Eloi

Eglises, Saint

Près de Limoges vers 588, Noyon 01/12/659


Orfèvre, homme de confiance du roi Clothaire II et de son fils et successeur Dagobert, homme d’église également, ordonné évêque de Noyon, de Tournai et de Vermand, Eloi est le fondateur de l’abbaye de Saint-Martin de Tournai. 

Très habile de ses mains, Eloi est placé en apprentissage chez un orfèvre de Limoges, Abbon, maitre de la monnaie de la ville. Plus tard, il fait la connaissance de Bollon, le trésorier du roi, qui le recommande auprès du roi Clothaire II. Celui-ci le prend à son service jusqu’à sa mort à la suite de laquelle, son successeur, Dagobert, fait d’Eloi son argentier et lui soumet les affaires les plus importantes du royaume. 

Ordonné évêque de Noyon, de Tournai et de Vermand, le 14 mai 640, surnommé l’« apôtre de la Flandre », Eloi fonde à Tournai l’abbaye de Saint-Martin, vers 650, pour promouvoir l’activité missionnaire dans la vallée de l’Escaut, ainsi que les églises d’Aldenbourg, de Rodenbourg, d’Oostbourg, de Saint-Sauveur à Bruges, de Saint-Martin à Courtrai et le Collège des chanoines réguliers de Séclin.  

 À son décès, en 659, Eloi fut enterré dans le monastère de Saint-Loup, près de Noyon, qui prit alors le nom de Saint-Eloi. 
 

 

Sources

Léopold GENICOT (dir), Histoire de la Wallonie, Toulouse, Privat, 1973, p. 99
Emile VANRENBERGH, dans Biographie nationale, t. 6, col. 555-558