Dermagne Pierre-Yves
Politique, Député wallon, Ministre wallon
Namur 30/12/1980
Député wallon : 2014-2017* *2017-2019 ; 2019*
Ministre wallon : *2017* ; 2019-2020*
Au lendemain de la fusion des communes, Amand Dalem s’est imposé comme le bourgmestre de Rochefort et a fait du PSC local le parti incontournable, le PS étant reconnu comme un allié de majorité. À partir de 1994 et le départ d’Amand Dalem, le paysage politique local se transforme. Le PSC est désormais dans l’opposition, le PS (3) se tournant vers le MR (7) de François Bellot, partageant même le maïorat pendant une demi-législature. En octobre 2000, le MR choisit de faire cavalier seul avec sa majorité absolue, tandis que le PS garde 3 élus. En octobre 2006, le MR s’ouvre à nouveau au PS, en lui accordant un demi-échevinat et deux présidences (CLDR et CCAT) ; le phénomène réellement neuf de ce scrutin est l’émergence d’un jeune candidat PS occupant la 6e place et qui réalise le meilleur score de sa liste (499 vp). À 26 ans, Pierre-Yves Dermagne découvre le Conseil communal de Rochefort et fait ses premières armes. En octobre 2012, l’absence de deux échevins décédés en cours de législature pèse sur la liste MR de François Bellot ; dans le même temps, sous la conduite de P-Y. Dermagne (1.232 vp), le PS (que Rudy Therasse a quitté) s’ouvre à un panel de citoyens et se présente sous l’étiquette POUR. Ce pari est réussi, car le nombre des conseillers communaux étiquetés PS est multiplié par deux (6). Disposant toujours d’une majorité absolue, le MR renouvelle le pacte de majorité en accordant dorénavant un peu plus de place à son partenaire socialiste. P-Y. Dermagne devient Premier-échevin, mais reste le seul de la liste POUR à faire partie du Collège communal. Il est vrai que ses compétences sont multiples : Emploi, Aménagement du Territoire, Environnement, Urbanisme, Économie, nouveau cœur de ville, Rénovation urbaine de Jemelle, embellissement et extension du zoning.
Licencié en Droit de l’Université catholique de Louvain (2003), juriste, militant socialiste, le fils du bâtonnier de Dinant Jean-Marie Dermagne manifeste très tôt un intérêt pour les dossiers wallons : attaché parlementaire de Maurice Bayenet lorsque ce dernier est chef de groupe PS au Parlement wallon, attaché auprès du groupe PS à Namur, conseiller juridique auprès de Philippe Courard, ministre wallon des Affaires intérieures et de la Fonction publique (2007-2009), Pierre-Yves Dermagne suit ce dernier au fédéral : il est alors chef de Cabinet du Secrétaire d’État à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté (2009-2010). Comme secrétaire politique, il entre ensuite au Cabinet d’éliane Tillieux, ministre wallonne en charge de l’Action sociale, de la Santé et de l’Égalité des Chances (2010-2012). Dans le même temps, il se décide à devenir avocat, accomplit son stage et s’inscrit au Barreau de Dinant (2010).
Fort actif aussi au Conseil provincial de Namur, où il a été élu dans le district de Ciney en octobre 2006 (1.533 vp, 3e score de sa liste et 9e tous partis confondus), il y exerce le rôle de chef du groupe provincial PS quand il est appelé à succéder à Martine Jacques (malade) à la députation permanente. À cinq mois de l’échéance électorale, P-Y. Dermagne devient, à 31 ans, l’un des plus jeunes députés provinciaux du pays. En charge de la Culture, il hérite des dossiers relatifs au domaine de Chevetogne, à la Maison de la Culture de Namur, aux Centres culturels et à la réforme des Télévisions communautaires (mai 2012). Son mandat s’arrête au soir des élections provinciales d’octobre 2012, car le MR décide de s’allier au cdH et pousse le PS dans l’opposition. Avec 2.590 vp (3e score tous partis confondus, district de Ciney), il obtient la reconduction de son mandat de conseiller provincial, qu’il exerce en même temps que ses fonctions scabinales à Rochefort.
Les élections fédérales anticipées du 13 juin 2010 permettent à P-Y. Dermagne de mesurer sa popularité dans l’ensemble du Namurois : occupant la 3e place, ses 7.145 vp sont encore loin des résultats qu’enregistrent alors les Jean-Marc Delizée, Jean-Charles Luperto, éliane Tillieux et autre Valérie Déom. Mais ce n’est là que sa première campagne législative. Le 25 mai 2014, la responsabilité de mener la liste PS lui est confiée, lors du scrutin wallon, dans la circonscription de Dinant-Philippeville et elle doit rimer avec accession à un mandat parlementaire. Avec 7.158 vp, dans la moitié sud du Namurois, P-Y. Dermagne fait aussi bien qu’en 2010 à l’échelle de toute la province. Son duo avec Christine Poulin (6.451 vp) maintient le PS à son résultat de 2009 (26% contre 27%), en l’absence de J-M. Delizée, mais avec J-Cl. Maene pour pousser la liste. Il reste à égaler les ténors du MR (Bellot, Fournaux) et du cdH (Bastin), mais l’objectif est atteint : en raison du système de l’apparentement, le PS de Dinant-Philippeville décroche deux élus et P-Y. Dermagne retrouve le Parlement wallon, en tant que député cette fois. En raison de son excellent taux de pénétration, il est autorisé (décret spécial wallon du 9 décembre 2010) à exercer son mandat parlementaire tout en conservant son mandat d’échevin, jusqu’à la fin de la législature wallonne. Avec Christine Poulin, il figure parmi les 17 élus « autorisés » (dont 8 socialistes). Il renonce cependant à son siège de conseiller provincial.
Membre de la Commission Environnement-Aménagement du Territoire-Transports et de la Commission des Poursuites, le nouveau député wallon de la majorité rouge romaine est d’emblée l’un des vice-présidents de la Commission des Pouvoirs locaux-Logement-Énergie et de la Commission de Contrôle des dépenses électorales ; jusqu’en janvier 2017, il préside aussi la Commission des Poursuites. Son attachement à l’institution wallonne est profond. En octobre 2015, avec Christophe Collignon et Nicolas Martin, Pierre-Yves Dermagne signe une carte blanche remarquée (La Wallonie est une évidence) en faveur du renforcement de l’autonomie wallonne, plaidant pour la dissolution de la Communauté, la régionalisation de l’enseignement et la convocation d’un Congrès des socialistes wallons. À titre personnel, il ne cache pas vouloir remettre en cause le pacte scolaire de 1959 et sceller un pacte laïque ; républicain, il ne cache pas non plus souhaiter la fin de la monarchie ; il se montre aussi opposé aux politiques répressives (drogues) et attentif à toutes mesures destinées à améliorer la gouvernance.
Membre du Groupe de travail sur la réforme du Code de l’aménagement du territoire (un des dossiers majeurs du gouvernement Magnette), le député Dermagne cherche, avec Dimitri Defourny, un moyen de financer les certificats verts afin de sortir de « la saga du photovoltaïque ». Porteur d’une proposition de résolution en faveur de l’organisation d’un salon international des technologies en Wallonie (2015), il tente un texte de résolution demandant la reconnaissance formelle par la Belgique de l’état de Palestine (2014). En 2015, à la demande du ministre Prévot, il prend en charge, avec Savine Moucheron (cdH) et Philippe Dodrimont (MR), la rédaction d’un rapport sur les campings résidentiels. Fort actif lorsqu’il s’agit de poser des questions aux ministres, il propose plusieurs textes visant à davantage de transparence dans les intercommunales, à établir une stratégie ferroviaire wallonne, à organiser la gestion et la distribution des invendus alimentaires, à lutter contre les discriminations en matière de logement, à centraliser les garanties locatives au niveau régional et à instaurer une grille référentielle des loyers, la matière venant d’être régionalisée, comme la formation à la conduite pour laquelle il demande un cadre régional. Dans le dossier CETA, il vote en faveur de la résolution du 14 octobre 2016 par laquelle le Parlement de Wallonie refuse l’accord entre l’UE et le Canada ; après la crise internationale qui s’en est suivi, il vote en faveur du projet de motion qui valide le compromis par lequel l’Europe s’engage à prendre en considération les doléances wallonnes de manière contraignante lors de la signature et dans l’application du CETA, ainsi que dans tous les autres traités de nouvelle génération à venir (28 octobre 2016).
Jusqu’en 2017, P-Y. Dermagne fait partie de la « Commission spéciale relative au Renouveau démocratique » créée en mai 2015 et qui mène une réflexion sur les mesures de bonne gouvernance à mettre en œuvre au niveau régional ou local, visant notamment à améliorer tant la démocratie représentative que la démocratie participative. à la suite de ces travaux, la Wallonie adopte notamment deux décrets qui en font la première entité du pays à adopter le principe d’une consultation d’initiative citoyenne (2019). Cette consultation peut être organisée si une majorité simple des députés le décide ou si sont réunies au moins 60.000 signatures de citoyens belges et étrangers résidant en Wallonie.
En décembre 2016, les révélations de l’échevin d’Olne, Cédric Halin, sur le système de rémunérations au sein de l’intercommunale liégeoise Publifin (ex-Tecteo) font grand bruit. En charge des Pouvoirs locaux, le ministre wallon Paul Furlan est pris dans la tourmente, la presse alimentant quotidiennement ses lecteurs de nouvelles révélations, alors que les députés wallons réclament des explications. Finalement le ministre Furlan jette le gant et Pierre-Yves Dermagne accepte de le remplacer en tant que ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et des Infrastructures sportives dans le gouvernement de Paul Magnette (26 janvier 2017). Eddy Fontaine le remplace quant à lui au Parlement de Wallonie. Si elle ne vise plus désormais personnellement le ministre, la pression ne faiblit pas dans le dossier Nethys/Publifin : c’est désormais une Commission d’enquête parlementaire qui est chargée d'examiner la transparence et le fonctionnement du Groupe « Publifin » (février 2017). Présidée par Olga Zrihen, cette Commission se réunit de longues semaines, dans la lumière des médias, et dépose un important rapport final contenant une série de recommandations qui est adopté à l’unanimité du Parlement wallon le 12 juillet. Le nouveau ministre peut par conséquent se consacrer aussi à d’autres dossiers déjà engagés, comme la refonte du Code wallon du Logement et de l’Habitat durable ; validé par le gouvernement wallon en septembre 2016, l’avant-projet de décret est finalement adopté à la fin du printemps 2017 (décret du 1er juin). Par ailleurs, quand il était député, Dermagne était membre du Groupe de travail sur la tutelle et le financement public des cultes par les autorités locales et régionales wallonnes (2016-2017). Quand il devient ministre, il dépose, dès avril, un projet de décret renforçant les obligations des gestionnaires de lieux de cultes, la transparence des financements, l’usage du français et le respect des valeurs démocratiques. Le texte dont l’objectif est de prévenir le radicalisme est adopté dès la mi-mai 2017 à l’unanimité des 70 députés wallons présents, moins la voix d’A-P. Puget.
Mais le dossier Publifin et d’autres affaires de mal gouvernance (comme celle du Samusocial du bourgmestre bruxellois Yvan Mayeur) sapent les relations entre les partenaires cdH et socialistes à un point tel que, le 19 juin, le président du cdH, Benoît Lutgen, en appelle à mettre fin à toute collaboration avec les socialistes. La motion de défiance constructive du 28 juillet renverse le gouvernement de Paul Magnette et installe une nouvelle majorité MR-cdH. Six mois après avoir pris ses fonctions, P-Y. Dermagne doit par conséquent abandonner son poste ministériel, au moment où les textes qu’il avait préparés sur la gouvernance (contrôle accru des intercommunales et décumul ministre-bourgmestre) ont déjà fait l’objet d’un accord en première lecture et ont franchi le cap du Conseil d’état. Néanmoins, il tire la satisfaction d’avoir achevé et de présenter le cadastre des intercommunales et autres structures supra-locales en Wallonie. Le 28 juillet, il retrouve les mandats auxquels il avait dû renoncer en janvier (député wallon, échevin). En septembre, il reçoit une nouvelle mission.
En effet, afin de se concentrer davantage sur ses activités maïorales, Christophe Collignon a décidé de céder le témoin en tant que chef de groupe du PS à Namur, et c’est P-Y Dermagne que le PS choisit pour lui succéder dès la rentrée parlementaire. Membre de la Commission des Poursuites et de la Commission de Contrôle des dépenses électorales (2017-2019), le député wallon multiplie les textes de résolution et de décret. Face à une majorité MR-cdH qui ne peut compter que sur 38 élus sur 75, le chef du principal groupe d’opposition ne ménage pas l’Orange-bleue wallonne. Sur certains dossiers, néanmoins, il apporte les voix du PS ; ainsi en est-il de la réforme des circonscriptions électorales wallonnes (janvier 2018) et, en matière de bien-être animal, de l’adoption du Code wallon du bien-être animal (3 octobre 2018), faisant de la Wallonie une région pionnière. D’autres grandes réformes par contre – réforme des provinces, APE et assurance autonomie – restent en rade, la majorité MR-cdH étant réduite à néant suite à la défection de la MR Patricia Potigny, partie vers la liste Destexhe (mars 2019).
Lors du scrutin wallon du 26 mai 2019, tête de liste dans la circonscription de Dinant-Philippeville, Pierre-Yves Dermagne enregistre un résultat contrasté ; à titre personnel, il améliore son résultat (8.544 vp), mais le PS est en recul (près de 3%) et perd surtout le 2e siège acquis en 2014 suite au système de l’apparentement. à nouveau, son excellent taux de pénétration lui permet de conserver sa fonction exécutive communale. En l’occurrence, lors du scrutin communal d’octobre 2018, les deux partis de la majorité sortante de Rochefort, le MR et le PS, se sont présentés sur une liste unique, CAP 2030-IC et ils ont convaincu deux électeurs sur trois (66%, 17 sièges). Tête de liste, P-Y Dermagne (2.109 vp) dépasse désormais Fr. Bellot (1.546 vp) qui poussait la liste. Les législations interdisant les cumuls des mandats empêcheront les deux leaders de siéger effectivement au Collège communal de Rochefort quand ils exercent comme ministres : Dermagne, bourgmestre empêché (2019), laissera à la MR Corine Mullens (sa dauphine sur la liste, 1.591 vp) la fonction maïorale, du moins jusqu’en juin 2022, moment où le MR Julien Defaux la remplace.
Dès septembre 2019, un accord de majorité est signé à Namur par le PS, le MR et écolo. Dans le gouvernement wallon arc-en-ciel présidé par Elio Di Rupo, Pierre-Yves Dermagne devient ministre et retrouve quasiment les mêmes compétences qu’en 2017 : Logement, Pouvoirs locaux et Politique de la Ville. à nouveau, Eddy Fontaine le remplace au Parlement de Wallonie.
à peine les nouveaux ministres wallons ont-ils prêté serment que ressurgit l’affaire Nethys, test crucial pour les nouveaux locataires de l’élysette. La question semblait réglée depuis l’adoption unanime par le Parlement de Wallonie du rapport et des recommandations de la « Commission d’enquête » (juillet 2017) et l’adoption du « décret gouvernance » porté par Valérie De Bue (29 mars 2018), qui reprenait une partie du travail déjà réalisé par Pierre-Yves Dermagne en 2017. Mais le diable se nichant dans les détails, le ministre wallon P-Y. Dermagne se saisit de tous les outils juridiques à sa disposition pour exercer fermement son pouvoir de tutelle, prendre une série de mesures (mi-septembre), puis imposer, soutenu par le Ministre-Président, des sanctions radicales : les ventes des trois filiales (Elicio, Voo et Win) sont annulées et le conseil d’administration de Nethys est ouvertement mis en cause (6 octobre 2019). à la suite de la démission des administrateurs, les principaux gestionnaires du groupe sont licenciés. Trois membres du management de Nethys (dont Stéphane Moreau) sont évincés sans indemnités. Le dossier, transmis au parquet fédéral, est à mis à l’instruction par le parquet général de Liège. L’attitude du ministre Dermagne est alors saluée par tous les partis politiques, de la majorité, comme de l’opposition.
Restant omniprésente jusqu’à l’éclatement de la crise sanitaire de Covid-19, l’affaire Nethys ne distrait cependant pas le ministre des objectifs fixés par la Déclaration de politique régionale ; tout en assurant la tutelle sur les pouvoirs locaux, il planche sur la manière d’amener les provinces à prendre en charge le financement des zones de secours, sur un système de prêt à taux zéro pour les locataires, sur la création d’une task force pour résoudre le problème des finances communales, sur un plan ambitieux pour rénover les logements publics, et sur le moyen de disposer de 3.000 nouveaux logements publics à l’horizon 2024. Alors que, du côté du fédéral, on est toujours à la recherche d’un gouvernement, le Coronavirus vient interrompre la marche du monde. Pour y faire face, le gouvernement wallon se dote des pouvoirs spéciaux et le ministre Dermagne apporte sa contribution à la gestion de la longue crise sanitaire par des trains de mesures facilitant la gestion quotidienne et de nombreuses aides aux communes.
Expert en matières institutionnelles, négociateur auprès de Paul Magnette pour la formation du gouvernement fédéral, Pierre-Yves Dermagne quitte le gouvernement wallon, le 1er octobre, pour devenir vice-Premier ministre fédéral dans le nouveau gouvernement « Vivaldi » d’Alexander De Croo. Il est en charge de l’économie et de l’Emploi. Dans la déclaration d’investiture, est inscrit l’objectif ambitieux d’un taux d’emploi à 80 % en 2030, en partant de 70,5% en 2019, niveau qui a baissé en raison de la longue crise sanitaire. Alors que le nombre de malades de longue durée augmente, le ministre Dermagne s’emploie à dynamiser le marché du travail. Dans une coalition avec des partis de droite, ses mesures intègrent les sensibilités de tous les partenaires, tout en s’appliquant à tenir la ligne rouge du PS : extension de flexijobs davantage encadrés, instauration d’une semaine des quatre jours, incitants pour que les chômeurs ne se limitent pas aux emplois de leur région, etc. Défenseur du maintien de l’indexation automatique des salaires, le ministre souligne au terme de son mandat que la politique menée a permis l’augmentation du salaire minimum moyen d’environ 400€ net, permettant d’atteindre le montant de 2.030€ (avril 2024), que « le taux d’emploi n’a jamais été aussi élevé en Belgique » et que « le nombre de demandeurs d’emploi complets indemnisés n’a jamais été aussi bas ».
Le 9 juin 2024, il occupe la 1ère place sur la liste PS dans la circonscription de Namur, sollicitant des électeurs un mandat de député fédéral. Avec 14.319 vp, Pierre-Yves Dermagne réalise le 4e résultat de sa circonscription, tous partis confondus.
Mandats politiques
Conseiller communal à Rochefort (2006-05/2012 ; 2012-)
Conseiller provincial de Namur (2006-2012, 2012-06/2014)
Député provincial (mai-octobre 2012)
Échevin de Rochefort (2012-01/2017, 07/2017-2018)
Député wallon (2014-01/2017)
Ministre wallon (janvier-juillet 2017)
Député wallon (07/2017-09/2019)
Chef de groupe PS au Parlement de Wallonie (07/2017-2019)
Ministre wallon (09/2019-10/2020)
Ministre fédéral (10/2020-2024)
Député fédéral (2024-)
Sources
Centre de Recherche & Archives de Wallonie, Institut Destrée, Revue de presse (-06/2024), dont La Libre, Le Soir, L’Avenir (2002-2017) ; L’Avenir, 13 mai 2014 ; La Libre, 21 octobre 2015, 6 mai 2016, 27 mars 2024 ; Le Soir, 24 avril 2019, 5-8 octobre 2019, 26 octobre 2019, 17 janvier 2020 ; La DH, 26 octobre 2019
Parlement de Wallonie, Rapports d’activités, de 2014 à 2021, https://www.parlement-wallonie.be/rapports-brochures
Cumuleo (-2023)
Manon Verbeeren, La responsabilité civile des journalistes, UCL, 2016, https://dial.uclouvain.be/memoire/ucl/fr/object/thesis%3A7822/datastream/PDF_01/view
Parlementaires et ministres de Wallonie (+ 2024) |
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