Négocié par la majorité arc-en-ciel et par la VU et le FDF, l’accord de la Saint-Polycarpe bénéficie de la majorité des deux tiers indispensable à l’adoption des lois spéciales. Le désistement de la VU puis du FDF oblige à chercher une autre majorité, notamment du côté du PSC. Approché par les partis démocratiques francophones, le PSC accepte de soutenir la majorité fédérale à diverses conditions dont la principale est un refinancement conséquent de la Communauté française et particulièrement du secteur de l’enseignement sur le long terme, avec des garanties pour l’enseignement libre catholique. L’accord de la Saint-Boniface scelle cette négociation par laquelle le PSC accepte de ne pas s’opposer à la réforme institutionnelle. Le 12 juillet 2001, le Parlement de la Communauté française vote, sans le FDF, le décret dit de la Saint-Boniface, après l’adoption par les Chambres fédérales des lois spéciales (11 juillet).
Politique
5 juin 2001
Accord dit de la Saint-Boniface
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