Close Edouard
Politique, Député wallon
Verviers 8/08/1929, Liège 02/03/2017
Député wallon : 1974-1976*
Ébéniste de formation, employé par la mutualité socialiste au sortir de la guerre, Édouard Close accède au rang de secrétaire, tout en reprenant des études en législation sociale et du travail. Militant socialiste, secrétaire général puis président national des Jeunes Gardes socialistes, et éditeur du journal La Jeune Garde dans les années cinquante, il accède à la présidence du Conseil national de la Jeunesse (1965-1971).
Conseiller communal élu à Liège en 1958, député élu dans l’arrondissement de Liège en 1968, il s’oppose à la participation de son parti au gouvernement Eyskens, mais vote néanmoins la réforme de la Constitution et la Loi Terwagne en 1970. Représentant du PSB au Conseil économique régional de Wallonie (1971-1975), échevin de l’Instruction publique de la ville de Liège (1971), Édouard Close renonce à son mandat communal quand il devient Secrétaire d’État, adjoint au ministre des Affaires économiques, en charge de l’Économie régionale wallonne (1972).
Ensuite, il devient ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Leburton (1973-1974) et tente de faire avancer le difficile dossier de la fusion des communes. Son plan est rapidement rejeté. De retour à Liège, il reprend ses fonctions scabinales – en charge des Affaires sociales – et quitte la Chambre pour se présenter au Sénat (1974).
Chef de groupe des sénateurs wallons du PSB, Édouard Close signifie à la nouvelle majorité que son parti refuse de participer aux travaux du Conseil régional wallon provisoire (1974-1977), dont chaque sénateur est pourtant membre de droit. Président de la Commission de l’Intérieur du Sénat (1974-1976), il suit avec une attention extrême l’évolution du dossier sur la fusion des communes. Quelques mois plus tard, il devient le premier bourgmestre du grand Liège (1977). En conséquence, il renonce à son mandat de sénateur (remplacé par Freddy Donnay).
Initiateur de l’accord des bourgmestres des grandes villes wallonnes concernant leur rôle respectif dans la Wallonie en gestation (1978), le maire de Liège est confronté au problème de la dette de sa ville. Il parvient à trouver une solution avant d’être mis en cause dans un « scandale financier », celui des horodateurs puis du mobilier urbain (1990). En établissant son domicile à Aubel en novembre 1990, Édouard Close perd le droit de demeurer bourgmestre de la ville de Liège, et évite ainsi la démission.
Sources
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 103-104
Mandats politiques
Conseiller communal de Liège (1959-1990)
Député (1968-1974)
Echevin (1971, 1974-1976)
Secrétaire d’État (1972)
Ministre (1973-1974)
Sénateur (1974-1976)
Membre du Conseil régional wallon provisoire (1974-1976)
Chef de groupe au CRW (1974-1976)
Bourgmestre (1977-1990)
© Institut Destrée, Paul Delforge