Bayet Hugues
Politique
Dinant 12/04/1975
Député wallon : 2009-2014
Après des humanités à l’Institut Saint-Joseph de Châtelet, il opte pour les Sciences économiques et la Gestion des ressources humaines, et achève ses licences en Sciences du Travail, en 1999, à l’Université libre de Bruxelles. Dans le même temps, il se montre particulièrement actif dans le domaine associatif, dans le secteur de la jeunesse et de l’animation. En 1995, à Farciennes, il constitue l’asbl OxyJeunes qui met l’accent sur les valeurs de coopération et de tolérance. En quelques années, sous sa direction (de 1995 à 2004), l’asbl prend de l’importance, est reconnue comme une Organisation de Jeunesse par la Communauté française et compte une quinzaine de collaborateurs et plusieurs milliers de membres ; disposant d’implantations à travers la Wallonie, OxyJeunes va proposer des formations agréées au monde associatif, aux communes et CPAS. Président du Conseil de la Jeunesse d’Expression française (il y remplace Jean-Michel Javaux en 1999), H. Bayet contribue à la rédaction du décret reconnaissant les formations d’animateurs (reconnaissance officielle des brevets d’aptitude à la gestion d’institutions d’animation, Bagia). Par ailleurs, il préside le Comité pour les Relations internationales de la Jeunesse, ainsi que les Jeunes Socialistes (2001-2003) et Présence et Actions culturelles (2004-2006).
Élu conseiller communal à Farciennes en octobre 2000, où son parti, le PS, dispose de 16 sièges sur 21, il entre au Cabinet du Président du gouvernement wallon et devient, de 2002 à 2006, avec Marie-Éve Van Laethem, l’attaché de presse des Ministres-Présidents wallons (Jean-Claude Van Cauwenberghe, puis Elio Di Rupo). À ce titre, il est coopté au Bureau national du Parti Socialiste. En 2006, il est nommé Chef de Cabinet adjoint auprès de Christiane Vienne, ministre de l’Action sociale, de l’Égalité des chances, des Personnes handicapées et de la Politique des immigrés, avant de rejoindre, en 2007, le Cabinet de Marc Tarabella en tant que directeur adjoint en charge de la Jeunesse.
En réalisant le plus grand nombre de voix de préférence (1.324), Hugues Bayet (3e candidat, soutenu officiellement par le président du PS), devient le bourgmestre de Farciennes en octobre 2006, et remplace Fabrice Minsart, le maire sortant. Le PS dispose de la majorité absolue avec 17 sièges sur 21. À 31 ans, il se retrouve à la tête d’une des communes les moins favorisées de Wallonie. Six ans plus tard, tout en améliorant son score de plus de 800 voix (2.203 vp.), il donne à la majorité PS de Farciennes des allures d’un autre temps. Avec près de 80 % des suffrages, le PS dispose de 19 des 21 sièges.
En juin 2009, Hugues Bayet se présente comme 2e suppléant sur la liste du PS dans la circonscription de Charleroi (5.625 vp.). Bénéficiant d’une série de désistements (Paul Magnette, Philippe Busquin, Ingrid Colicis), il entre d’emblée au Parlement wallon et siège au Parlement de la Communauté française. Membre des commissions Jeunesse et Aide à la jeunesse à la Communauté, il se consacre aux travaux des commissions Environnement et Aménagement du Territoire à Namur. En fin de législature, il devient vice-président de la Commission de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité (2011-2014) et président de la Commission du Budget, des Finances, de l’Emploi, de la Formation et des Sports (2013-2014).
Député-bourgmestre, H. Bayet lance un plan stratégique de développement au niveau local, sous la forme d’un Contrat d’Avenir (2009). Par ailleurs, le projet d’implantation de Citadella puis de Città Verde – défendu par les autorités de Farciennes, mais rejeté par les ministres wallons (Antoine puis Henry) de l’Aménagement du Territoire – place le jeune mandataire au centre d’un dossier emblématique des relations entre niveaux de pouvoir, et surtout des difficultés rencontrées pour concilier intérêt régional et sous-régional. Particulièrement impliqué dans la préparation des textes devant conduire au décret « sols », il devra constater que le décret pourtant bien avancé n’est pas adopté durant la législature.
La réforme du CWATUPE et sa transformation en CoDT occuperont particulièrement le député wallon qui ne se représente cependant pas au scrutin régional du 25 mai 2014.
Administrateur des Logements sociaux Sambre et Biesme, du Port autonome de Charleroi et de l’ICDI, celui auquel SudPresse et Vivacité ont décerné le titre de « Carolo de l’Année 2012 » est placé par le PS en troisième place sur la liste européenne. Dans le collège électoral français, il totalise 45.722 vp et obtient de siéger au Parlement européen. Il y est membre de la Commission des Affaires économiques et monétaires et de la Délégation à la Commission parlementaire mixte UE-Turquie.
Sources
Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse (-2014) - http://www.huguesbayet.be/
Mandats politiques
Conseiller communal de Farciennes (2001-)
Bourgmestre (2006-)
Député wallon (2009-2014)
Député européen (2014-)
© Institut Destrée, Marie Dewez - Paul Delforge