Launay Marcel

Culture, Littérature, Militantisme wallon

Ferot-Ferrières 03/09/1890, Cointe-Liège 18/05/1944

Parmi les plus importants représentants de la littérature dialectale du début du XXe siècle, le nom de Henri Simon domine ; puis, très vite, s’imposent ceux de Jules Claskin, Joseph Mignolet et Marcel Launay. « Parnassien, il a l’amour du mot rare ou technique, du rythme appuyé, du moule strict. (…) il étale, du moins dans ses premières œuvres, un luxe descriptif qui rappelle de fort près l’idéal parnassien » (Jean Lechanteur). Par la suite, sa langue deviendra plus simple et plus authentique. Par les thèmes choisis, il introduit dans la poésie wallonne une variation de sujets en rapport avec la nature : les paysages, les travaux agricoles, les métiers, les saisons, la paix et les senteurs. En témoignent Florihâye (Floraison, 1925), Lès tchansons de bièrdjî (Les chansons du berger, 1937), Lès tchansons de mohî (Les chansons de l’éleveur d’abeilles, recueil inachevé 1949).

 

Sources

La Wallonie. Le Pays et les hommes (Arts, Lettres, Cultures), Bruxelles, t. III, p. 195, 222
Histoire de la Wallonie, (dir. L. Genicot), Toulouse, Privat, 1973, p. 477
PIRON Maurice, Anthologie de la littérature wallonne, Liège, Mardaga, 1979, p. 437