Génial mathématicien montois, Jacques-François Le Poivre publie à Paris, en 1704, un Traité des sections du cylindre et du cône, considérées dans le Solide & dans le Plan, avec des Démonstrations simples et nouvelles, en 61 pages et 48 figures. Quelques mois après la parution de l’ouvrage, Jacques-François Le Poivre est accusé d’avoir plagié les méthodes du mathématicien Philippe de La Hire. En réponse, il publiera une seconde édition de l’ouvrage, en 1708, intitulée Traité des Sections du Cône considérées dans le Solide, Avec des démonstrations simples & nouvelles, plus simples et plus générales que celles de l’édition de Paris. Longtemps après sa mort, Adolphe Quetelet démontrera que les accusations portées contre Le Poivre étaient dénuées de fondement. Resté peu connu, Le Poivre est considéré par certains spécialistes comme le représentant le plus fidèle à la conception arguésienne de la géométrie.
Sciences et Techniques
1704
Le Traité des sections du cône par Jacques-François Le Poivre
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