Succédant à Rudy Demotte, Paul Magnette devient le treizième homme politique à exercer la présidence du gouvernement wallon, depuis Alfred Califice en 1974. À son arrivée à l’Élysette, à la tête d’une coalition PS-cdH, la Wallonie dispose désormais de davantage de compétences suite à la sixième réforme de l’état âprement négociée en 2010-2011, et d’un budget global qui passe de 8,5 à 13 milliards d’€.
En plus d’initier une série de nouvelles politiques, le gouvernement wallon de Paul Magnette inscrit, dans sa Déclaration de Politique régionale, le Plan Marshall 4.0., la mise à jour du CoDT, la programmation 2014-2020 des fonds européens Feder, la réforme du secteur des maisons de repos, un Plan wallon de lutte contre la pauvreté, la refonte du logement public et du logement privé, la rationalisation des structures, des primes et des aides, un Pacte pour l’emploi, la réforme des aides aux PME, etc. La remise en question du traité CETA avec les autorités européennes, puis le dossier Nethys-Publifin marquent cependant une législature wallonne qui s’achève abruptement, durant l’été 2017, lorsque le cdH de Benoît Lutgen dénonce l’accord de majorité.