et présentent un bel appareil de moellons de calcaire ; au dos des remparts se trouvent les vestiges de bâtiments résidentiels.

 

Ruines du château de Fagnolle © Jo Van Hove

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Ruines du château de Fagnolle © Jo Van Hove

REINE LOUISE-MARIE

Monument Louise-Marie, réalisé par Jean-Joseph Jaquet, 1878 puis 2 septembre 1999.

À défaut d’obtenir du roi de France son fils comme souverain du nouvel État Belgique (printemps 1831), les révolutionnaires de 1830 qui avaient convaincu Léopold de Saxe Cobourg d’accepter la couronne de Belgique tout en prêtant serment sur la Constitution eurent finalement comme première reine… la fille du roi de France. Née à Palerme en 1812, la fille du duc d’Orléans devient en effet, en 1832, la seconde épouse du roi des Belges (1790-1865) ; il s’agit d’un mariage arrangé à forte valeur diplomatique entre une jeune fille de 20 ans et un prince qui a le double de son âge. Quatre enfants naîtront de leur union, dont le futur Léopold II. En 1850, après la mort de son père détrôné deux ans plus tôt par les événements parisiens, la santé de Louise-Marie est chancelante. Cherchant calme et repos à Ostende, elle y décède le 11 octobre 1850.
Dans le mouvement de valorisation des personnages historiques par l’érection de monuments destinés à renforcer la nationalité belge, la famille royale n’est pas encore très présente dans l’espace public de Wallonie au milieu du XIXe siècle. Le phénomène sera surtout marqué au XXe siècle, avec la multiplication des monuments en l’honneur d’Albert Ier. Seules deux statues de Léopold Ier ont vu le jour à Namur (1869), puis à Mons (1877), quand naît le projet d’une statue en l’honneur de Louise-Marie. Alors qu’Ostende ne tient pas du tout à un monument qui rappellerait le décès de la reine dans la cité balnéaire, Philippeville manifeste clairement son intention d’une telle statue sur son territoire (décision du conseil communal du 27 octobre 1874). Le sculpteur Jean-Joseph Jaquet (Anvers 1822 – Schaerbeek 1898) en est l’exécutant ; il présente une sculpture réalisée selon la technique récente de galvanoplastie.
Formé à l’Académie d’Anvers, puis élève du Liégeois Louis Jehotte à l’Académie de Bruxelles (1839-1840), Jaquet se perfectionne dans l’atelier de Guillaume Geefs. Présent au Salon de Bruxelles de 1842, il expose onze pièces à celui de 1845, dont son monument Froissart qui sera installé et inauguré en 1848 sur la grand place de Chimay. Reconnu comme statuaire officiel, Jaquet fera toute sa carrière en répondant aux multiples commandes des autorités publiques, du gouvernement comme des municipalités, en Belgique comme aux Pays-Bas. Plus de 300 statues et une trentaine de bustes sont à mettre à son actif, dont le Baudouin de Constantinople, à Mons. D’initiative, l’artiste se laissera inspirer par des sujets mythologiques ou multipliera les allégories, recourant au bronze, au marbre ou à la pierre. Professeur de sculpture d’après la figure antique, Jaquet succède à Jehotte comme professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (1863-1898), et obtient aussi le cours de sculpture d’ornement (1888-1898). Ce sculpteur « officiel » était tout désigné pour réaliser la statue de Louise-Marie.
Outre le fait d’être la première statue d’une reine des Belges à être installée en Wallonie, l’œuvre de Jaquet présente l’autre particularité d’avoir été l’une des premières à être exécutées selon la technique de galvanoplastie, technique innovante développée par la société d’Électro-Métallurgie de Haeren. Lorsque le sculpteur a terminé son modèle en plâtre, celui-ci est pris en gutta-percha afin de constituer le moule ; ensuite, par des procédés électrochimiques, on projette à l’intérieur du moule des couches de cuivre qui se superposent progressivement jusqu’à une épaisseur déterminée (5 à 6 mm). Du fer est ensuite coulé à l’intérieur du moule pour renforcer la réalisation. Selon ses promoteurs, le procédé présente plusieurs avantages : le produit est plus précis, moins cher et offre davantage de variations de couleur.
Si une troisième particularité doit être trouvée à l’œuvre de Jaquet, elle concerne la posture imposée à son sujet. La reine est en effet représentée assise sur son trône. Ses vêtements d’apparat sont l’occasion pour le sculpteur de jouer avec les plis et les effets des tissus ; il poursuit son exercice en réalisant deux bouquets de fleurs et ne manque pas de souligner le statut de son personnage en lui plaçant une couronne sur la tête. La première inauguration du monument a lieu en 1878. La statue est alors posée sur un socle de 3,5 m de haut. Sur la face avant, les armoiries se partagent l’espace avec la dédicace :
Louise-Marie
Première reine des Belges
Une grille en fer forgé noire entoure la base du piédestal. De part et d’autre du monument, deux fontaines imposantes en pierre ont été installées ; elles puisent leur eau dans un puits que le monument dissimule. Les photos du XXe siècle montrent que progressivement les deux fontaines se sont transformées en vulgaires supports d’éclairage public. Quant à la statue elle-même, elle supporte mal le poids des ans. En 1997, elle est descendue de son socle et une analyse technique a tôt fait de confirmer sa vétusté. Le socle à son tour est démonté. Lors d’importants travaux de réaménagement de la place d’Armes, à la fin du XXe siècle, l’ancien puits est aménagé et sa mise en évidence s’accompagne du déplacement de la statue Louise-Marie, du moins de la copie de sauvegarde qui en est faite, de la Grand Place vers la rue de Namur, au carrefour avec le boulevard de l’Enseignement, sur le site qu’occupait jadis l’École moyenne. L’inauguration de la « nouvelle » statue se déroule le 2 septembre 1999. Lors de ce transfert, l’occasion est saisie de ramener la statue plus près du sol ; elle est désormais portée par un socle en béton d’une cinquantaine de centimètres de haut.

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse (dont Le Soir, 5 juillet 1999)
http://www.lemuseedeleauetdelafontaine.be/fontaines-de-belgique/rechercher-une-fontaine/namur/philippeville-pompes-place-d'armes.aspx
http://users.skynet.be/philippeville.entite/p_h_i_l_i_p_p_e_v_i_l_l_e.htm (s.v. février 2014)
Jean-Pierre DUCASTELLE, Statuomanie athoise : l’érection de la statue d’Eugène Defacqz à Ath (1880), dans Annales du Cercle royal d'histoire et d'archéologie d'Ath et de la région et des Musées athois, 1996-1997, t. LV, p. 234-235
Richard KERREMANS, dans Jacques VAN LENNEP (dir.), La sculpture belge au 19e siècle, catalogue, t. 2, Artistes et Œuvres, Bruxelles, CGER, 1990, p. 458-459
Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Lasne, 2003, t. I, p. 762

Monument Louise-Marie

Monument Louise-Marie

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place d’Armes puis au carrefour de la rue de Namur et du boulevard de l’Enseignement – 5600 Philippeville
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REINE LOUISE-MARIE
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Monument Louise-Marie
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