Cuisinier Pierre
Socio-économique, Entreprise
Dour 16/12/1944
En 2015, il y aura cinquante ans qu’une entreprise américaine choisissait Gosselies pour installer l’une de ses bases en Europe. C’est en effet en 1965 que Caterpillar décide de s’établir dans le Hainaut ; des champs sont transformés en de modernes installations ; dès 1967, le constructeur d’engins de génie civil va procurer quelques milliers d’emplois et devenir l’un des plus grands pourvoyeurs d’emplois de Wallonie, en emplois directs et indirects. C’est là qu’un jeune ingénieur civil en mécanique, fraîchement diplômé de la Faculté polytechnique de Mons, entame sa carrière en 1969. Engagé au Bureau d'études aux achats et à la logistique, Pierre Cuisinier ne connaîtra pas d’autre employeur : nommé chef de la division Achats Europe, il est affecté durant un an à la maison mère de Caterpillar Inc., à Peoria, dans l’Illinois (1987-1988), avant d’être rappelé au pays.
En 1995, il devient directeur de produit « Moteur et Composants » et en décembre 2000, il succède à Gérard Vittecoq comme administrateur-délégué de Caterpillar Belgium. Bénéficiant d’un climat économique favorable, les objectifs fixés en 1999 pour 2010 sont déjà atteints en 2005 ; la croissance des activités de Carterpillar, le 40e anniversaire de sa présence en Wallonie, ses efforts en matière d’environnement et l’engagement récent de plusieurs dizaines de personnes supplémentaires valent à Pierre Cuisinier de recevoir le prix de Manager de l’année 2005.
Dans les dernières années de sa carrière (qui s’achève en avril 2006), Pierre Cuisinier s’est investi au sein de l’Union wallonne des Entreprises (dont il a été le vice-président), d'Agoria national, de la clinique Notre-Dame de Grâce de Gosselies, de l’École polytechnique de Mons et de l'Institut Sainte-Anne de Gosselies dont il a été administrateur. Il est aussi appelé comme expert dans les jurys chargés d’évaluer les projets susceptibles de bénéficier des aides de l’Objectif I.
Sources
Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse
© Institut Destrée, Paul Delforge