Beaufays Pierre

Politique, Député wallon

Noville-les-Bois, 29/05/1943

Député wallon : 1988-1991 ; 1992-1995

Régent littéraire de l’Institut Saint-Berthuin à Malonne (1963), professeur d’histoire-français à l’école Saint-Albert à Jodoigne (1964-1987), Pierre Beaufays est élu conseiller communal PSC d’Éghezée en 1976, devient échevin (1977-1982), avant d’être le chef de file de l’opposition (1983-2006).

Conseiller provincial de Namur (1978-1987), il est chef de groupe du PSC au Conseil provincial de 1985 à 1987. En 1987, il est élu député dans l’arrondissement de Namur. Membre du Conseil de la Communauté française dont il est secrétaire du bureau, membre du Conseil régional wallon de 1987 à 1995, il continue de siéger à la Chambre des représentants après 1995 (1987-1999).

Membre de la Commission de la Justice, fort actif dans le débat relatif au projet de loi Lallemand-Michielsens sur la dépénalisation partielle de l’avortement, ainsi que sur les procédures de divorce, il est aussi membre de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, de l’assemblée du Conseil de l’Europe (1995-1999), et observateur pour des élections en Afrique au nom de l’assemblée parlementaire de la Francophonie. En 1999, il est l’auteur d’un rapport sur le microcrédit, ainsi que d’une résolution en Commission des Relations internationales de la Chambre visant à contraindre la Belgique de ratifier la Convention-cadre sur la protection des minorités nationales.

Pendant quelques années, il préside l’antenne éghezéenne de l’Université du Troisième Âge de Namur (UTAN) (2002-2007) et reste le président de la section cdH d’Eghezée. Il contribue à l’engagement politique de Maxime Prévot.

Mandats politiques

Conseiller communal d’Eghezée (1977-2006)
Echevin (1977-1982)
Conseiller provincial de Namur (1978-1987)
Député (1988-1995)
Membre du Conseil régional wallon (1988-1995)
Député fédéral (1995-1999)

Sources

Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 48-49