Les idées de la Réforme gagnent rapidement les Pays-Bas de Charles-Quint et Philippe II ; plusieurs foyers importants se développent suscitant une virulente réaction de Madrid. Pour éviter les persécutions de Philippe II, se constituent des communautés clandestines désireuses de continuer à cultiver les idées de Calvin. Sur le modèle de la confession de foi des Églises de France, Guy de Brès rédige, en français d’abord, la Confession de foy qui est une sorte de manifeste destiné à convaincre Philippe II de la fidélité des réformés à son autorité. Traduit en latin avec une variation du nom, la Confessio belgica fédère l’ensemble des « Églises wallonnes » des provinces méridionales des Pays-Bas.