Justice et Société
2 janvier 1794
Exécution de révolutionnaires

Diffusion Institut Destrée © Sofam

Monument Chapuis, place du Martyr à Verviers

 

Durant la seconde restauration autrichienne, l’empereur François II nomme un gouverneur à la tête des Pays-Bas retrouvés et mène une politique d’apaisement. À l’inverse, dans la principauté de Liège, les idées révolutionnaires et leurs défenseurs sont combattus avec violence. Pourtant, le prince-évêque François-Antoine de Méan qui est rétabli dans ses fonctions a promis d’emblée une amnistie générale (mars 1793). Très vite, la répression est de mise. Ainsi, confiant dans les promesses des autorités, le Verviétois Grégoire-Joseph Chapuis est l’un des rares révolutionnaires à ne pas être parti en exil ; dès avril, il est arrêté, puis jugé et exécuté par décapitation le 2 janvier 1794. À Huy, en mars 1794, Jean-Denis Bouquette et Augustin Behogne connaissent le même sort.