Galhaut André
Chevalier (2015)
Né à Arlon, le 17 août 1959, André Galhaut obtient avec grande distinction son diplôme de docteur en sciences vétérinaires à l’ULg, en 1983. Il s’installe alors à Aubange, en province de Luxembourg, afin d’y mener une carrière consacrée à la santé des animaux. En marge de sa profession, André Galhaut est également un sportif amateur émérite. Passionné de course à pied, il termine plusieurs marathons, performance remarquable pour beaucoup de pratiquants.
Cependant, en 2013, un cancer du rein lui est diagnostiqué. Commence alors une longue thérapie qui impose notamment l’ablation des deux reins et des glandes surrénales. Privé de ces organes vitaux qui filtrent le sang, André Galhaut doit, depuis, être dialysé tous les deux jours.
Comme tous les patients devant faire face à un traitement aussi contraignant, André Galhaut n’est plus en mesure de poursuivre les nombreuses activités qui, jusqu’alors, rythmaient sa vie. Sa passion du sport, le pousse néanmoins à repartir de l’avant et à se lancer dans de nouvelles activités.
André Galhaut se remet ainsi progressivement à la course à pied et se lance un pari inouï : courir à nouveau un marathon et devenir, ainsi, une des seules personnes au monde à terminer cette terrible épreuve de 42,195 kilomètres sans reins, ni glandes surrénales. Afin de préparer ce défi, il s’entoure d’une équipe médicale qui veille à ce que les efforts fournis ne portent pas préjudice à son état de santé.
Le 10 mai 2015, à l’âge de 55 ans, André Galhaut réussit le tour de force de terminer, entouré de ses amis, le marathon de la Basse-Meuse à Visé.
Cette véritable prouesse constitue aussi une source d’espoir pour celles et ceux qui doivent, comme lui, subir ce type de traitement : « Ce marathon, ce n’est pas mon exploit, c’est celui de toutes ces personnes qui souffrent et se taisent, de tous ces gens qui font preuve d’un courage remarquable sans l’afficher ».
Exemple de courage et de détermination, André Galhaut a été élevé au rang de chevalier du Mérite wallon, le 17 septembre 2015.
Je suis très honoré mais ce mérite n’est pas le mien, il est celui de toutes celles et ceux qui, tels des anges, m’ont porté sur leurs ailes …