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1410

Bruxelles - KIK-IRPA

Tombe Edward STABLES

Le lieutenant-colonel Edward Stables est tué le 18 juin 1815 alors qu’il sert dans le bataillon des grenadiers de la garde. Il est enterré dans le jardin d’une habitation située sur la chaussée de Bruxelles à Joli-Bois et un tombeau de pierre est édifié en son hommage. En 1894, son corps est exhumé et replacé dans le mémorial britannique d’Evere et le tombeau disparaît dans l’oubli. 

Une plaque en marbre qui se trouvait sur la face sud de la tombe est alors déposée au musée Wellington, en perpétue le souvenir et porte une inscription en latin : 

« Hic jacet Edwardus Stables Olim de Hormeadbury, in Comitatu Hertfordiensi in exercitu Britannico stallitum regiorum Tribunus in Hispania militam iniit, sub insigni duce John Moore, Equit. Balm, Mox, per landem, per varios trimphos gloriosissimo liberatam, sub insignissimo principe, Arthuro Duce de Wellington, Galliam feliciter intravit ; Tandem in prollie Waterloviensi, Agmini quadrato imperam, Dum monitu et exemplo militum animos in hostem accendebat, Egregia morte peremptus est. Abreptum lugent amici, Commilitones, Patria, Obiit annis aetatis suae XXXIII » 

(Ci-gît Edward Stables de Hormeadbury, du comté de Hertfordshire, officier des troupes royales britanniques. Il commença sa carrière militaire en Espagne sous les ordres de l’illustre commandant John Moore, chevalier de l’Ordre du Bain. Très vite, à travers celle-ci, libéré par diverses victoires glorieuses, il fut heureux d’entrer en France sous les ordres du très illustre prince Arthur, duc de Wellington. Enfin, commandant un bataillon formé en carré à la bataille de Waterloo, tandis qu’il encourageait par ses paroles et son exemple le courage des soldats contre l’ennemi, une mort glorieuse le faucha. Ses amis, ses compagnons d’armes, sa Patrie, pleurent cette fin brutale. Il est mort dans sa 33e année).

Toutefois, un groupe de passionnés britanniques retrouve et restaure le monument funéraire en 1992. Les autres plaques du tombeau sont découvertes dans le grenier de l’habitation toute proche. 

Le monument, aujourd’hui devenu cénotaphe, porte l’inscription suivante : 

« Sous cette pierre, pendant près de quatre-vingts ans ont reposé près de l’écurie les restes du lieutenant-colonel Edward Stables de Hormeadbury qui a servi dans les guerres continentales sous Sir John Moore et le duc de Wellington et tomba glorieusement le 18 juin 1815 tout en commandant un bataillon des Grenadier Guards. Ses restes ont été replacés au monument de Waterloo à Evere le 13 décembre 1894. Cette tombe a été restaurée par Sir Francis Plunkett ».

1410 Waterloo

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

Bruxelles, KIK-IRPA

Stèle Thomas PICTON

Non loin du monument aux Belges, à la limite entre Waterloo et Plancenoit, se trouve la stèle en hommage au lieutenant-général britannique Thomas Picton. 

Inaugurée en 1980 à l’initiative du Waterloo committee, elle porte l’inscription suivante : 

« To the gallant memory of L[ieutenan]t General Sir Thomas Picton, commander of the 5th division and the left wing of the army at the battle of Waterloo. Born 1758, died near this spot in the early afternoon, 18th June 1815, leading his men against Count Drouet d’Erlon’s advance » 

(En galante mémoire du lieutenant-général Sir Thomas Picton, commandant la 5e division et l’aile gauche de l’armée à la bataille de Waterloo. Né en 1758, mort non loin d’ici au début de l’après-midi du 18 juin 1815, à la tête de ses hommes luttant contre l’avance du comte Drouet d’Erlon). 

Déjà sévèrement blessé deux jours plus tôt à la bataille des Quatre-Bras, Picton poursuit ses efforts à Waterloo. Il repose aujourd’hui dans la crypte de la cathédrale Saint-Paul de Londres, à côté du duc de Wellington.

Rue du Dimont
1380 Waterloo

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Frédéric MARCHESANI, 2014

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Ferme de la Papelotte à Waterloo

Vaste quadrilatère reconstruit vers le milieu du XIXe siècle après avoir été incendiée en 1815, la ferme de la Papelotte comporte un porche d’entrée surmonté d’un belvédère octogonal, un corps d’habitation, ainsi que des écuries et des étables. Au coin du chemin d’accès se trouve une chapelle néoclassique millésimée 1867.

Située à deux kilomètres de la butte du lion, cette ferme est en 1815 un point d’appui essentiel pour les troupes du duc de Wellington. Elle est occupée par le 3e bataillon du régiment de Nassau et prise d’assaut par les hommes de Drouet d’Erlon qui ne parviennent pas à la prendre. Les hommes du général comte Durutte la reprennent dans l’après-midi avant de la perdre une dernière fois au profit des troupes de Nassau dans la soirée. C’est également près de cette ferme que le corps d’armée prussien du général Von Zieten débouche sur le champ de bataille, décidant de la défaite de Napoléon.

 

Chemin de la Papelotte 41
1410 Waterloo

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Frédéric MARCHESANI, 2014

D. Timmermans

Église Saint-Joseph

Ancienne chapelle forestière du roi d’Espagne Charles II, l’église Saint-Joseph a été érigée en style baroque entre 1687 et 1690. Elle a été modifiée par Émile Coulon en style néoclassique en 1855. Le chœur et la tour, de même style, ont été achevés en 1857 par Joseph Dumont. Le fronton du péristyle conserve une longue dédicace latine qui rappelle les origines de l’édifice. L’église est caractérisée par son imposant dôme surmonté d’un grand lanternon lumineux et est aujourd’hui un haut lieu de mémoire de la bataille du 18 juin 1815. Outre un buste du duc de Wellington et deux bas-reliefs, on y trouve vingt-sept plaques commémoratives rendant hommage aux victimes alliées.

Le monument aux soldats britanniques dans la chapelle royale de Waterloo © D. Timmermans

Un imposant monument situé à gauche de l’entrée de la chapelle rend hommage aux soldats britanniques. Taillé dans le marbre blanc et surmonté d’un fronton triangulaire, il comporte un bas-relief réalisé par le sculpteur Guillaume Geefs et une plaque comportant l’inscription suivante : « In Honoured Memory of All British Officers, Non Commissioned Officers and Soldiers Who fell in battle Upon the 16th, 17th ans 18th of June 1815. This tablet was erected by a few Brothers in Arms and Countrymen A.D. MDCCCLVIII. Glory encircles with the same noble diadem the humble as well as Exalted » (À la mémoire de tous les officiers, sous-officiers et soldats qui sont tombés au cours des batailles des 16, 17 et 18 juin 1815. Cette plaque a été érigée par quelques frères d’armes et compatriotes en 1858. La gloire couronne du même noble diadème le humble que le haut placé.). Juste devant ce monument se trouve un buste en marbre blanc de Wellington réalisé en 1855 par le sculpteur britannique George Gammon Adams. Il repose sur un socle de marbres noir et rouge.          

Le monument aux soldats de l’armée des Pays-Bas dans la chapelle royale de Waterloo © D. Timmermans

De l’autre côté de la chapelle, à droite de l’entrée, se trouve le monument aux soldats de l’armée des Pays-Bas. Érigé sous les auspices de Frédéric de Nassau, frère du roi des Pays-Bas Guillaume III et ayant pris part à la bataille de Waterloo, il est l’œuvre du sculpteur Léopold Wiener. Réalisé en bronze, on y retrouve une représentation de la Victoire. Une plaque en bronze comportant une inscription latine se trouve sur le socle du monument : « Auspice illustrissimo principe Frederico Nassovio in perpetuam memoriam insignis victoriae anno MDCCCXV DIE JUNI XVIII relatae Waterl. Sodal. Aere et cura hoc monumentum est erectum » (Sous les auspices de l’illustrissime Frédéric de Nassau, ce monument a été érigé en mémoire perpétuelle de la remarquable victoire du 18 juin 1815 par le financement et les soins de ses compagnons d’armes de Waterloo).

Vingt-sept plaques commémoratives se trouvaient autrefois à côté de ces deux monuments dans la chapelle royale. Elles ont depuis été transférées dans l’église elle-même où elles se trouvent en compagnie de trois autres. On y retrouve des plaques en mémoire de victimes de la bataille de Waterloo mais également des batailles de Ligny et des Quatre-Bras. Dans le bas-côté gauche de la nef, on trouve quinze de ces plaques :

  • plaque aux officiers, sous-officiers et soldats du 2nd Battalion / 30th Foot Guards ;
  • plaque au cornette Alexander Hay, 16th Light Dragoons. La plaque a été offerte par ses frères et sœurs ;
  • plaque aux officiers de l’armée des Pays-Bas morts à Waterloo. On y trouve une liste de noms d’officiers belges et hollandais ;
  • plaque aux officiers de l’armée des Pays-Bas morts aux Quatre-Bras ;
  • plaque au premier lieutenant Claude François Sd van Haren ;
  • plaque aux officiers du 6e hussards hollandais ;
  • plaque aux officiers du 3e bataillon du régiment des Royal Scots tombés aux Quatre-Bras et à Waterloo ;
  • plaque aux officiers du 1er régiment de Foot Guards tombés aux Quatre-Bras et à Waterloo. La plaque a été installée par les compagnons d’armes du régiment. On y trouve notamment le nom du major Stables 30 ;
  • plaque au colonel Sir Henry Walton Ellis du 23rd Royal Welsh Fusiliers. La plaque a été installée par le lieutenant-colonel Ross et les officiers du régiment ;

            

La plaque en hommage au colonel Walton Ellis dans l’église Saint-Joseph de Waterloo © Bruxelles, KIK-IRPA
  • plaque aux officiers, sous-officiers et soldats du 79th Regiment of Highlanders tombés aux Quatre-Bras et à Waterloo ;
  • plaque aux officiers, sous-officiers et soldats de la Grande Armée tombés en juin 1815. Cette dalle de marbre blanc est décorée de l’aigle impériale et a été inaugurée le 15 juin 1990 par l’association franco-européenne de Waterloo. Il s’agit du seul monument en hommage aux morts français installé dans l’église ;
  • plaque au major Robert Cairnes, Royal Horse Artillery ;
  • plaque au colonel William Fuller du 1st Dragoon Guards, érigé par son frère le général Fuller (Coldstream Guards) ;
  • plaque au capitaine George Battersby du 1st Regiment of Dragoon Guards ;
  • plaque aux officiers du 7th (Queen’s own) Hussars tombés le 17 juin 1815.

 

Treize autres plaques sont situées dans le bas-côté droit de la nef :

 

  • plaque aux officiers du 2nd Battalion / 3rd Foot Guards ;
  • plaque au lieutenant-colonel Charles Fox Canning, 3rd Foot Guards. Il s’agit d’une des plus belles plaques de l’église, surmontée d’un petit fronton sculpté en bas-relief. Canning fut aide de camp de Wellington entre 1809 et 1814 au cours des campagnes dans la péninsule ibérique ;

            

La plaque en hommage au lieutenant-colonel Canning dans l’église Saint-Joseph de Waterloo © Bruxelles, KIK-IRPA
  • plaque au lieutenant-colonel Richard Fitzgerald du 2nd Life Guards. La tablette a été érigée par sa sœur ;
  • plaque au lieutenant George Orlando Gunning, 10th Hussars ;
  • plaque aux officiers, sous-officiers et soldats du 28th Regiment of Foot Guards tombés aux Quatre-Bras et à Waterloo ;
  • plaque aux officiers du 33rd Regiment of Foot Guards tombés aux Quatre-Bras et à Waterloo ;
  • plaque au Ritmeester baron van Pallandt, 4e Regiment Lichte Dragonders ;
  • plaque aux officiers, sous-officiers et soldats de la Royal British Artilery et de la King’s Dragoon Artillery ;
  • plaque au major Frederick Howard du 10th Hussars ;
  • plaque aux officiers et soldats du 12th Light Dragoons tombés à Waterloo ;
  • plaque au major John Dorset Bringhurst du 1st Regiment King’s Dragoons Guards ;

            

Les plaques en hommage au major Dorset et au lieutenant Livingstone Robe dans l’église Saint-Joseph de Waterloo © Bruxelles, KIK-IRPA
  • plaque au lieutenant William Livingstone Robe de la Royal Horse Artillery ;
  • plaque aux officiers du 15th Hussars.

 

Enfin, deux plaques se trouvent dans le narthex gauche :

  • plaque au général van Merlen, commandant de la 2e brigade de cavalerie légère de l’armée des Pays-Bas ;
La plaque en hommage au général-major Van Merlen dans l’église Saint-Joseph de Waterloo © Bruxelles, KIK-IRPA
  • plaque au major William Norman Ramsay de la Royal Horse Artillery.

Place Albert 1er 
1410 Waterloo 

carte

Frédéric MARCHESANI, 2014

Paul Delforge – Diffusion Institut Destrée - Sofam

Statue Alexander GORDON

Tombé sur le champ de bataille de Waterloo le 18 juin 1815, le jeune Alexander Gordon fait l’objet de toute l’attention de sa famille qui fait édifier un monument dès 1817. Lieutenant-colonel des Scots Guards et aide de camp de Wellington, Gordon a été touché par un boulet de canon et la petite histoire rapporte qu’il a été emporté à l’âge de 29 ans au quartier-général de Wellington au moment même où celui-ci rédigeait son bulletin de victoire… Dédié à Gordon, le monument est aussi un hommage à l’ensemble des soldats écossais, voire anglais ayant participé à la victoire des coalisés contre les troupes françaises de Napoléon. Dans sa disposition actuelle, le « monument Gordon » se dresse à quelques centaines de mètres à l’est de la Butte du Lion, près du carrefMonument Hubert et Mathieu Goffinour de la chaussée de Charleroi et de la route du Lion, face au monument aux Hanovriens.

Stèle de style néoclassique réalisée en pierre bleue et d’une hauteur avoisinant les 5 mètres, elle comprend un piédestal surmonté de frontons triangulaires, eux-mêmes ornés de couronnes de laurier et sommés d’acrotères à leurs extrémités. Le piédestal porte une colonne cannelée sur sa longueur et brisée à son sommet qui vient ceindre une couronne de lauriers. La colonne brisée évoque la courte carrière de l’officier. Quant au socle, il porte deux bas-reliefs en vis-à-vis qui y ont été apposés au cours du temps : l’un représente des armes et est surmonté de l’insigne des Scots Guards composé d’un chardon entouré de la devise Nemo me impune lacessit. L’autre donne à voir les armoiries de Lord Aberdeen constituées de deux bras bandant un arc entourés de la devise Fortuna sequatur (et d’une couronne de feuilles de chêne). L’inscription suivante concerne Gordon :

« To the memory of
The hon. Sir Alexander Gordon, K.C.B.
Lt.Col. Scots Guards and aide de camp
To the duke of Wellington
After serving his country with distinction
He was killed at the Battle of Waterloo
18th june 1815 ».

En anglais et en français, un long texte a été gravé dans la pierre qui dit :

À la mémoire
De l’honorable Sir Alexandre Gordon,
Lieutenant-colonel,
Chevalier commandeur du très honorable ordre du bain, aide de camp du Field
Marshal du de Wellington et troisième frère de George, comte d’Aberdeen
__________________________
Il termina à l’âge de 29 ans
Sa courte mais glorieuse carrière,
en exécutant les ordres de son illustre général
à la bataille de Waterloo.
Sa bravoure et ses talents distingués
lui méritèrent l’approbation du héros
dont il partagea les dangers
en Espagne, au Portugal et en France
et qui lui donne les preuves les plus flatteuses de sa confiance,
dans d’importantes occasions.
Son pays reconnaissant lui a décerné, en récompense
de son zèle et de son activité dans le service,
dix médailles et l’honorable distinction de l’ordre du Bain.
Le duc de Wellington l’a justement regretté
et  l’a cité dans son rapport officiel
comme un officier qui donnait de hautes espérances
et dont la perte sera vivement sentie
par sa patrie.
Il n’était pas moins recommandable par ses vertus privées.
Son respect sincère pour la religion,
l’élévation de ses principes d’honneur,
sa probité sévère,
et les aimables qualités qui lui avaient acquis
l’attachement de ses amis, et l’amour de sa famille.
En témoignage de ces sentiments qu’aucun langage ne saurait exprimer,
une sœur inconsolable et cinq frères qui lui survivent
ont élevé ce modeste monument
à l’objet de leurs plus chères affections ».

Au XIXe siècle, le monument a fait l’objet d’une attention toute particulière de la part de la famille : à diverses reprises (mentionnées dans la pierre), il a été restauré et réparé par un frère d’Alexander Gordon, avant d’être pris en charge par ses descendants. Classé comme monument historique en août 1978, devenu propriété de la Régie des Bâtiments, il a fait l’objet d’une restauration par les autorités compétentes en 2011-2012.

 

Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse
http://napoleon-monuments.eu/Napoleon1er/1815MontUK.htm#Gordon (sv. décembre 2013)

Chaussée de Charleroi
1420 Braine-l’Alleud 

carte

Paul Delforge

Jo Van Hove

Chapelle musicale Reine Élisabeth

Parmi les nombreux monuments du domaine royal d’Argenteuil se trouve une demeure plus récente, bijou de l’architecture Art déco, bien que déjà empreinte d’une touche de modernisme. Construite d’après les plans de l’architecte Yvan Renchon, la chapelle a été, inaugurée le 11 juillet 1939. 

Le bâtiment a été spécialement étudié pour l’activité qui lui était destinée : accueillir et loger de jeunes prodiges de la musique tout en leur donnant la possibilité de se perfectionner et de se produire en concert. La chapelle musicale Reine Élisabeth est en effet une institution d’enseignement supérieur artistique fondé par la reine, passionnée de musique classique. 

Jusqu’en 2004, elle accueille en résidence une douzaine de jeunes musiciens accompagnés par un professeur pour des cycles de trois ans, avant de fermer ses portes et de procéder à une campagne de restructuration intense. Le projet a depuis été entièrement rénové et se consacre pleinement à la formation de haut niveau dans six disciplines (chant, violon, piano, violoncelle, alto et musique de chambre) et à l’insertion professionnelle à travers un réseau de partenaires culturels en Belgique et dans le monde entier. 

Depuis 2004, la chapelle accueille une cinquantaine de jeunes talents chaque année et prépare leur participation à différents concours musicaux internationaux, parmi lesquels le célèbre concours Reine Élisabeth, dont les finalistes sont accueillis chaque année à la chapelle pour y préparer leur participation. Pour mener à bien ce travail, un nouveau bâtiment devant permettre de doubler la capacité d’accueil a été inauguré en janvier 2015.

Chaussée de Tervueren 445
1410 Waterloo

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Classée comme monument et comme site le 27 mai 1994

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Ancien institut médico-pédagogique provincial

Situé non loin du domaine royal d’Argenteuil, de l’autre côté de la chaussée de Bruxelles, un ensemble de bâtiments est aujourd’hui l’héritier d’une histoire centenaire. Dans un parc de quatorze hectares se trouve une ancienne ferme-école dessinée en 1912 dans le style « cottage » par les architectes Fernand Bodson et Théo Clément. Entamé en 1914, le chantier est retardé par la Première Guerre mondiale et n’est achevé qu’en 1923. 

Cette école, inaugurée en 1926, avait pour but d’aider les enfants de toutes conditions à répondre à la nouvelle obligation d’aller à l’école jusqu’à la fin du cycle primaire. La nouvelle méthode d’éducation du docteur Ovide Decroly devait permettre aux enfants de s’orienter vers les métiers de la terre à une époque où les exploitations agricoles étaient encore omniprésentes dans la région. Au fil des décennies et de la disparition des fermes, l’école a perdu de son intérêt et a été reconvertie en institut médico-pédagogique, appelé également « école provinciale des métiers ». 

Vendu ensuite au centre public d’action sociale de Bruxelles et loué à la province du Brabant wallon, le domaine n’abrite aujourd’hui plus d’activités médicales et a été reconverti en village intergénérationnel.

Drèves des Dix Mètres
1410 Waterloo

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Classement comme ensemble architectural le 26 mai 1993

Institut du Patrimoine wallon

G. Focant

Domaine royal d'Argenteuil

Le domaine d’Argenteuil tire son nom de la petite rivière qui le bordait autrefois, l’Argentine. Deux châteaux et trois lieux d’enseignement y sont implantés. Le domaine, situé en plein cœur de la forêt de Soignes, appartenait à l’origine au comte Ferdinand de Meeûs d’Argenteuil avant d’être partagé en deux : le château d’Argenteuil qui abrite aujourd’hui l’école scandinave Reine Astrid et le domaine royal d’Argenteuil. Ce dernier est célèbre pour avoir accueilli le roi Léopold III et sa seconde épouse Lilian Baels après le mariage du roi Baudouin en décembre 1960. L’ancien souverain et les princes s’installent, dans le château Tuck, construit par l’ambassadeur américain en Belgique dans les années 1920. 

Ce domaine royal de 143 hectares totalement clôturé et interdit au public était gardé par des gendarmes lorsque la famille royale s’y trouvait ; il accueillait de nombreuses personnalités et fut occupé par la princesse Lilian jusqu’à son décès en 2002. Il a été acquis deux ans plus tard par un industriel dans le but d’y installer un centre de recherches éthologiques. 

Le domaine abrite d’autres bâtiments : la célèbre chapelle musicale Reine Élisabeth, la Bogaerts international school et le centre scolaire de Berlaymont, le tout au cœur d’un vaste parc boisé et parsemé de plusieurs plans d’eau, à deux pas de la forêt de Soignes.

Square d’Argenteuil
1410 Waterloo

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Classé comme site le 1er septembre 1997

Institut du Patrimoine wallon

Jo Van Hove

Chapelle royale de Waterloo

Ancienne chapelle forestière du roi d’Espagne Charles II, la chapelle royale a été érigée en style baroque entre 1687 et 1690. Elle a été modifiée par Émile Coulon en style néoclassique en 1855. Le chœur et la tour de l’église Saint-Joseph qui lui est accolée ont été achevés en 1857 par Joseph Dumont. Le fronton du péristyle conserve une longue dédicace latine qui rappelle les origines de l’édifice. Le sanctuaire est caractérisé par son imposant dôme surmonté d’un grand lanternon lumineux et est aujourd’hui un haut lieu de mémoire de la bataille de Waterloo. 

Outre un buste du duc de Wellington, on y trouve deux grands monuments commémoratifs rendant hommage aux victimes alliées. À gauche de l’entrée, le premier monument honore la mémoire des soldats britanniques. Taillé dans le marbre blanc, il comporte un bas-relief de Guillaume Geefs et une plaque commémorative. De l’autre côté de la chapelle se trouve le monument aux soldats de l’armée des Pays-Bas. Il a été érigé à la demande de Frédéric de Nassau, frère du roi Guillaume II et est l’œuvre de Léopold Wiener. 

Vingt-sept plaques commémoratives se trouvaient autrefois à côté de ces deux monuments dans la chapelle royale. Elles ont été transférées depuis dans l’église elle-même et rendent hommage à des victimes des batailles de Waterloo, de Ligny et des Quatre-Bras.

Place Albert Ier
1410 Waterloo

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Classée comme monument le 3 août 1956

Institut du Patrimoine wallon

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Ferme de Mont-Saint-Jean à Waterloo

Située à la limite entre Braine-l’Alleud et Waterloo, la ferme de Mont-Saint-Jean est un vaste quadrilatère en brique, pierre bleue et blanche, daté de 1778 sur le porche-colombier. Celui-ci est surmonté d’une croix de Malte, rappelant l’appartenance de l’édifice à l’ordre sous l’Ancien Régime. L’ensemble, clôturé, comprend un long corps de logis, une ancienne chapelle et des dépendances.

Le duc de Wellington se serait installé dans la ferme au matin du 18 juin 1815. Au cours de la journée, elle est transformée en hôpital par les Britanniques. Beaucoup de blessés y demeurent dans les jours qui suivent la bataille de Waterloo. Les morts sont enterrés dans les champs aux alentours.

Le 5 juin 1981, une plaque commémorative a été placée à droite du portail par le Royal Army Medical Corps et porte une inscription en anglais dont voici la traduction : « En mémoire de l’inspecteur adjoint Gunning, officier médical principal du 1er corps, aux chirurgiens et autres membres de l’hôpital de campagne qui fut établi dans cette ferme pour prendre soin des blessés de ce champ de bataille le 18 juin 1815 ».

Chaussée de Charleroi 591
1410 Waterloo

carte

Classée comme monument le 24 janvier 1995

Institut du Patrimoine wallon