Lors de la 48e cérémonie de remise des César du cinéma, présidée par Tahar Rahim, quatre grands films se disputent les honneurs : Pacification – Tourment sur les Îles d’Albert Serra et En corps de Cédric Klapisch qui ont été nominés dans neuf catégories, L’Innocent de Louis Garrel qui a obtenu 11 nominations et La Nuit du 12 réalisé par Dominik Moll qui a été présélectionné dans dix catégories.
Au palmarès final, c’est La Nuit du 12 qui émerge, avec six César : meilleur film, meilleure réalisation, meilleure adaptation, meilleur son, meilleur espoir masculin et meilleur acteur dans un second rôle. Ce César revient à Bouli Lanners pour son rôle de Bastien Bouillon, préféré à François Civil, Micha Lescot, Pio Marmaï et Roschdy Zem.
Quelques jours plus tard, le 4 mars, lors de la 12e cérémonie des Magritte du Cinéma, animée par Patrick Ridremont, l’acteur Bouli Lanners reçoit le Magritte du meilleur acteur, pour ce même rôle dans La Nuit du 12.
Quant à la nuit du 4 mars…, elle n’est pas finie pour Bouli Lanners, réalisateur, puisqu’il signe un nouveau doublé – Magritte du meilleur film et Magritte de la meilleure réalisation – pour son film Nobody has to know, une histoire d’amour non formatée qui prend les paysages d’Ecosse comme toile de fond. En 2012, il avait déjà obtenu deux Magritte dans ces catégories pour Les Géants et, en 2017, pour Les Premiers, les derniers.