de Noüe Arsène
Académique, Histoire
Ohis (France) 03/12/1817, Malmedy 03/04/1904
Historien, Arsène de Noüe est l’auteur de nombreux écrits sur la région de Stavelot-Malmedy, qu’il connaît fort bien – parmi lesquels Études historiques sur l’ancien Pays de Stavelot et Malmédy, publié en 1848 et cité dans bon nombre d’ouvrages scientifiques –, sur les noms de lieux également, qui paraissent dans le Bulletin de l’Institut archéologique liégeois. Écrivain polyvalent, il rédige également une étude critique sur le Grand record de la Haute Cour de Malmédy en 1459, ainsi qu’une vie de sainte Julienne de Retinne.
À la mort de son père, garde du corps du roi de France et capitaine de cavalerie, en 1826, Arsène de Noüe était revenu, avec sa mère, à Malmedy, la ville natale de celle-ci. Depuis 1815, la cité wallonne relevait de l’autorité prussienne ; de Noüe évoluera de part et d’autre de la frontière belgo-germanique, davantage attiré par le monde roman. Diplômé en Droit de l’Université catholique de Louvain, stagiaire à Liège, l’avocat Arsène de Noüe ouvre son Cabinet à Malmedy. Fondateur, en 1848, du journal La Semaine, citoyen engagé dans sa ville, il y crée la première école gardienne, introduit les conférences de Saint-Vincent-de-Paul et institue des caisses d’épargne et de primes. Fervent catholique, membre de la fabrique d’église de la paroisse, il siège également au Conseil communal. Membre de nombreuses sociétés savantes, Arsène de Noüe adhère à l’Académie d’Archéologie de Belgique, à l’Institut archéologique liégeois, à la Société liégeoise de Littérature wallonne et à la Société d’Archéologie rhénane, lorraine.
Sources
Jacques LAVALLEYE, dans Biographie nationale, t. 33, col. 523-526
Maurice LANG, « Un anniversaire : Arsène de Noüe (1817-1904), dans Folklore Stavelot-Malmédy, t. XVIII, 1954, p. 147-150
Œuvres principales
Études historiques sur l’ancien Pays de Stavelot et Malmédy (1848)
Miscellanées sur l’ancien Pays de Stavelot et Malmédy (1872)
Grand record de la Haute Cour de Malmédy en 1459 (1874)
La vie de sainte Julienne de Retinne (1878)
© Institut Destrée, Marie Dewez