Pire Charles
Politique, Député wallon
Mont-sur-Marchienne 19/12/1941, Charleroi 10/01/2012
Député wallon : 2004-2009
Docteur en Droit de l’Université de Liège (1966), cadre dans diverses compagnies d’assurances, Charles Pire s’installe comme courtier en assurances (1992). Ancien dirigeant du Patro de Mont-sur-Marchienne, il milite dans les rangs du PSC de l’arrondissement de Huy-Waremme où il s’est établi à la fin des années cinquante. Président de l’arrondissement (1978-1991, 1999-2001), ainsi que de la section du PSC de Villers-le-Bouillet, il n’exerce aucun mandat politique au nom de son parti. Après avoir accompagné la naissance du CDF (Chrétiens démocrates francophones) lors de la transformation du PSC en cdH, il se tourne vers le FN. Parachuté tête de liste à la dernière minute, il se présente, en juin 2004, sur les listes régionales de ce parti et est élu dans la circonscription de Liège.
En décembre 2008, Ch. Pire quitte le bureau du FN avec le député Petitjean : ensemble ils annoncent leur intention de créer une Fédération wallonne du FN. Lors du scrutin régional du 7 juin 2009, l’ancien FN se présente en ordre dispersé. Mais l’électeur wallon a renoncé à voter pour le FN ou ses satellites qui ne comptent désormais plus aucun mandataire au Parlement wallon. En vue du scrutin du 13 juin 2010, le Front national belge se réunifie et, en avril 2011, Charles Pire qui revendique le soutien de Marine Le Pen devient le président ff du FNB, mais Patrick Cocriamont dénonce la régularité de la désignation et c’est ensuite Marine Le Pen qui dénonce la convention qu’elle avait conclue avec le FNB en 2011 ; l’affaire se termine devant les tribunaux au début de l’année 2012, le FN français interdisant à quiconque d’utiliser son nom en Belgique.
Mandats politiques
Député wallon (2004-2009)
Sources
Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse 2009-2014
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 489-490
© Institut Destrée, Paul Delforge