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Thomas Servais

Politique, Député wallon

Herstal 05/09/1910, Herstal 01/04/1983

Député wallon : 1974-1977

Militant socialiste de longue date, Servais Thomas fait son entrée au Sénat en novembre 1971, lorsqu’il est désigné comme sénateur provincial de Liège. Reconduit dans les mêmes conditions en 1974, Servais Thomas s’impose comme un interlocuteur privilégié dans les négociations tendues entre les mayeurs de l’arrondissement de Liège et le ministre de l’Intérieur au sujet des projets de fusion de communes. Servais Thomas a été désigné par les bourgmestres liégeois comme leur porte-parole. Ensemble, ils ont convenu de deux principes : ne pas descendre en dessous de 50.000 habitants par nouvelle commune fusionnée et réaliser la démarche sur base volontariste. On sera loin du compte. 

Le projet de fusion de communes n’est pas la seule initiative contre laquelle se dresse Servais Thomas. L’expérience de la régionalisation provisoire suscite son rejet ; il vote contre la loi Perin-Vandekerckhove et, comme ses homologues socialistes wallons, il boycotte les travaux du Conseil régional wallon provisoire dont il est membre de droit (novembre 1974-mars 1977). Il siège par contre au Conseil culturel de la Communauté française de Belgique (1971-1977). En janvier 1976, Servais Thomas remplace Edmond Cathenis, décédé, comme sénateur direct ; seul change donc son statut à la Haute Assemblée. Mais rien d’autre. En avril 1977, le mandat de Thomas n’est pas prolongé.

 

Mandats politiques

Sénateur provincial de Liège (1971-1976)
Membre du Conseil régional wallon provisoire (1974-1977) 
Sénateur (1976-1977)

 

Sources

Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 537