SPW - Secrétariat général / Département de la Géomatique et DGO3 / DEMNA / DCD / Cellule SIG
Bassins versants et cours d'eau principaux
Occupation du sol de la Wallonie
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Relief de la Wallonie (bis)
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Cours d’eau et bassins hydrographiques
Les cours d’eau et les plans d’eau couvrent 0,7% du territoire wallon. Quatre bassins versants de fleuve se partagent les 12.000 rivières wallonnes qui ont été recensées, la moitié seulement portant un nom. Le bassin de la Meuse est le plus important ; il recouvre 72,6% de la Wallonie ; celui de l’Escaut 22,35%, celui du Rhin 4,6%, celui de la Seine 0,45%.
Plans d’eau artificiels, treize lacs de barrages ont été édifiés essentiellement pour la production d’eau, secondairement pour la production d’électricité. Le plus important est celui de la Plate-Taille (389 ha) puis ceux de l’Eau d’Heure, de la Gileppe et de la Vesdre (Eupen). Par ailleurs, la Wallonie compte aussi 4.800 étangs de toutes tailles et de nombreux marais ou zones humides, dont la plus importante est celle de la vallée de la Haine (550 ha) où les oiseaux d’eau sont très nombreux.
Paul Delforge
Occupation des sols en Wallonie
Au cours du temps, l’occupation, voire l’exploitation de l’espace et de ses ressources ont considérablement varié. L’habitat, l’exploitation agricole, la sylviculture, le transport, l’exploitation du sous-sol, les activités artisanales, commerciales et industrielles, les activités liées au développement durable (recyclage, énergie verte, etc.) ont évolué à des rythmes différents, tout en entrant eux-mêmes en concurrence. Reste-t-il encore en Wallonie un espace qui n’a pas été exploré ?
Souvent l’évolution des zones forestières est prise comme exemple d’une transformation multiséculaire. Couvert de bois et de forêts à l’époque romaine, l’espace wallon a été abondamment défriché au fil du temps et l’on considère que l’année 1866 est celle où la superficie des forêts wallonnes atteint son minimum (315.645 ha), nonobstant les mutations liées aux types d’arbres qui y poussent (feuillus, résineux). À l’entame du XXIe siècle, on recense près de 500.000 hectares de forêt. L’exercice pourrait être fait pour l’agriculture, les zones d’urbanisation, celles d’exploitation du sol, voire les voies de communication.
Clichée au début du XXIe siècle, la situation représentée sur la carte fait clairement apparaître le sillon urbanisé Sambre-et-Meuse, ainsi que le massif ardennais. En 2011, 1.333 km² du sol wallon était bâti, soit 7,9% de la superficie totale. Sur les 87,2% de sol non bâti (sachant que près de 5% n’est pas cadastré), 4.699 km² servent de terres agricoles et 3.851 km² de pâtures. Quant aux bois, ils représentent 29% de la superficie totale de la Wallonie avec 4.954 km².
Références
BD_Bod ; L_EEA ; www_iweps
Paul Delforge
Bassins et sous-bassins hydrographiques en Wallonie
En décembre 2000, une importante Directive européenne (2000/60/CE) fixe le cadre d’une politique communautaire dans le domaine de l’eau. L’objectif fixé vise à améliorer l’état quantitatif et chimique de toutes les eaux européennes à l’horizon 2016.
Disposant depuis 1980 de la compétence de l’eau, la Région wallonne est directement concernée par cette directive. Au-delà des multiples obligations très concrètes auxquelles elle doit faire face au quotidien (gestion de l’eau, distribution, égouttage, etc.), la Région wallonne a elle-même redéfini le cadre de ses propres sous-bassins hydrographiques (arrêté du 13 septembre 2001).
Inscrite dans quatre bassins hydrographiques ou districts hydrographiques internationaux (la Meuse, l’Escaut, le Rhin et la Seine), la Wallonie a fixé clairement les limites de quinze subdivisions naturelles, de quinze sous-bassins.
La Meuse est le bassin hydrographique principal, avec 12.283,5 km² en pays wallon. De ce bassin dépendent huit sous-bassins : Amblève, Lesse, Meuse amont, Meuse aval, Ourthe, Semois - Chiers, Sambre et Vesdre.
L’Escaut est le deuxième bassin en superficie en Région wallonne avec 3.769,7 km2. En font partie les cinq sous-bassins suivants : Dendre, Dyle-Gette, Escaut-Lys, Haine et Senne.
Du bassin international du Rhin (superficie en Région wallonne : 767,4 km2) dépend le sous-bassin de la Moselle ; quant au sous-bassin de l’Oise, il est tourné vers le bassin international de la Seine (superficie en Région wallonne : 80,1 km2).
Paul Delforge
Relief de la Wallonie
Triangle renversé d’environ 140 kilomètres du nord au sud et d’un peu moins de 200 kilomètres d’ouest en est, l’espace de la Wallonie s’étend sur 16.844 km2. Ce territoire appartient au même ensemble tectonique que l’Ardenne française ainsi que l’Eifel allemand et luxembourgeois. Le pays wallon est fait de bas plateaux ouverts, de collines et de vallées encaissées qui, partant d’un glacis nord en pente faible, s’élèvent jusqu’au massif ardennais.
Prolongeant la plaine maritime, la Basse Wallonie culmine à 50 mètres d’altitude et comprend les vallées de l’Escaut, de la Haine et de la Dendre. S’élevant jusqu’à un peu plus de 200 mètres, la Moyenne Wallonie comprend les plateaux, au nord du sillon Sambre et Meuse : Haut-Pays hennuyer, Plateau brabançon, Plateau hesbignon. En Haute Wallonie, le relief se fait plus tourmenté, s’élève à plus de deux-cents mètres et peut dépasser les 500 mètres (La Croix Scaille et ses 505 m., le Plateau d’Hurtebise à 525 m., la Forêt d’Anlier à 550 m., le Plateau des Tailles à 652 m., etc.). Là, les rivières creusent davantage leur sillon. À l’est, l’exhaussement s’est accentué et culmine dans les Hautes Fagnes (Baraque Michel, 674 m.), tandis qu’à l’extrême sud-ouest, s’élève le Plateau lorrain, bordé lui-même de quelques petits sommets qui s’élèvent de près de 400 mètres à 465 mètres (Hitzenberg). L’appellation plat-pays n’est donc pas de mise pour une Wallonie dont le point culminant est le signal de Botrange (694 m.).
Références
DestHW12-4&5 ; SRTM
Paul Delforge