Afin de décrocher un emploi dans un atelier ou une usine, l’ouvrier doit disposer d’un document officiel délivré par sa commune. Dans ce carnet, sont consignés la description physique de la personne concernée, le nom de ses employeurs et la date de prestation. Durant la durée de son contrat, le « livret de travail » est conservé par l’employeur. À la fin du contrat, le patron est en droit d’introduire les commentaires qu’il souhaite, à tort ou à raison. Le livret permet aussi à l’employeur de retenir l’ouvrier contre son gré. Chaque changement dans le carnet doit être suivi d’un cachet de la commune ; le carnet suit l’ouvrier tout au long de sa carrière. Institué par la loi du 22 Germinal an XI, le livret ouvrier était quelque peu tombé en désuétude lorsqu’il est rendu obligatoire par l’arrêté royal du 10 novembre 1845.
Socio-économique
10 novembre 1845
Le livret ouvrier rendu obligatoire dans toutes les industries
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