Né à Angleur le 15 novembre 1913, Arthur Haulot travaille à la Fabrique nationale (FN) de Herstal dès l’âge de 16 ans. En 1931, il entame sa carrière professionnelle de journaliste à La Wallonie avant de rejoindre l'INR, ancêtre de la RTBF. Attaché de cabinet au Ministère des Communications en 1937, il se spécialise dans le domaine du tourisme et contribue à créer, en 1939, le Commissariat général au Tourisme qu'il dirige. En parallèle, il s’adonne à la poésie par le biais de textes militants composés pour le monde ouvrier.
Dès le début de l'occupation, Arthur Haulot milite au sein du parti socialiste clandestin. En 1941, se sachant soupçonné par les Allemands, il se livre lui-même à l'ennemi par crainte que des otages soient pris dans sa famille s'il ne se rendait pas. Il passe alors trois ans dans des camps de concentration, notamment à Dachau et à Mauthausen. Son recueil de poèmes Si lourd de sang témoigne de ces années terribles.
A la Libération, il part en Allemagne occupée, comme correspondant de guerre pour le journal Le Peuple, avant de devenir Chef de cabinet du ministre de la Reconstruction en 1946. Il poursuit ensuite son travail de développement du tourisme en tant que Commissaire général du Tourisme, poste qu’il occupe de 1946 à 1978.
Poète, humaniste, Arthur Haulot s’investit également dans la lutte contre l’extrême droite jusqu’à son décès, le 24 mai 2005.
Le 13 septembre 2012, Arthur Haulot est élevé, à titre posthume, au rang d’officier du Mérite wallon.