De Bue Valérie
Député wallon, Ministre wallon
Vilvorde 07/06/1966
Députée wallonne : 2014-2017* ; 2019* ; 2024-
Ministre wallonne : *2017-2019 ; 2019-2024
Licenciée en Sciences économiques de l’Université catholique de Louvain, avec une formation complémentaire en Urbanisme et Aménagement du Territoire, lauréate – pour son mémoire consacré au Développement régional en Brabant wallon – du premier prix attribué par la Fondation économique et sociale du Brabant wallon (1989), la bruxelloise Valérie De Bue entame sa carrière professionnelle à l’Intercommunale du Brabant wallon en 1991 ; elle y reste dix ans avant d’entrer au Cabinet de Charles Michel, ministre wallon des Affaires intérieures, de la Fonction publique et des Travaux subsidiés, dans la première majorité arc-en-ciel (2000-2004). Installée à Nivelles en 1997, elle fait ses premiers pas en politique lors du scrutin communal d’octobre 2000 dans la cité des Aclots. Conseillère communale élue sur une liste libérale comme candidate d’ouverture (394 vp), son intérêt se porte surtout vers la présidence de la Commission consultative d’aménagement du territoire qui lui est confiée (2001-2006). Portée à la présidence de la section du MR de Nivelles (2002-2012), elle franchit rapidement les échelons : en deuxième position sur la liste MR emmenée par Charles Michel dans la circonscription du Brabant wallon, lors du scrutin fédéral du 18 mai 2003, elle réalise le 2e score de sa liste (avec 8.993 vp) et le 4e, tous partis confondus (derrière Charles Michel, André Flahaut et Raymond Langendries). Comme le MR emporte 3 sièges sur 5, elle est élue et prête serment à la Chambre fédérale, siégeant alors dans la majorité associant les familles socialistes et libérales, dans le gouvernement Verhofstadt II (2003-2007).
Désignée à la présidence du TEC Brabant wallon (été 2003-été 2007), puis administratrice (2007-2011), elle est rapidement mise en présence de tous les dossiers de mobilité entre Wallonie et Bruxelles (lignes ferroviaires, RER, projet Conforto, Rapido, etc.), mais aussi de l’aménagement d’un nouveau dépôt à Nivelles, de la mise en circulation de bus à la demande, de développement de lignes, etc. Membre-fondatrice et trésorière de l’asbl Atout Cœur Brabant wallon (2002-2008), membre du comité de direction de la Sedilec (2003-2005), vice-présidente de la Fédération MR du Brabant wallon (2004-2017), elle est la dauphine du Premier Échevin Pierre Huart lors du scrutin communal d’octobre 2006, le MR étant bien disposé à prendre la succession de Maurice Dehu et à barrer la route d’André Flahaut. Avec 1.680 vp de préférence (2e score MR-UNi), elle fait mieux que Maurice Dehu et n’est dépassée en popularité que par la tête de liste MR, Pierre Huart (3.723), et par André Flahaut (3.319) tête de liste NiVl. Dans la nouvelle majorité MR (11 sièges) – cdH (4 s.), Valérie De Bue devient échevine en charge des Travaux publics, de l’Urbanisme, de l’Environnement et de la Mobilité, ainsi que de l’animation économique ; elle est porteuse d’un projet important de rénovation de la Grand Place, d’un nouveau piétonnier, d’une réflexion partagée pour améliorer le parking dans la ville, d’un projet de mise en valeur de la Dodaine, d’une table ronde biodiversité. En octobre 2012, la « Liste du Bourgmestre » emmenée par Pierre Huart (3.952 vp) progresse d’un 1% et gagne deux sièges (13) ; le cdH (Ensemble) perd un siège ; le nouveau pacte de majorité s’ouvre alors à Écolo (2 sièges) et c’est une tripartite qui se met en place face au PS, seul parti de l’opposition (11 s.) ; Valérie De Bue (1.608 vp, 4e score tous partis confondus) conserve ses attributions, et entame la législature en insistant davantage encore sur le volet propreté.
Réélue à la Chambre le 10 juin 2007 (13.613 vp), malgré la perte d’un siège par le MR en dépit d’une progression de 3% et d’un total de près de 45% des électeurs du BW, elle conserve son siège lors des élections anticipées du 23 juin 2010, en dépit cette fois d’un fléchissement tant personnel (9.677 vp) que collectif, même si le MR reste le premier parti de sa circonscription électorale (36%). Cosignataire d’une lettre ouverte qui remet en question le leadership de Didier Reynders (octobre 2009), membre de la Commission Infrastructure de la Chambre, la députée fédérale MR intervient régulièrement dans le dossier du survol de Bruxelles, mais elle est contrainte de constater que le « fédéral » connaît alors sa plus longue crise politique : 541 jours de réunions, de crispations, de rebondissements, de notes et de discussions seront nécessaires pour que se dégagent un premier accord sur le volet institutionnel (octobre), puis un second sur le volet socio-économique (décembre). Le 6 décembre 2011, Elio Di Rupo devient le Premier ministre du nouveau gouvernement fédéral qui s’appuie sur la coalition PS- CD&V-MR-OpenVlD-SP.a-cdH. Durant la courte législature décembre 2011-mai 2014, Valérie De Bue figure parmi les députés qui adoptent, parmi beaucoup d’autres textes législatifs, l’ensemble des dispositions de la 6e réforme de l’État, dont la scission de BHV, la transformation profonde du Sénat en une assemblée des entités fédérées, l’accroissement tangible de l’autonomie fiscale des Régions, la nouvelle loi de financement des communautés et des régions, ainsi que le transfert d’importantes compétences, notamment en sécurité sociale, vers les entités fédérées.
Candidate aux élections régionales du 13 juin 2004 (7e suppléante, 4.763 vp), absente en 2009, Valérie De Bue se voit confier la responsabilité de mener la liste MR, lors du scrutin régional du 25 mai 2014, avec l’objectif affirmé de déloger le PS de Namur et de conserver les quatre mandats conquis en 2009 dans le Brabant wallon. Elle remplit totalement sa mission en BW : avec 19.627 vp, elle réalise le meilleur score, tous partis confondus, et le MR conserve ses quatre députés wallons, avec 41,5%, soit une progression de 5% par rapport à l’époque de Serge Kubla dont elle assure la relève. Malgré ce résultat historique, à Namur, c’est l’opposition qui attend Valérie De Bue. En application du décret spécial wallon du 9 décembre 2010 sur le cumul, elle doit renoncer à son mandat échevinal à Nivelles (été 2014), mais elle prête serment de députée wallonne avec la ferme intention de provoquer du changement sur les bords de Sambre et Meuse : rapprocher économie et enseignement figure à son programme, de même qu’une lutte résolue et efficace contre le chômage.
Échevine empêchée mais non remplacée dans le Collège communal de Nivelles, la députée wallonne est membre de la Commission Environnement-Aménagement du territoire-Transports (2014-2017), du Comité Mémoire & Démocratie et de la Commission Travaux-Publics-Action sociale-Santé (2015-2017). Avec ses collègues du MR, elle dépose un grand nombre de propositions de résolution ou de décret : maintien d’un service minimum lors de mouvements sociaux au TEC, critère de désignation des administrateurs et directeurs au TEC, réforme du TEC, amélioration de l’offre de service des transports publics entre les entités fédérées et le fédéral, suppression de la taxe radio-redevance, traçabilité informatique des dossiers d’urbanisme, création d’un cadastre des aides à la promotion de l’emploi du secteur non-marchand, rendre incompatible les fonctions de ministre et un mandat dans un exécutif local, meilleure autonomie des personnes en état de dépendance, améliorer la gestion de l’eau, réformer l’apprentissage à la conduite, mesures de sécurité routière, relations avec Taïwan. Elle se montre aussi favorable au CETA.
Désignée par son parti, Valérie De Bue siège également au Sénat dès l’été 2014 ; elle représente la Fédération Wallonie-Bruxelles dans la nouvelle assemblée représentative des entités fédérées ; elle est encore vice-présidente du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, exerçant l’intérim présidentiel durant l’affaire Luperto. En mars 2015, avec Christie Morreale, elle représente le Sénat lors de la 59e session des Nations Unies et présente à New York la synthèse d’un rapport sur l’égalité hommes-femmes en Belgique. En 2016, avec Christie Morreale et Hélène Ryckmans, elle rédige un rapport de suivi sur la mise en œuvre de la Plateforme d’action de la quatrième Conférence mondiale des Nations unies sur les femmes (Pékin).
En tant que membre de la Commission Environnement-Aménagement du territoire-Transports, la député wallonne MR est notamment amenée à examiner la question de l’interdiction de l’abattage rituel sans étourdissement préalable. Elle participe activement à ses débats, aux consultations écrites et aux auditions, conduisant à l’adoption unanime d’un décret interdisant tout abattage animal sans étourdissement préalable, y compris dans les abattoirs (17 mai 2017). C’est en tant que collègue du ministre di Antonio qu’elle soutiendra le projet Code wallon du bien-être animal (3 octobre 2018), le législateur faisant alors de la Wallonie une région pionnière.
Alors que Valérie De Bue vient de remplacer Jacqueline Galant au sein de la Commission chargée des Questions européennes (janvier-juillet 2017) qui vient de statuer sur le CETA, une série d’affaires de mauvaise gouvernance – dont la fort médiatisée Nethys/Publifin – tend de plus en plus les relations entre les partenaires de la majorité PS-cdH. L’appel du 19 juin 2017 de Benoit Lutgen invite d’ailleurs à ne plus gouverner avec les socialistes. Le 28 juillet, une motion de défiance constructive est adoptée par 38 députés MR et cdH ; c’est une première dans l’histoire politique de la Wallonie. En écartant le PS, le cdH donne les clés de l’Élysette au MR. Pressentie à plusieurs reprises pour occuper une fonction ministérielle, Valérie De Bue entre cette fois dans un exécutif. Dans l’équipe MR-cdH pilotée par Willy Borsus, elle devient ministre en charge des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives. Elle hérite ainsi notamment des suites du dossier Publifin, la Commission spéciale d’enquête sur Publifin-Nethys ayant déposé son rapport final et ses conclusions, le tout adopté à l’unanimité début juillet. Le défi est d’autant plus important qu’il symbolise la question de la gouvernance en Wallonie. Dès septembre, Valérie De Bue annonce la constitution d’un cadastre des mandats publics et de leurs dérivés, afin de renforcer les contrôles et les rémunérations ; elle souhaite aussi voir Stéphane Moreau quitter la tête de Nethys. Mettant en application les recommandations de la Commission Publifin en matière de transparence et de gouvernance, la ministre De Bue fait adopter, dès la fin mars 2018, deux projets de décret réformant la gouvernance et la transparence des mandats publics et de leurs rémunérations au sein des structures publiques locales. Reprenant une partie du travail déjà réalisé par le ministre P-Y. Dermagne, Willy Borsus et Valérie De Bue marquent les esprits par des mesures strictes (130 dispositions) qui concernent près de 20.000 personnes. Le « décret gouvernance » (adopté le 29 mars 2018) exige que tous les organismes publics locaux concernés respectent ses dispositions avant le 1er juillet 2018. Si la ministre parvient à empêcher plusieurs démarches de contournement aux principes de sa réforme, n’hésitant pas à sanctionner certaines pratiques jusqu’en septembre 2019, elle n’obtient cependant pas le départ souhaité du côté de Publifin.
En prenant place dans son Cabinet, à Jambes, Valérie De Bue se retrouve là où, en 2001, elle avait entamé sa carrière politique, au sein du Cabinet de Charles Michel alors en charge… des Pouvoirs locaux. Au Parlement de Wallonie, elle est remplacée par Jordan Godfriaux et elle doit aussi renoncer à son mandat de sénatrice cooptée, ainsi que d’administratrice de la Socofe (2015-2017).
Soucieux de montrer clairement le changement de politique induit par la constitution de la nouvelle majorité MR-cdH, le gouvernement wallon de Willy Borsus prend aussi rapidement une série de mesures spectaculaires significatives, dont l’emblématique suppression de la redevance radio-TV et, parmi beaucoup d’autres, des décisions que la députée De Bue appelait de ses vœux : la garantie de la continuité du service au TEC, la réorganisation du TEC avec fusion de ses cinq branches régionales. Avec l’échéance incontournable d’octobre 2018, la ministre doit surtout s’occuper d’organiser les élections communales et provinciales dans toute la Wallonie, d’informer partout du nouveau décret imposant un quota de genre d’un tiers dans les collèges communaux après les élections d’octobre 2018, tout en se préoccupant, à titre personnel, de sa propre réélection à Nivelles.
Poussant la liste d’un Pierre Huart plébiscité (4.010 vp), elle réalise à nouveau le 2e score de La Liste du Bourgmestre (1.317 vp) et le troisième tous partis confondus. Elle reste en-dehors du Collège communal quand le MR (13 s.) choisit comme seul partenaire de majorité la liste écolo de Pascal Rigot (810) qui double son résultat (20%) et gagne 4 sièges (6). Conseillère communale, elle consacre toute son attention aux dossiers wallons et à la prochaine campagne électorale du 26 mai 2019.
Autre mesure majeure à mettre à l’actif de la majorité MR-cdH, la ministre du Logement introduit une nouvelle grille indicative des loyers, plus précise, informant à la fois le propriétaire et le locataire (janvier 2019) ; reprenant un texte déjà bien avancé auquel elle donne davantage de nuances de bleu, elle fait voter (mars 2018) un décret sur le bail d’habitation, désormais obligatoirement écrit, intégrant les nouveaux modes de logement (kots, colocation, yourtes, péniches, containers, etc.) et qui entre en application dès le 1er septembre 2018 ; il s’agit là d’une compétence récemment transférée aux régions. Décidant un train de mesures pour s’attaquer aux logements inoccupés (2018), elle met en place le prêt à taux zéro et réforme en profondeur les primes à l’isolation et à la rénovation des logements (Ecopack et Rénopack) en collaboration avec Jean-Luc Crucke (été 2018), et lance un ambitieux plan d’investissement (de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’€) pour rénover des habitations inoccupées dans les sociétés de logement publiques.
Parmi d’autres mesures prises par la ministre, on trouve pêle-mêle un programme d’investissement en faveur des piscines (Plan Piscines, 110 millions €), un décret sur la gestion des cimetières, un appel à projets pour aménager onze nouveaux lieux de cérémonies non-confessionnelles, une meilleure protection du métier de fossoyeur et l’autorisation de nouveaux cercueils, une réforme des plans de cohésion sociale. Ayant entrepris de réformer en profondeur le vaste dossier des provinces, ainsi que l’indiquait la Déclaration de politique régionale de la majorité MR-cdH, Valérie De Bue s’attaque dans un premier temps au transfert de leurs compétences vers la Région, provoquant déjà de nombreux remous que viendra calmer la défection de la MR Patricia Potigny, partie vers la liste Destexhe (mars 2019). Réduite à néant, la majorité MR-cdH adopte dans les dernières semaines les seules réformes qui ont le soutien du PS. La réforme des APE, l’instauration de l’assurance autonomie resteront en rade, à l’instar de la réforme des provinces. Néanmoins, grâce à l’abstention du PS et d’écolo, Valérie De Bue fait adopter un décret destiné à favoriser la fusion des communes qui le désirent, avec des incitants financiers significatifs (30 avril).
Le scrutin wallon du 26 mai 2019 est l’occasion pour Valérie De Bue de tester à nouveau sa popularité auprès des électeurs du Brabant wallon. Avec 22.782 vp, elle n’a pas le droit d’être déçue, aucun autre candidat, tous partis confondus, ne dépassant la barre des 10.000 voix… Avec quatre élus (sur 8), le MR reste la première force politique de la circonscription de Nivelles, mais il réalise son score le plus faible (34%) depuis la première élection directe des députés wallons, le 21 mai 1995. Dès septembre, un accord de majorité est signé par le PS, le MR et écolo. Dans le gouvernement arc-en-ciel présidé par Elio Di Rupo, Valérie De Bue reste ministre. Cette fois, elle est en charge de la Fonction publique, de l’Informatique, de la Simplification administrative, des Allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière. Au Parlement de Wallonie, elle est remplacée par Nicolas Janssen. Ayant annoncé clairement se rallier à la candidature de G-L. Bouchez, lors de l’élection du nouveau président du MR (automne 2019), Valérie De Bue a failli perdre son portefeuille wallon en octobre 2020 quand, au moment de la formation du gouvernement fédéral, le nouveau président du MR désigne Denis Ducarme pour la remplacer. L’opération échoue cependant, parce que le gouvernement wallon doit obligatoirement compter au minimum un tiers de femmes.
Présentée en septembre 2019, la Déclaration de politique régionale fixe des objectifs précis à la majorité arc-en-ciel, tout en accordant une égale importance aux préoccupations prioritaires des trois partis de la coalition : des réformes sociales pour le PS, économiques pour le MR et climatiques pour Écolo. La législature wallonne réserve cependant des événements inattendus : la crise sanitaire de la Covid-19, les inondations de juillet 2021, la guerre en Ukraine et la crise énergétique, sous oublier la mobilisation des agriculteurs et le remue-ménage médiatico-politique autour des Pfas. Dès mars 2020, ce que l’on appelle alors le Coronavirus interrompt la marche du monde. Dans un gouvernement wallon qui dispose des pouvoirs spéciaux, la ministre apporte sa contribution à la gestion de la longue crise sanitaire et, à l’heure du premier déconfinement, celle qui est en charge du Tourisme crée un « Pass » destiné à relancer le secteur, initiative dont le succès est considérable (octobre 2020, puis mai 2021) et qui se transforme, une fois la crise sanitaire passée, dans la durée (en s’inscrivant dans le Plan wallon de Relance). Par ailleurs, la création de la marque VisitWallonia (août 2020) doit, à terme, inscrire la Wallonie sur la carte européenne du tourisme, du tourisme quatre-saisons, comme du tourisme d’affaires. Dans le même domaine et dans l’esprit de la DPR, le décret réformant le Code wallon du Tourisme (février 2024) vise à la professionnalisation de ce secteur, à l’amélioration de sa qualité, à une meilleure clarté de l’offre et à son déploiement dans une logique de durabilité sociale, économique et écologique. Le secteur est aussi appelé à entrer dans l’ère du numérique. Ce sont de nouvelles filières d’emploi non délocalisables qui se développent.
En charge de la gestion des infrastructures liées à la petite enfance, la ministre met en œuvre le Plan équilibre 2021-2026, avec ses collègues Christie Morreale et Elio Di Rupo (2022). Il s’agit de créer, à l’horizon de l’été 2026, un minimum de 3.143 nouvelles places d’accueil de la petite enfance en Wallonie (plus de 130 millions € d’investissement, avec soutien européen) et de financer les emplois d’encadrement sous statut APE. En 2023, elle dépose aussi un ambitieux décret destiné à encadrer légalement la rénovation des crèches ; à partir d’un cadastre des infrastructures dressé par le SPW, chaque gouvernement wallon devra, à l’avenir, définir un plan quinquennal de rénovation, en y apportant le financement nécessaire (décret du 16 novembre 2023).
En matière de Sécurité routière, plusieurs mesures décidées par le Cabinet de Valérie De Bue sont destinées à améliorer les services du contrôle technique, tandis que sont installés plusieurs radars tronçons et achetés plusieurs dizaines de radars. Prenant en charge les aménagements touristiques que nécessitent les deux nouveaux « parcs nationaux » wallons, la ministre du patrimoine achève la législature en validant l’achat, pour l’€ symbolique, du site historique de l’abbaye de Villers-la-Ville par la Région wallonne.
Le 9 juin 2024, elle emmène à nouveau la liste MR dans la circonscription de Nivelles, sollicitant des électeurs le renouvellement de son mandat de députée wallonne, tout en présentant son bilan ministériel. Avec 22.125 vp, elle réalise un résultat personnel quasi identique à celui de 2019, soit le plus élevé tous partis confondus. En conservant ses quatre députés, le MR progresse de près de 4% (37,9%) par rapport à 2019. Proportionnellement, il ne s’agit pas du meilleur score des libéraux en Brabant wallon, mais avec 94.100 électeurs, le MR est quasiment à la hauteur de son score historique du 25 mai 2014.
Mandats politiques
Députée fédérale (2003-2014)
Conseillère communale à Nivelles (2001-)
Échevine (2006-06/2014)
Députée wallonne (2014-07/2017)
Échevine empêchée (06/2014-07/2017)
Sénatrice représentant la Fédération Wallonie-Bruxelles (2014-07/2017)
Ministre wallonne (07/2017-2019)
Députée wallonne (2019)
Ministre wallonne (2019-2024)
Sources
Centre de Recherche & Archives de Wallonie, Institut Destrée, Revue de presse (-06/2024), dont Le Soir, 7 juin 2014, 29 mars 2018, 3 novembre 2019, 10 octobre 2020, 4 mai 2021, 3 avril 2023, 28 août 2023 ; La Libre, 28 août 2020
Parlement de Wallonie, Rapports d’activités, de 2014 à 2023, https://www.parlement-wallonie.be/rapports-brochures
Cumuleo (-2023)
Députée wallonne (2024-)
Parlementaires et ministres de Wallonie (+ 2024) |
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Institut Jules Destrée, Paul Delforge