Piérard Guy
Politique, Député wallon
Genk 9/08/1948, 2016
Député wallon : 1980-1981 ; 1981-1985 ; 1992-1995 ; 1995-1999
Licencié en Journalisme et Communications sociales de l’Université libre de Bruxelles, Guy Piérard entame sa carrière professionnelle au Centre d’études libérales Paul Hymans. Élu conseiller communal libéral à La Louvière en octobre 1976, au lendemain de la fusion des communes, il est élu représentant de l’arrondissement de Soignies en avril 1977, sur une liste du PRLW. Confirmé dans son mandat de député en décembre 1978, G. Piérard s’associe au choix de son parti de soutenir le gouvernement Martens et de conclure un accord institutionnel durant l’été 1980. En août, il vote les lois qui donnent notamment naissance aux organes politiques de la Région wallonne et, dès le 15 octobre, le député Piérard siège au sein du nouveau Conseil régional wallon. D’autre part, depuis mars 1980, il a été désigné comme représentant officiel de son parti au sein du Conseil économique régional de Wallonie ; il est nommé vice-président du Bureau (1980-1983).
En octobre 1985, Guy Piérard perd son mandat de député (au profit de l’Écolo José Brisart) et ne parvient pas à le retrouver lors du scrutin de décembre 1987. Ayant moins de quarante ans, il est trop jeune pour pouvoir être « repêché » par son parti au Sénat. Dès lors, quand PRL et PSC s’associent pour former la majorité à la Région wallonne fin 1985, Guy Piérard devient le chef de Cabinet d’Arnaud Decléty, ministre wallon chargé de l’Économie, de l’Emploi et des Classes moyennes (23 décembre 1985-3 février 1988). Ensuite, il retrouve le Conseil économique et social de la Région wallonne, mais cette fois en tant que cadre administratif, au rang de secrétaire général adjoint (1988-1991). Il assure notamment la publication de la revue. Président de la Fédération PRL de Soignies (1985-1992), il démissionne du CESRW quand il retrouve les bancs de la Chambre des représentants en novembre 1991. Il va également retrouver le Conseil de la Communauté française et le Parlement wallon (1992-1995).
Administrateur du TEC-Hainaut dès sa création en mai 1991, questeur de la Chambre (1992-1995), président du groupe libéral au Conseil de la Communauté française (1992-1995), président de l’Action libérale du Centre, Guy Piérard opte pour le niveau régional lors des scrutins de mai 1995. Résistant au raz-de-marée provoqué par Willy Taminiaux qui apporte deux sièges au PS dans le seul arrondissement de Soignies, Piérard enlève pour le PRL l’un des deux sièges restants. Il figure ainsi parmi les 75 premiers députés élus directement au Parlement wallon, où il siège jusqu’en 1999, ainsi qu’au Conseil de la Communauté française. Partisan de créer un arrondissement électoral du Centre, séduit par l’idée d’une Communauté urbaine du Centre, G. Piérard préside au Parlement wallon la Commission des Affaires intérieures qui force le débat et finalement une réforme des provinces et surtout des intercommunales (1996).
À partir de septembre 1998, la tension monte au sein de la Fédération PRL de Soignies. G. Piérard se voit préférer Florine Pary-Mille comme tête de liste pour le scrutin de 1999 et il entre en conflit ouvert avec le chef de groupe libéral au Conseil communal de La Louvière où il siège depuis 1977. En octobre 1999, il est exclu du groupe libéral et siège désormais comme indépendant. Tête de liste du Mouvement libéral démocrate, devenu Mouvement Démocrate, Guy Piérard n’est élu ni au Conseil communal ni au Conseil provincial en octobre 2000. Un an plus tard, il rejoint les rangs du Rassemblement Wallonie-France qu’il représente lors des scrutins de 2003, 2004, 2009, 2010 et 2014.
Mandats politiques
Conseiller communal de La Louvière (1977-2000)
Député (1977-1985)
Membre du Conseil régional wallon (1980-1985)
Député (1992-1995)
Membre du Parlement wallon (1992-1995)
Député wallon (1995-1999)
Sources
Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse 2009-2014
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 487-488
© Institut Destrée, Paul Delforge